Musique qui ne doit rien au fast food

Entre 1966 et 1968, la vague garage punk et psychédélique déferle sur les USA. Entre groupe très connus et moins connus, quelques exemples de cette mise au pas musicale. Quand j’écoute cela, on comprendra que je trouve la musique moderne bien pauvre. Ce n’est pas être réactionnaire, mais juste constater une vérité.

Les 13th Floor Elevators a publié en 1966, ce qui restera l’un des plus beaux albums de musique psychédélique jamais publiés, on se demande où ils ont été chercher tout ça. Sûrement pas en suçant des malabars, si vous voyez ce que je veux dire. Et pourtant que c’est beau !

Les Electric Prunes ou comment donner un air psychédélique à une chanson qui ne l’est pas du tout à l’origine.

Les Doors savaient aussi créer de belles ambiances et cela traverse bien le temps.

Les Byrds, les bases de leur folk mélangées à quelques épices psychédéliques.

Les Beau Brummels s’essayèrent aussi à quelques incursions dans le psychédélique, une de leurs belles tentatives.

Les Vegtables, du côté de San Francisco vers 1967, ambiance garantie.

Les Blues Magoos, et la face B de leur hit « We Ain’t Got Nothin Yet ».

Une grosse référence en matière de psyché garage US, les Seeds, un extrait de l’album « Web Of Sound ».

Chocolate Watch Band, et une délicieuse barre de chocolat à consommer sans modération.

Les Shadows Of Knight, un psyché garage au top.

The Boss Tweeds, les moins connus de la série, mais quel titre !

Strawberry Alarm Clock groupe à tendance psychédélique qui eut un hit en 1967 « Incense And Peppermints » sortit dans la foulée un album assez bien torché dont voici un des plus bel extrait « The World’s On Fire »