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Un petit voyage dans l’humour. Le Clou, sorte d’ancêtre de Franc-Rire ou Blagues proposait de faire rire à la Belle Epoque. IL faut bien se figurer que le rire n’était pas tout à fait le même qu’aujourd’hui, ou du moins les faits qui pouvaient faire rire. Mais on peut remarquer que certaines blagues pourraient très bien être racontées aujourd’hui, l’histoire du poisson pas frais est un exemple facilement transposable en 2019, il y a toujours du poisson pas frais au menu des restaurants. Les petites mésententes dans le couple ont un passé, un présent, et l’avenir ne nous en fera pas grâce, d’autant plus qu’il est maintenant encore moins nécessaire de se marier pour le faire. Le dessin sur les artistes serait bien plus obsolète, il y a longtemps que l’on ne se moque plus de l’excentricité des leur comportement ou de leur allure, c’est même le contraire. Je vous laisse les découvrir en vous rappelant que vous pouvez cliquer les images pour une meilleure vue.
Sources, Gallica, BNP, DP
Bonjour M. Boss,
Merci pour ce bon moment d’humour, et comme on dit souvent : on peut rire de tout mais pas avec tout le monde, ou n’importe qui comme disait Pierre Desproges !
malgré ça c’est une phrase qu’on lui a reproché car elle peut être employée à contresens pour justifier des blagues sexistes ou racistes , oui on peut chercher le mal partout…….
Bonne fin de semaine
cooldan
Hello Cooldan,
Je sais par expérience que l’on peut plus facilement désarçonner quelqu’un qui vous emm… avec quelque chose de drôle, en lieu et place de l’agressivité. Une fois j’étais sur un escalier roulant dans un magasin plein de monde. Alors que je me préparais à allumer une cigarette, un bonhomme à qui je n’avais rien demandé me dit . « fume, fume, tu tousseras moins. » Je l’ai regardé et je lui ai dit : « le tabac fait moins de dégâts que la connerie ». Tout ceux qui étaient sur l’escalier se sont mis à rire et le bonhomme s’est trouvé très con.
Bon weekend
Bonjour Messieurs,
En effet, il vaut mieux jouer de la dérision dans certaines situations du quotidien.
On retourne le « compliment » à son auteur qui cherche à vous blesser.
Un effet stylistique très prisé par certains humoristes , en particulier Raymond Devos.
Dans la presse grand public du début du XXè. siècle, ce sont surtout les travers de la vie mondaine et les grandes institutions qui sont visées. Une manière pour le petit peuple de « tutoyer les grands » et de brocarder méchamment leurs manies.
Le magazine « L’Assiette au beurre » en a fait souvent ses choux gras, notamment au moment où le premier conflit mondial fourbissait, hélàs, ses premières armes.
La caricature des diplomates et des souverains était sa matière première.
L’ère des imitateurs n’avait pas encore sonné. Seuls quelques ténors du pamphlets s’exerçaient dans les cabarets tout au plus.
Merci pour ces mini-trésors, enfouis dans la lointaine mémoire collective.
Bon W-E. Peter.
Re-bonjour….
Sur la quatrième photo, n’est-ce pas la célèbre « Reine des Pin-up », Betty Page en mauvaise posture ? Elle travaillait alors dans les années 1950 avec le photographe Irving Klaw qui lui faisait jouer des saynètes dont celle ci faisait partie. J’ignore si cette dame est toujours vivante…
En 2018, ARTE a diffusé je crois un documentaire qui retraçait sa vie privée et sa carrière de mannequin. Intéressant.
Peter.
Hello Peter,
Oui c’est probablement Betty Page, du moins cela lui ressemble. Elle est décédée en 2008 à l’âge de 85 ans. Elle était, semble-t-il, dans un triste état mental, elle séjourna dans un asile psychiatrique pour tentative de meurtre après un jugement où elle fut déclarée irresponsable, On est loin de l’icône qu’elle fut.
Bonne semaine