Je ne sais pas ce que vous considérez comme étant les inventions les plus significatives de l’histoire de l’humanité. Certaines relèvent d’un côté utile et pratique, voire indispensable. D’autres sont plus futiles, mais permirent une évolution considérable dans la connaissance et le domaine culturel. De ce point de vue, même si on peut vivre sans, la photographie est un apport gigantesque qui permet de soumettre de manière indélébile les limbes d’un moment quelconque dans la mémoire des hommes. Imaginez qu’elle serait notre vision de l’histoire si la photographie avait existé à la cour de Louis XIV. Il s’en faudra encore de plus de 100 ans avant que cela ne devienne une réalité. J’ai toujours considéré une photo sous deux aspects, un voyage dans le temps qui rencontre un moment d’éternité. Sans doute ceux qui s’adonnèrent à cette passion au 19ème siècle pensaient comme moi, mais un peu à l’envers, fixons le présent pour le futur. Par la grâce d’Internet, cette machine qui remplace un peu Dieu pour certains, il est aisé de se perdre dans les dédales du temps et aller frapper à des portes qui sont closes depuis longtemps, de voir des visages qui ne sont plus que poussières aujourd’hui, mais est-on vraiment complètement mort quand quelqu’un pense à vous ?
Fort de ces paroles, je suis aller en rechercher une douzaine qui furent prises entre 1850 et 1860. Visages, lieux connus ou inconnus, ils voyagent dans le temps.
Une assemblée de nobles anglais assistant à la mise à l’eau d’un bateau sur un chantier londonien.
Martin Van Buren, 8ème président des Etats-Unis.
Un couple avec un enfant posant devant les chutes du Niagara.
Marché public à Boston.
Jerusalem
Un chantier industriel de construction navale à Londres.
Morlaix, qui de Tréguier
Napoléon III, empereur de France.
Paris la Seine et l’île de la Cité.
Pierre Clément Eugène Pelletan, écrivain, journaliste, homme politique.
Une jeune fille hollandaise.
La reine Victoria et sa suite à une exposition d’art à Manchester.
Sources DP