Ah oui, c’est l’an 9, l’heure des v…oeufs

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Comme d’habitude, j’ai fait appel à mon complice involontaire, ce cher Achille Talon, qui a défaut d’avoir la barbe fleurie n’en a pas moins le verbe qui germe en bouquets de lettres multicolores. Je lui donne la parole…

– Cher amis de BNMR, le blog qui tient haut le bas nylon avec la fermeté de l’élastique de la jarretelle de qualité supérieure, je vous salue. Je voudrais vous faire part de mes honorables considérations, baptisées à l’eau de l’aula qui coule dans les écoles qui dispensent un savoir autant nécessaire que peu usité.  L’an qui s’achève et celui qui devrait logiquement lui faire suite, pour le meilleur et pour le dire, s’annonce sous les meilleurs auspices pour les visiteurs dont je fais partie et sans doute les meilleurs hospices pour les vieillards. Malgré mon air dubitatif sur l’admirable dessin qui représente mon harmonieux faciès, dont le front révèle un puits de science en comparaison desquels les derricks de l’Arabie Saoudite font figure d’aimables robinets prostatiques, mon enthousiasme pour les mois prochains est intact comme le paquet de cigarettes dans la poche d’un fumeur de pipe. Cette année le Boss a sorti son premier livre, un recueil de citations sur le nylon, un métissage de tissages de fils en nylon sur la toile d’araignée qui orne le plafond de son admiration pour les jambes qui partent vaillamment à la conquête des territoires où le collant répand son hideux et satanique fesse à fesse. Proposé à un prix qui frise le ridicule, sous une jaquette qui rendrait la vue à un aveugle rien qu’en lui faisant sa description, il est illustré par les photos de Miss Eva, fidèle ambassadrice de charme, dont la notoriété finira par atteindre les planètes les plus éloignées, pour peu qu’elles soient habitées. Mais tenez-vous le pour dit, aussi vrai que je l’affirme ici avec une certitude qui ferait pâlir l’obscurité d’un tunnel sans éclairage, le Boss ne va pas en rester là. Dans l’âtre de la fusion des mots en nylon qui accueille les cendres encore chaudes de la publication précédente, jaillira un nouvel opus éloquent sur les mystères qui entourent le bas nylon. En moins de temps qu’il n’en faut au cadran de votre montre pour vous dire que vous êtes en retard, il sera disponible en quantités quasi inépuisables, même au plus profond de la forêt amazonienne. Le prix? De quoi attendrir un syndicaliste en plein période de grèves et les lui faire remplacer par des rivages. 

J’interromps mon ami Talon, car j’ai peur que si je le laisse continuer, il sera encore là le 31 décembre 2017. J’en profite pour vous souhaiter une belle et heureuse année 2017, qui sera sans doute placée , je vous le souhaite, sous le signe du nylon. 

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A toutes et à tous