Gall au-delà de l’enFrance

 

Parmi le pléthore des chanteuses yéyés qui ont traversé les années 60, France Gall est une des rares que j’ai gardée dans mes écoutes. Je ne saurais pas en dire vraiment la raison, sans doute parce que ça me plait est une raison suffisante.

J’aime surtout la première période, celle des sixties, celle des auteurs-compositeurs attitrés, celle d’un certain Gainsbourg. J’ai bien essayé de crocher avec l’ère Berger, mais cela n’a été beaucoup plis loin que le premier album. Je reproche la même chose que je le fais à Véronique Samson, c’est assez répétitif comme style. Par contre dans les années 60, elle saute d’un style à l’autre avec une certaine aisance, c’est toujours de la variété même si elle est parfois somptueusement idiote, mais de bonne cuvée et surtout ce sont des titres originaux qui sonnent comme des reprises de succès anglophones. Sa voix aux multiples possibilités est plus mise en valeur dans ses premiers disques que par la suite. Comparer Michel Berger à Serge Gainsbourg en tant que compositeur, c’est comparer la classe au génie.

Quoiqu’il en soit, j’en ai quelques-unes collées à la peau, dans un coin de mers souvenirs, un coin de ciel bleu dans la lumière de l’été qui chasse la grisaille de mon humeur, un petit rien qui fait que plus que rien c’est déjà beaucoup. Merci Madame, vous êtes une amie dans mes musiques écarlates.

Peut-être deux de ses chefs-d’oeuvre, mais peu connus.

Ca c’était original plutôt original et jazzy

1’35 de bonheur !

Cuvée Gainsbourg