Bas nylons, tout le jour et toute la nuit.

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Avoir dans un groupe un membre efficient comme compositeur, peut se révéler très efficace, surtout s’il est de premier plan. Les groupes qui peuvent prétendre à pareille honneur ne sont pas légions, encore plus si la plupart de ses compositions deviennent des classiques. Dans les sixties, un dépasse les autres, il est même titré comme musicien anglais ayant eu le plus d’entrées dans le hit parade anglais, catégorie compositeurs solitaires. Il s’agit de Ray Davies, bien entendu membre des Kinks. Pour sûr, ils n’eurent jamais la même aura que les Beatles ou les Rolling Stones, mais ils n’ont rien à envier à leur rivaux. A travers ses compositions on voit aisément l’évolution de Ray Davies dans sa musique. Au début, c’est très dérivé du rock and roll et assez brut, ce sont en fait des histoires d’amour assez banales au niveau des paroles. Puis le vent tourne, il se fait observateur de la société, on y retrouve  des thèmes comme la flemme, la mode, la vie trépidante des villes, les endroits sombres. Les musiques sont aussi plus fouillées sans toutefois faire appel à des orchestrations grandiloquentes. Nous allons explorer l’une de ces merveilles du début qui a flatté des millions d’oreilles « All Day And All Of The Night ». Chronologiquement c’est leur quatrième single et le deuxième hit. Il est bâti sur les mêmes bases que le précédent, pas très différent dans le son, ce qui fit dire à quelques critiques de l’époque qu’il n’était pas très nouveau. Mais il connut un succès égal et dans les titres de la première époque, ce sont les plus revisités.

L’original, 1964.

En live, même année.

Sans doute la première reprise. Ici les Jaybirds sur disques Embassy. Ce label avait l’habitude de produire des singles qui regroupaient deux hits du moment repris par des artistes obscurs. Mais ce qui est merveilleux ici, c’est que ce groupe obscur n’est autre que les futurs Ten Years After sans l’organiste. Aussi de 1964.

On reconnait assez bien Leo Lyons à gauche et Alvin Lee au centre.

La version française des Lionceaux « Le Jour, La Nuit, Le Jour » pas toujours très percutants dans leurs reprises, mais celle-là est assez réussie.

Probablement la première cover américaine par les Kinkerbockers, c’était avant leur fameux « Lies ».

Mexique, Los Yaki,  assez endiablé, 1965.

The Remains USA, enregistré en 1965, une belle version qui ne sortira qu’en 1983. Le groupe fit l’ouverture des Beatles à Boston en 1965.

Larry Page Orchestra, le producteur des Troggs enregistra un album de reprises des Kinks.

Pour l’Italie I Ragazzi Del Sole, 1966.

The Stranglers,1987.

Quiet Riot, 1995.

Status Quo, 2003

Les terribles, autre version française, 2005.

Les Scorpions en live, 2011.

Ray Davies solo au Jools’ Annual Hootenanny, 2014.

Pour leur introduction dans le « Rock And Roll Hall Of Fame » en 1995, les Kinks de l’époque surtout Ray et Dave Davies.

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2 réflexions sur “Bas nylons, tout le jour et toute la nuit.

  1. Bonjour M. Boss,
    Une chanson qui peut s’adapter à toutes les sauces, et plus particulièrement je trouve à la sauce Hard ….Bonne semaine
    cooldan

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