Nous allons encore explorer des choses pas très connues, mais sous un angle un peu international, dans des styles un peu différents, mais tous années 60.
Chanson morbide, mais excellente pour planer un peu, the Evil, un groupe de Floride qui n’a une discographie fleuve, mais que des bons titres,
Les mêmes avec leur plus fameux titre, un titre endiablé et un son comme on aimerait bien en trouver dans le rap, enfin on peut toujours rêver.
Passons en Angleterre, avec un titre pour le moins charmant et aussi une musique pour rêver
Un 45 tours de ce groupe anglais peut atteindre plus de 700 euros aux enchères. Regardez dans votre cave on sait jamais…
En 1969, les Zombies sont séparés. Le chanteur du groupe Colin Blunstone sous le nom de Neil MacArthur reprend dans une version popisée leur fameux hit « She’s Not There ». Il en enregistre une version en anglais et une en italien en reprenant les paroles de la version qu’avait enregistré notre Noel Deschamps national pour tenter de percer sur le marché italien.
C’est bien connu nos yéyés français pillaient les répertoires anglo-saxons pour trouver matière è chansons. On collait des parole françaises et c’était parti! Il y en a un ou deux qui faisaient preuve d’un peu plus d’originalité en reprenant des titres moins conventionnels. C’est le cas de Claude Righi, qui aura une tube un plus tard avec un slow « Elle » que l’on entendait dans toutes les boîtes à tubes (J’ai lu cette phrase dans un livre). Bien plus intéressant ivi, où il reprend « I Got My Mojo Working » de Muddy Waters devenu « Laissez-Moi Seul ».
Un très bon Ronnie Bird en anglais
Les Sinners, groupe canadien, enregistrent en 1966 ceci
Les Outsiders, groupe hollandais, très dans le style des Pretty Things
En Suède, les Hootenanny Singers sont très populaires. Pour l’histoire, si vous êtes attentif, vous reconnaîtrez un des futurs membres d’Abba. La chanson qu’il interprètent est extraite d’un film et fut reprise en France par les Célibataires « Ecoute »
Même exercice avec les Hep Stars, vous retrouverez l’autre élément masculin d’Abba (à l’orgue). Par ailleurs, les Hep Stars étaient plutôt bons dans les covers, comme cette reprise assez remuante d’un titre bien connu des fans des Who ou des Kinks.
Les Anglais partent rencontrer le succès en Finlande (et en Italie). C’est le cas des Renegades avec une reprise assez personnelle du titre des Sorrows « Take A Heart ». C’est du vrai live, très proche de la version studio.