Un homme qui sait rêver bien bas

mrbas
Il est un monsieur qu’il faut saluer bien bas, c’est le cas de le dire. Vous avez sans doute entendu parler de Mr Yves Riquet. Peut-être avez vous été client de son entreprise qui s’occupe d’informatique et c’est de là que vous le connaissez. Mais il y a aussi une toute autre raison qui peut vous avoir amené à le rencontrer où le connaître. Et je crois que si vous êtes ici, oui ici, devant votre écran, la deuxième possibilité me semble plus probable. Mmmh, on aime les bas nylon, oui, oui, je vois, je vois. Eh bien, vous avez bien raison, lui-aussi il les aime. Il les aime tellement qu’il a décidé de venir au secours de tous les amoureux de cette pièce de vêtement que tant de monde a mis à mal, en commençant par cette foutue mode qui essaye de rendre sexy un dame qui porte des tenues de cycliste. Lui, les bas, il les aime surtout avec des coutures. Pas le bas industriel où l’on dessine un couture pour faire plus vrai. Le vrai bas à couture, celui de nos mères ou grands-mères, le bas à diminution avec le petit trou de serrure en haut, fait sur un métier à tricoter. Le seul exemplaire existant encore en France allait partir à la ferraille. Il l’a racheté et relancé la production et depuis les affaires vont plutôt rien. La mode parfois, il faut la créer ou la recréer, on arrête de fumer par manque de tabac, mais dès qu’on retrouve un paquet de clopes, c’est reparti. J’ai entendu quelquefois des dames râler parce qu’on ne trouvait plus de bas dans le fond de nos belles campagnes. En ville c’était encore possible, mais il fallait presque aller dans des endroits un peu coquins pour en trouver. Et diable ce qu’on trouvait, c’était comparable à la différence entre une frite congelée et la bonne frite maison à la saveur incomparable. Non bien sûr le bas ne se mange pas, du moins je ne crois pas que cette « spécialité » existe, même chez les plus grands passionnés. Encore faudrait-il les cuire, ça passerait peut-être mieux. Restons sérieux, le sujet l’est. Pourtant le vrai bas nylon est comparable à la gastronomie, c’est un art de le marier avec une guêpière, un corset, ou un porte-jarretelles. Le choix de couleurs, la manière de le fixer, tout cela n’est pas aussi évident que cela en a l’air. Moi personnellement j’y suis sensible, je ne pense pas être le seul. Il y a des manières que j’aime et des manières que j’aime moins, comme je préfère le toucher du vrai bas nylon.
Oui Monsieur Riquet, vous êtes un sauveur. Un des ces héros plus ou moins obscurs dont l’humanité a tant besoin. Quand je dis obscur, c’est une image, car pour moi vous brillez de mille feux sur les jambes des dames, quand le lumière se pose sur leurs bas. Ce n’est peut-être qu’un simple reflet, mais quel reflet. Grâce à vous, les dames et demoiselles peuvent retrouver le plaisir de porter un vrai bas à couture. Il y en même parmi les plus jeunes qui l’ont adopté, non pas tellemnt par effet de mode, mais par conviction. Avec ça, je me sens plus femme pensent-elles. Comment ne par leur donner raison devant le charme de ce spectacle.
Merci à vous et merci à vos clientes.

Une interview avec l’intéressé

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