En passant

Bas nylons et un célèbre barbu vu d’ailleurs

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Le fameux et énigmatique Landru a fait couler beaucoup d’encre, c’est le moins que l’on puisse dire. Les affaires criminelles ont toujours passionné les foules, de la concierge aux conversations de bistrot, chacun à son avis. Après la guerre 14-18 quand éclata l’affaire, tous les regards se tournent vers Paris. Il est de bon ton de trouver le personnage odieux, mais dans le secret des pensées, il n’en va pas toujours ainsi. Certains en mal d’expériences enchanteresses avec la femme, le considèrent comme un héros. Il se trouva quand même 4000 âmes qui votèrent pour lui aux élections qui se déroulèrent lors de l’affaire. Même en regard des médias assez dispendieux de l’époque, il n’y a guère que la presse qui peut relier les faits auprès du public, tout le monde avait fait sa connaissance. Sorte de feuilleton, ni radiophonique, ni télévisé, tout le monde ou presque avait envie de connaître un nouvel épisode de l’histoire. J’ai déjà parlé de lui ailleurs, mais si je reviens sur cette histoire, c’est pour l’aborder un peu d’une autre manière. J’ai bien entendu relu la presse de l’époque, mais j’en ai extrait les commentaires d’un chroniqueur qui voit la chose avec ses yeux. Je considère qu’une presse bien démocrate doit donner la parole à ses lecteurs et faire appel à un ou des éditorialistes éclairés, chose qui manque cruellement dans les feuilles de choux d’aujourd’hui.

Voici ces chroniques parues sur un journal local et les diverses réflexions que l’affaire inspira à celui qui signait sous le pseudonyme de Margillac entre fin 1920 et 1921. A la fin, vous trouverez un article marrant qui découle de cette histoire, mais qui prend une saveur particulière quand on sait que c’est peut-être un journaliste qui prétendait avoir un avis de « spécialiste » sur Landru et ses victimes.

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Et pour terminer, lisez cet article, tout le monde n’est pas Landru qui veut.

Sources Gallica, BNP, DP