Encore quelques histoires et articles de bas, de jarretelles, les journaux d’époque en regorgent. Sans doute lus un jour par l’oeil attentif de Madame et celui plus polisson de Monsieur. Paradoxalement, la représentation d’un bas qu’elle soit démonstrative ou aguicheuse, se trouve à foison sur la Toile, mais bien moins dans la réalité. Le bas a payé son tribu. De réel, il est devenu virtuel, sans relief sur les écrans plats qui distillent la nostalgie. Le voir, le toucher, l’admirer en vrai, est devenu un plaisir de fin gourmet. Pauvre homme de jadis condamné à se rincer l’oeil sur quelque article de magazine avec de vagues photos ou dessins. Le pensez-vous ainsi? Vous avez peut être tort. Une fois son plaisir de papier brûlant consumé, il n’avait qu’à regarder autour de lui, aller dans la rue. Le défilé des bas sur les jambes commençait. Ah quelles merveilles il imaginait cachées sous les atours visibles de la belle passante. Une jarretelle réajustée discrètement au coin d’une porte, un vent autant fripon que bienvenu pouvant soulever un coin du voile cachant tant de mystères. Tel était son Graal, celui qu’il fallait conquérir, celui qu’on ne changerait pas pour une place au paradis, même si on nous affirme qu’il existe dans cet improbable ailleurs…
Marseille, juste après la guerre, marché de toutes les couleurs
De l’art de manier l’uniformité chez les couturiers
De la pub style, les meilleurs bas se trouvent chez…
Quelques année plus loin, la mode et la lingerie, telle qu’on la présentait alors.
Une petite et très intéressante fantaisie, les messieurs ont sans doute applaudi très fort!
De la pub pour les dames, de la rêverie pour les messieurs…
Je l’ai dit et le redit, le bas qui tient tout seul n’est pas un invention des années 80.
1966, la crépuscule du bas
Bjr, j’adore ces publicités anciennes qui me faisaient fantasmer quand j’étais plus jeune
Merci Cooldan
Je crois qu’il l’a tous un peu fait… et c’était bon!