L’automne et son chant de nylon

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Le soleil qui darde de ses rayons le ciel d’automne est souvent le complice des passants qui errent à la recherche des dernières chaleurs avant le Général Hiver, cher à nos comptines enfantines. C’est aussi les derniers instants de liberté vestimentaire pour les plus frileux. Des passants, il y en avait des toutes sortes, des petits, des grands, des plus beaux, des moins beaux, des gais, des gays, des tristes. J’en faisais partie, à ma manière. Mon but était plutôt d’admirer les première parures qui rendent la vie plus agréable, quand les dames se couvrent les jambes de nylon.

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La chaleur, modérée mais présente, n’en incitait pas trop le port. C’était plutôt le calme de ce côté là. A propos de port, j’y étais, mais celui qui voit partir les bateaux. Un couple, plus amants que mari et femme, dans un début de trentaine capta mon regard. Il profitait aussi de ce dimanche ensoleillé. Madame, plutôt charmante, un joli tailleur clair avec une jupe serrée à hauteur des genoux, avait l’air de bonne humeur. Monsieur, un physique avantageux, semblait partager avec elle ce bonheur amoureux. Les jupes qui collent un peu aux formes sont toujours pour moi un spectacle ravissant, surtout quand elles sont bien balancées. De la distance où j’étais, les jambes de la dame paraissaient nues, ce qui ne m’étonna pas vraiment. Quand ils passèrent près de moi, je m’attardai un instant sur la jupe. Ou bien je me trompais, ou bien ces petites bosses à peines visibles sur la devant étaient celles d’attaches de bas. Je retrouvai la même impression quand j’eus une vison arrière de la dame. Tiens, tiens, bizarre. L’air de rien, je suivis le couple en m’attardant du regard sur les jambes. Oui, elle portait bien des bas. J’en eus pleine confirmation quand les bosses aperçues se firent plus distinctes suivant les mouvements. S’il fallait qualifier ces bas, je dirais presque qu’ils étaient invisibles, très transparents par la couleur et la finesse. Un bas fait pour celles qui veulent en porter sans en avoir l’air. Le couple s’assit sur la terrasse d’un petit bar en plein air. Et moi, que voulez-vous, j’en fis autant, aussi près que possible à une table libre. Ils commencèrent une discussion que je ne pouvais entendre, entrecoupée de petits bisous et de sourires complices. J’observais les mains du monsieur qui avaient une tendance certaine à se promener sur la jupe de sa compagne et à s’arrêter à un endroit précis. J’étais sans doute le seul à remarquer son manège, certainement trois à en connaître la raison. A la manière dont ils s’amusaient, j’étais presque sûr qu’il savait, mais n’avait pas encore vu. Madame avait sorti le grand jeu de la séduction en enfilant bas et porte-jarretelles pour se rendre à son rendez-vous coquin. Je l’imagine lui glissant à l’oreille juste après le premier baiser: « Chéri, j’ai mis des bas ». Il est certain que plus tard, la jupe volerait, mais en attendant le jeu continuait et le désir montait à petites doses. Ils finirent par s’en aller. Quant à moi, je n’en verrai pas plus, ce fut pourtant un instant de pur bonheur. Imaginer est parfois si titillant pour les sens.

Les surprises de l’hôtesse de l’air

Les belles soirées ne s’improvisent pas d’avance. En général quand c’est organisé, on se traîne comme des âmes en peine le verre à la main, à la recherche d’une ivresse qui ne se trouve pas dans son verre. J’en veux pour preuve cette histoire, qui fut l’une des plus charmantes dans mes observations en jambes gracieuses et bas qui dissimulent à peine la perfection d’une jolie peau.

Un samedi, en fin d’après midi. Client fidèle dans la boutique d’un copain branché musique, nous avions l’habitude de fêter, souvent avec son amie, la fin de la semaine en allant boire un verre. Lui, content de mon passage en ces lieux, dame le tiroir caisse était gonflé de quelques billets venant de ma poche. Moi, heureux d’avoir quelques nouvelles musiques à me mettre sous l’oreille. Une vieille passion dont l’ivresse m’aurait valu quelques retraits de permis de conduire, si la conduite en état d’ivresse musicale était sanctionnée par la loi. La minute fatidique de la fermeture de boutique allait sonner au clocher de l’horloge mentale du copain, quand soudain, comme dans les films à suspense, la porte du magasin s’ouvrit. Point de gangsters venant faire la quête pour les voleurs nécessiteux, mais un couple mal assorti, pénètre dans les lieux. Lui, le genre macho excité, elle, belle et gracieuse comme une brise de printemps venant faire fondre la neige. Des copains du patron que je ne connaissais pas, nous n’allions pas tarder à faire connaissance.

Une invitation à l’apéritif chez le couple qui abritait ses amours dans un appartement pas très lointain, et c’est parti. Charmant appartement par ailleurs, une vaste pièce sous les combles, des bières qui circulent et de gentilles conversations, le cul posé sur un tapis très confortable. Il fut question de poursuivre la soirée dans un autre lieu, un restaurant où, parait-il, on mangeait bien. D’accord, d’accord, mais avant un petit tour dans les commodités, la bière ça surmène la vessie. Je me fais indiquer l’endroit et j’y pénètre. L’interrupteur de la lumière se trouvant sur la gauche, je l’actionne. Une salle bain avec tout le nécessaire. Une baignoire, un lavabo et cet objet dont nous tairons le nom, objet de ma visite en ces lieux. Autre découverte, plus inattendue celle-là, un séchoir à linge, amplement garni. La belle avait fait sa petite lessive, lessive qui en principe devait rester discrète. Une guêpière rouge et deux porte-jarretelles, l’un blanc, l’autre noir, des bas de même couleur, attendaient sagement que la dernière larme du passage dans la lessive, veuille bien quitter leurs délicats tissus.


Oh oh, la Belle était une adepte des dessous sexy. Je m’en serais douté un peu, mais là ,c’était vraiment une convertie. Je quittai les lieux avec regret, mais les yeux pleins d’étoiles. Retour vers les autres et regard à l’intéressée. Rien de spécial à signaler. Avait-elle oublié ses parures? Avais-je vu des choses qu’elle estimait visibles pour tous? Je n’en sais rien. L’histoire peut continuer…
Avant de partir pour le repas, la Belle alla faire un brin de toilette, Elle rappliqua en talons et avec une mini jupe qui méritait bien son nom. Je remarquai ses jambes gainées de noir. Je pensai immédiatement à un collant, la jupe ne pouvait cacher la moindre lisière de bas. Tant pis, je me résignai intérieurement, la soirée aurait quand même lieu. Direction les voitures. Il fut décidé que les hommes iraient  dans la voiture du copain et que moi j’emmènerais les deux dames présentes dans ma voiture. Elles décidèrent d’aller s’assoir sur le siège arrière, afin de papoter comme seules les dames ont le chic pour le faire. A un feu rouge, juste après le départ, je jetai un coup d’oeil dans le rétroviseur. Je m’aperçus que j’avais une assez belle vue sur les jambes de la Belle. La jupe avait un peu remonté sur les jambes et à mon grand étonnement je me rendis compte que c’était des bas et non un collant qui se cachait sous le peu de tissus qui avait servi à la confection de la dite jupe. Je me traitai intérieurement de con, car étant tellement parti dans mon histoire de collant que j’avais quelque peu baissé l’allure dans la recherche du détail révélateur. La jauge de température de ma voiture était bien calme, par contre je ne pouvais pas en dire autant, tellement la journée semblait faste en plaisirs visuels. Le repas, excellent par ailleurs, m’empêcha de me rincer l’oeil, car le sujet de toutes mes attentions était assis en face de moi, mais j’eus quand même un plaisir auditif. Délaissant les discussions viriles des messieurs qui comparaient les mérites des joueurs de l’équipe locale, je m’intéressai à celle des dames. L’amie de mon copain, plus observatrice que moi, avait remarqué que la Belle, par ailleurs hôtesse de l’air, portait des bas. Et presque naturellement la conversation roula sur le port des bas dans le métier d’hôtesse de l’air. Bon ,j’appris,mais je m’en doutais un peu que les bas n’étaient pas obligatoires dans l’exercice du métier, qu’elle n’en portait pas professionnellement, mais qu’il était défendu d’avoir les jambes nues. Je lui posai quand la question à cent balles, puisque qu’elles parlaient librement devant moi, pourquoi elle aimait les bas. Sans aucune gêne, elle me répondit que c’était à son avis bien plus sexy et confortable que les collants et que ça allumait bien son copain, bien qu’intérieurement je le pensais assez allumé comme ça. Elle m’avoua que dans ses bagages d’hôtesse, il y avait toujours un porte-jarretelles et que dès que l’occasion s’en présentait, elle délaissait ses collants. Vis à vis des collègues de travail, elle préférait une tenue plus passe partout. J’étais aux anges, bien que ces derniers soient, dit-on, sans sexe, je les imaginais bien volontiers en guêpière et bas à couture. Quelle belle soirée!

On a changé de d’endroit pour aller prendre un verre dans un club des environs. Vous devez penser sans doute, qu’il me manquait quelque chose pour que le plaisir soit total. Vous avez raison, mais cela dépend aussi ce à quoi vous pensez. Si c’est comme moi, la suite vous l’apprendra. L’excité, un peu pris par l’ambiance d’un slow emmena la Belle sur la piste de danse. Je ne sais pas s’il le fit exprès, mais en mettant ses mains sur les fesses de sa partenaire, il fit remonter, pas besoin de beaucoup, plusieurs fois la jupe dévoilant de coquines petites jarretelles noires. La température de l’endroit monta sans doute de quelques degrés en peu de temps, le spectacle en ayant conquis plus d’un.
Le lundi, au boulot, un copain me demanda si j’avais passé un bon congé. Que croyez-vous que je lui ai répondu?

Histoires en bas

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Pour commencer une petite histoire absolument véridique, mais dont je ne suis pas la vedette.

Un salle de tribunal de simple police avec un monsieur d’un certain âge appelé à comparaitre comme en dit en langage juridique.
Résumé des faits: l’accusé est accusé, c’est le cas de le dire, d’importuner une jeune demoiselle qui habite dans le même immeuble. Le monsieur un peu gêné se fait admonester pas le président, comme quoi ce n’est pas très élégant de sa part de s’intéresser d’un peu trop près à cette demoiselle qui n’a que faire de ses avances. Bon l’accusé, après une promesse de la laisser tranquille, s’en tire avec le minimum de la peine prévue au code pénal, l’affaire est classée et la plainte retirée devant ses engagements. Pour conclure le président demande à l’accusé s’il a quelque chose à ajouter. Oui, mais à voix basse…
– Et pourtant je suis sûr qu’elle porte des bas!

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Seconde histoire qui celle-là me concerne directement et pour cause.

J’avais la réputation d’être un solide célibataire et personne ne me connaissait de petite amie. En réalité j’ai toujours été très discret et je n’ai jamais mélangé ma vie sentimentale avec mes amitiés. De temps en temps, je filais retrouver une copine où je l’amenais chez moi surtout le weekend. Un soir, un peu parti en fête, j’ai amené un bande de copains-copines pour boire le traditionnel dernier verre à la maison. On était une petite dizaine de personnes dans mon salon,chacun en discussions selon les affinités. Tout d’un coup, j’entends un rire et voilà qu’un des invités extrait d’un sac exposé bien visible, tout un attirail de lingerie sexy, porte-jarretelles, bas, guêpières et le montre sans discrétion. On m’a vite demandé si de temps en temps je ne jouais pas au travelo dans mes soirées solitaires. Euh… j’avais un peu l’air con et les gens sont si méchants que ma réputation était pour ainsi dire faite.
En réalité, ma copine de l’époque avait tout simplement oublié une partie son assortiment de lingerie posé sur un coin de la bibliothèque, en rentrant chez elle le dimanche soir. Sur le moment, j’étais furax. Mais pour ne pas être en reste, j’ai invité tout le monde au bistrot un autre soir et pour une fois je leur ai présenté mon amie, à charge pour elle de sauver mon « honneur ». Ce qu’elle a fait sans se faire prier. Elle n’avait d’ailleurs pas à tenir secret son goût pour la lingerie. Une dizaine de témoins en avait vu une partie…

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Troisième histoire, où je fus juste un témoin

Quand il m’arrivait de monter à Paris, j’avais pris l’habitude d’aller rendre visite à un petite boutique de lingerie vers le boulevard Clichy. Cela me permettait de faire quelques achats pour la copine du moment,  j’y allais pour affaires et elle n’était que rarement présente.   La boutique offrait des articles de qualité que j’aurais eu de la peine à trouver où j’habitais. Cette boutique était tenue par un charmant couple et nous étions, au fil des visites, devenus presque des amis. A vrai dire la clientèle était peu nombreuse et cela nous permettait de parler de la pluie et du beau temps et aussi pas mal de lingerie, car le proprio en était absolument dingue. Sa femme n’était pas en reste et argumentait de point de vue féminin. Voici un couple bcbg, visiblement pressé, qui entre.  La femme demande à voir des bas à couture, comme ceux qu’elle portait, précise-t-elle en s’adressant à la patronne,  en faisant demi-tour pour les lui montrer.  La patronne hésite et sort de derrière son comptoir pour faire le tour de la dame, un peu intriguée. J’avais compris le pourquoi de la chose, car bien sûr je n’avais pas regardé le plafond pendants ce temps-là. Les bas sans doute tenus par un porte-jarretelles inadéquat, avaient la couture qui était plutôt sur le côté de la jambe que bien aligné derrière.  La patronne lui offrit d’aller dans la cabine d’essayage afin de remettre les choses en place. Ce qu’elle fit sans se prier et repartit fièrement, les coutures bien droites, avec une nouvelle paire de bas à couture dans son sac.

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