Il y a cent ans, le guerre 14-18 arrivait dans une phase décisive. Rien n’était encore joué, mais le général (pas encore maréchal) Pétain a encore de cartes à jouer dont une fut décisive au mois de juillet et qui sera le début de la déroute allemande. Nous savons tous que le fin de la guerre de manière officielle fut agendée le 11 novembre après la capitulation des Allemands. Les alliés se transforment alors en armée d’occupation sur le territoire allemand. Une tradition très ancrée dans l’armée fut l’édition de journaux dits de tranchés. Sorte d’organe plus ou moins sérieux destiné à maintenir le moral des troupes et mettre en évidence le moindre fait glorieux, même s’il ne consiste qu’au sauvetage d’un poulailler. Tout est bon et permis, du moment que ces journaux ne transmettent pas des informations d’ordre stratégique ou du domaine secret. Souvent ils paraissent avec des moyens disparates, le plus souvent archaïques, mais l’effort est présent. Tout soldat sachant manier un peu le français, quelquefois de véritables journalistes mobilisés, se mettre en quatre pour donner un semblant de vie à ces feuilles de choux. Quand l’armée française commence d’occuper l’Allemagne, il n’y a pas de raison de cesser cette tradition. Les forces d’occupation sont bien évidemment composées de soldats pour qui cette situation est un prolongement de la guerre, il sont encore loin de leur foyer, dans un des lieux qui manquent encore un peu tout. Voici quelques extraits du Bataillon désarmé, qui se réclame comme le premier journal français imprimé en Allemagne. A la fois sérieux, diable on a « gagné » la guerre, et un peu déconneur. Il résume assez bien l’ambiance de l’armistice, avant et après. Le numéro consulté a été publié le 11 décembre 1918.
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Source Gallica, BNP, DP
Bonjour M. Le Boss,
Sans vouloir faire de parallèle entre une guerre avec l’Allemagne et le sport, c’est un peu ce qui se passe en ce moment avec la presse et l’élimination de l’équipe de football Allemande de la coupe du monde 2018 de la FIFA qui se passe en Russie.
Bon weekend
cooldan
Hello Cooldan,
Vous avez raison ce n’est pas tout à fait indissociable, bien vu!
Bonne semaine
Bonjour Mr Boss,
En lisant les articles du temps passé, je pensais aux sketchs de ce grand magicien des mots qu’était feu-Raymond Devos.
Déjà un siècle passé depuis cette immonde boucherie. Un coup de révolver qui a tué des millions d’hommes. Et ça continue…
« La der des der » qu’ils disaient…
Bon WE. Peter’.
Hello Peter,
Ah Devos, c’était vraiment un grand équilibriste sur le vocabulaire, jamais il ne se cassait la gueule. J’adore.
Bonne semaine