Fondé en 1928, l’hebdomadaire Détective se consacra comme d’autres avant lui, à la mise en exergue des faits divers. De grands écrivains y collaborèrent, Kessel, Simenon, Mac Orlan, sans toutefois apporter un élan culturel majeur à la revue. Les faits divers restent ce qu’ils sont, du voyeurisme dont on peut quand même tirer des enseignements, mais je pense que c’est rarement le cas du lecteur assoiffé de sordide. Le journal fit quand même un grand effort pour sortir des sentiers battus en proposant des articles qui analysent tous les aspects de la criminalité, sans craindre d’avoir un regard froid sur la justice. Le côté positif de ce genre de lecture, c’est qu’elle permet de se faire une idée assez juste de la délinquance, surtout quand les articles sont présentés de manière neutre, ce qu’il faut quand même reconnaître au Détective des premières années. Remarquons aussi que certaines photos de premiers numéros sont d’un érotisme soft, mais n’auraient sans doute pas été publiées dans d’autres journaux comme la presse quotidienne. Je vous ai sélectionné quelques uns de ces articles illustrés par ce genre de photos. Cela tourne bien sûr autour de faits divers liés au sexe d’une manière ou d’une autre.
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Bonjour M. Le Boss,
En ce temps là il y avait que la presse papier pour évoquer ces faits divers , ça avait son charme, et c’est un régal de s’y replonger pour retrouver dans leur jus, ces moments du passé …maintenant on a internet où on voit de tout mais souvent de rien.
Bonne journée
cooldan
Hello Cooldan,
Je me dirai pas la presse de jadis était toujours objective, mais l’avantage était que l’on choisissait ses informations. Maintenant, plus besoin d’aller les chercher, elles arrivent toutes seules, même celles dont on se fout complètement. Les sujets « sérieux » sont noyés dans une avalanche de n’importe quoi. J’imagine que cela ne vous intéresse pas que X a perdu sa culotte en descendant les marches du palais? Eh bien moi non plus !
Bonne semaine et plein de bonnes informations, on a trouvé trois inédits des Beatles par exemple !
Bonsoir Mr Boss,
Ah le magazine « Détective »… Un beau florilège d’horreurs humaines.
Je ne lisais que la page d’humour coquin. Le reste… faisait flipper quant on parcourait les récits…
C’est bien connu : le psychologique chez l’humain se nourrit aussi de l’abject.
Le mot « Monstre » rappelle la misérable existence des personnes que Dame Nature a meurtri dans leur chair et que l’on exhibe au grand public contre espèces sonnantes… Le mot « spectacle » signifie « qui peut être montré ». C’est tout dire…
Ainsi est faite l’âme humaine : elle oscille du merveilleux à l’horreur…
« Il est plus facile de déplacer une montagne que changer l’esprit des gens » (proverbe asiatique).
Bonne soirée. Peter.
Hello Peter,
A vrai dire je n’ai jamais vraiment lu ce journal, ce serait plutôt maintenant qu’il m’intéresserait pour des recherches « historiques ». Le seuls journaux que je lis régulièrement sont ceux qui parlent de musique et encore je trie, Je lis un quotidien régional, c’est tout. Le reste ce sont les livres, les BD, je préfère.
L’âme humaine, vous avez raison, oscille entre le merveilleux et l’horreur, je crois que ce n’est pas prêt de finir. A quand, une ère de sagesse et de paix ?
Bonne semaine
Heureusement que ces Dames en déshabillé égayent l’existence. Sinon…
Merci à vous .
Peter.