J’adore les vieilles photographies, le style et le genre m’importe peu. C’est un moyen de voyager dans le temps sans machine infernale inventée par un savant fou. Avec un bout de pellicule, on fixe pour l’éternité un moment du passé emprunté aux dédales du temps. Le moment fixé, s’il offre une vue étendue, ne sera sans doute plus jamais identique l’instant d’après, comme il n’est plus identique au moment qui précède, le nuages dans le ciel sont un bon exemple. Parfois il faut un laps de temps plus long, une maison au milieu des champs ne va pas forcément entre différente le lendemain ou la semaine d’après, mais au bout d’un an ou deux et ainsi de suite.
La photographie de presse a toujours été un précieux allié pour fixer dans la mémoire collective certains faits ou grands événements. Il m’arrive dans les brocantes de trouver des piles et des piles de photographies dont l’immense majorité est sans intérêt, photos de famille (seul avantage réel la généalogie), représentation de lieux mille fois photographiés, le plus souvent elles n’ont aucun intérêt artistique. Prenons par exemple la Tour Eiffel, sur les millions qu’il en existe, j’en ai peut être vu une dizaine qui avaient un sens artistique certain ou original, bien sûr je ne les ai pas toutes vues, mais…
La photo de presse s’en démarque et va à l’essentiel dans un événement, de plus la plupart sont en général soigneusement conservées et arrivent jusqu’à nous. Ayant un intérêt certain pour l’histoire locale de ma région, je remarque que les photos les plus nombreuses sont bel et bien les photographies de presse, souvent prises par un correspondant et pas toujours diffusées, mais conservées à l’abri.
Nous avons vu des un post précédent des photos qui liées avec le monde du chemin de fer. Voici dans le même esprit des photographies qui concernent des faits météorologiques passés.
Boulogne-sur Seine, accident dû à la tempête (1925)
Paris dans le 2ème arrondissement (1925)
Etat de New York USA, dégâts aux instalaltions électriques (1912)
Près de Melun, de violents orages de grêle et des vents puissants font des dégâts. C’est un moindre mal car le même jour une catastrophe ferroviaire fait plus de cent morts (1908)
Une tempête de neige à Québec (1867)
Le prince de Galles a mal choisi son jour pour traverser les Andes en train. Tempête de neige comprise dans le prix du billet (1925)
Tempête sur la côte anglaise vers Douvres (1931)
Même chose, mais à Deauville (1912)
Italie, Amalfi en dessous de Naples, des inondations dont s’écrouler les maisons (1924)
Angéeterre, Winchelsea, maisons envahies par la mer (1932)
Paris, les tribunes de state Bergeyre ont mal supporté le vent (1920)
Les camions ne savent pas nager, c’est bien connu, alors ils doivent prendre le bateau et si celui-ci traverse une tempêtre, alors…
Source Gallica, BNF, DP