Bas nylons à travers quelques rêvasseries

Abondance de biens ne nuit pas affirme le proverbe. Il a sans doute un peu raison, mais il a surtout tort dans certains cas. Pour se payer aujourd’hui la vue d’un bas nylon et d’une jarretelle, c’est très simple. Je suppose que je n’ai pas à vous donner de mode d’emploi, car si vous lisez ces lignes, c’est que vous avez une connexion Internet.

Si je remonte 60 ans dans le passé, les choses étaient un peu différentes. On avait sans doute quelques chances d’apercevoir cela « en direct », soit parce que son épouse ou sa petite amie portait des bas, chose qui était absolument courante, accidentellement suite à une jupe un peu trop relevée, un croisement de jambes révélateur, ou une dame qui essayait d’ajuster son bas plus ou moins discrètement. Le spectacle aperçu pour de vrai était naturellement bien apprécié. Pour combler ce manque, il n’existait pas vraiment de palliatif, mais ce n’était pas le désert non plus. Quelques revues coquines existaient, mais pas de manière très visible, il fallait s’organiser pour en trouver. Cela devient plus facile à partir des années 70.

Avant cela, tout était bon à prendre, la moindre suggestion, la plus petite image qui faisait travailler l’imagination était un régal, Dans ce genre, on pouvait y mettre les publicités dans les journaux. Bien que peu ou pas illustrées par des exemples très représentatifs, on peut imaginer que certains regards s’y attardaient.

Remontons le temps, il n’y a pas Internet et vous lisez les journaux, ceux parus il y a longtemps à travers quelques uns de ces spots immobiles, principalement dans les années 50, que j’ai découverts…

Commençons par un texte datant de 1957, sans illustrations mais qui parle du bas. Vous y remarquerez que l’on fait déjà allusion au bas « qui tient tout seul » sans porte-jarretelles. Ce bas existait déjà dans les années 50, mais il faudra attendre encore quelques années pour qu’il devienne vraiment un accessoire beaucoup courant.

 

8 réflexions sur “Bas nylons à travers quelques rêvasseries

  1. Bonsoir Mr Boss,

    Ah voilà de l’information plutôt légère…
    Dupont-De Nemours a inventé le nylon peu avant la 2GM. Il avait immigré aux Etats-Unis vers le début du 20è. siècle et son procédé de fabrication a révolutionné l’industrie du textile . Ces dames lui doivent donc leur élégance à ce titre. Ce monsieur fut peut-être un admirateur du bon goût féminin. Rires.
    La pénurie de matières durant cette période sombre avait obligé les belles Parisiennes a dessiné elle-mêmes les lignes de leurs accessoire de séduction préféré !
    La beauté génère toute une économie. Pour une fois la « futilité » n’est pas synonyme de gaspillage. Merci pour les clichés de toutes ces « belles plantes ».
    Bonne soirée. Peter Pan.

    • Hello Peter,
      Je ne sais pas si les inventeurs du bas nylons avaient pensé à tout ce qu’il pouvait susciter d’admiration par la suite. Newton avec sa gravitation a sans doute moins d’admirateurs.
      L’histoire de la fausse couture dessinée sur la jambe pendant la guerre à je pense une part de vérité, mais je crois que le phénomène a été beaucoup amplifié. Les plus débrouillardes avaient toujours la possibilité de se procurer des bas, au pire au marché noir. Quant aux autres, j’imagine qu’elles avaient plus envie de trouver de la viande ou des légumes que je jouer les femmes séduisantes. Ceci dit, cela a quand même bel et bien existé.Je en crois pas non plus que le gaspillage s’efface devant la futilité, mais c’est vrai que pour une fois cela semble avoir été le cas.
      Bonnes fêtes de Pâques et à lundi

  2. Bonjour,
    Ces publicités étaient toujours en marge des articles principaux ou en fin de magazines, toujours très discrets, j’adorai consulter ces revues pour ça, ma mère était abonnée à l’Echo de la mode , puis après entre copains c’était plutôt ciné revue et Folies de Paris Hollywood qui arrivaient à circuler dans nos cartables grâce à des grands frères ou des marchands de journaux qui fermaient les yeux ….on découvrait ça en douceur et légèreté , alors que maintenant un clic sur internet et nos enfants tombent de suite dans la pornographie et les déviances. Triste réalité
    Bon weekend de Pâques

    • Hello Cooldan,
      Vous avez eu plus de chance que moi, ma mère n’en recevait jamais. Elle était plutôt du genre à voir sur place ce qu’elle avait envie d’acheter.
      Paris-Hollywood, je n’ai connu que plus tard, après qu’il aie cessé de paraître, Il y a un trentaine d’années, j’en ai trouvé un bon paquet de numéros que j’ai acheté pour une bouchée de pain. J’en propose d’ailleurs une petite sélection via un lien en haut à droite de mon blog. Mais je pense que vous avez déjà regardé.
      Au début des années 70, il y avait Sexy-Humour qui proposait quelques photos avec des femmes en lingerie, et bien sûr Lui er Playboy, que je trouvais moins intéressants, les femmes étaient plutôt nues.
      Enfin c’était la belle époque où l’on pouvait quand même de temps voir encore une femme avec des vrais bas nylons.
      Bonnes fêtes de Pâques à vous aussi,
      Il y aura un article lundi comme d’habitude

  3. Bonjour Mr Cooldan,

    Votre anecdote me fait sourire et me rappelle l’époque de mon adolescence, quant ma maman recevait ses catalogues de mode VPC La Redoute, Damart et alt. Je les prenais dans sa penderie et je les feuilletais en cachette. La mode classique d’Hiver n’avait plus de secret pour moi mais je parcourais surtout les pages « Lingerie ». Une « découverte plus soft » que les revues coquines dont je n’avais ni l’âge, ni les moyens de m’offrir.
    Ma Maman était couturière de métier car après guerre, c’était direct l’apprentissage après le collège quant les moyens manquaient pour faire des études… Une époque difficile mais saine. Mais c’était avant.
    Bonne fête de Pâques. Peter Pan.

    • Bonjour M. Peter Pan,
      Exact, les catalogues faisaient parties aussi de mes découvertes du corps féminin qui arborait de belles lingeries, cataloguées vintage de nos jours , je me souviens du catalogue des 3 Suisses, mais aussi d’un autre catalogue surtout dédié à la laine « Bergère de France  » où cette société proposait aussi des bas nylon ou mousse avec des jolis pochettes de femmes portant ces fameux bas et pour les distinguer des prénoms féminins : Agnès, Nicole, Christiane….cette société existe encore mais c’est moins glamour.
      Bonne fête de Pâques également
      Cooldan

  4. Re-bonjour Mr Cooldan,

    C’est juste. J’avais oublié la série de catalogue « Tricot et modèles » de la société 3 Suisses. Et pourtant ma mère tricotait de temps à autre en regardant les films de la soirée. Merci pour ce rappel que j’avais zappé.
    « T’as écouté le dernier Dim ? » : une publicité couleur insérée dans les pages d’hebdo féminin à fort tirage. Ah les années 1980 ! On a pas fini d’en parler. Tout comme les deux décennies précédentes. Inoubliable pour notre génération… ringarde ? Rires.
    Peter Pan.

  5. Re M. Peter Pan,
    En ce moment en 2018 un spot publicitaire télévisé de la société DIM est très proche de ce qu’on voyait dans les années 1980 …..Nostalgie quand tu nous tiens !
    Bonne fin de journée
    cooldan

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.