Du nylon à la fête foraine

Pour un adolescent dans les années 60, les distractions étaient bien plus rares que maintenant, surtout si l’on habitait pas une grande ville. La fête foraine avait un goût d’exotisme, spécialement quand elle venait seulement une fois par année. Les plaisirs offerts n’ont pas évolués d’une manière révolutionnaire depuis lors. Ca va un peu plus vite en un peu plus haut. Les grand classiques, autos tamponneuses, montagnes russes, stands de tir, sont toujours là. C’est dans ce décor bruyant et animé que j’ai connu un de mes premiers émois d’adolescent. J’avais repéré une jolie fille qui se promenait seule dans la fête. Comme c’était aussi mon cas, je n’avais de compte à rendre à personne. Ce qui me plaisait bien chez elle, c’est qu’elle était en jupe plissée et ses jambes habillées de nylon. J’optai pour un collant, car c’était de plus en plus la règle. Nous avons échangé quelques regards assez insistants et elle ne tournait pas la tête. Pensant que le chemin était libre, je l’ai abordée en lui proposant quelques tours sur les manèges. Elle n’a pas dit non et en avant l’aventure.

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On a commencé par un tour aux autos tamponneuses. Etant à cette époque assez timide, je vous jure j’ai bien changé depuis, j’avais une bonne excuse pour occuper mes mains, tenir le volant. A la fin du tour, on s’est promené et c’est là que je me suis arrêté devant un de ces jeux bêtes et idiots, qui servent à montrer notre force. Le jeu consistait en une tête de taureau dont il fallait rapprocher les cornes, opération assez difficile vu la résistance de ces dernières pour les rapprocher. C’était l’occasion de montrer à la belle qu’elle avait à faire avec un vrai « homme ». Je me suis magnifiquement planté, car l’aiguille qui indiquait le résultat m’avait classé dans le style « poupon au biberon » ou un truc comme ça. Mais j’aillais être récompensé autrement. Elle a demandé d’essayer aussi et je lui ai donné une pièce. La petite rusée a triché, s’est mis sur le coté de la tête et mettant son genou sur une corne et en tirant l’autre avec les deux bras. Résultat évidemment bien meilleur que le mien. Mais je m’en foutais complètement, j’étais en ébullition.

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En effet, en mettant son genou sur la corne, elle m’a offert une superbe vision sous sa jupe et j’ai pu constater la présente d’une jarretelle qui tenait un bas, car la coquine en était encore au porte-jarretelles et au bas. Vous dire que la fin de l’après-midi fut pour moi un ravissement, c’est peu dire. Je ne perdais pas une occasion de promener ma main sur ses jambes et de sentir la bosse de ses jarretelles. Finalement on s’est mis dans un coin un peu discret et on a commencé un festival de langues fourrées, tandis que mes mains remontaient le long de ses jambes et découvraient le haut de ses bas, que je m’arrangeais d’ailleurs pour ne pas perdre de vue au cours des pauses. Bien qu’elle retirait ma main quand je voulais aller à la rencontre de sa petite culotte toute blanche, elle me laissait tout loisir de me promener le long de ses bas et de sentir ce toucher à nul autre pareil.

Il fut l’heure de rentrer, on avait pas encore la permission de minuit. Nous nous sommes donnés rendez-vous le lendemain, mais elle n’est jamais venue et je ne l’ai jamais revue. Ah oui encore une chose, elle s’appelait Francine. Peut-être lit-elle ces lignes?

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