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Les magazines de mode existent depuis longtemps, presque depuis que l’imprimerie existe, du moins celle à grand tirage. Nettement moins courants sont les magazines de mode destiné à l’homme. Ils existent pourtant, j’en ai même retrouvé un datant de 1920. On y parle d’hommes et si la présence féminine existe dans ses pages, c’est plus dans un esprit de séduction et de l’art qui en découle ou alors purement anecdotique. Disons-le d’entrée ce genre de magazine ne pouvait s’adresser qu’à un homme issu d’une certaine société possédant quelques biens. Le contenu est avant tout destiné au maniement de l’élégance vestimentaire pour l’homme qui se promène dans la rue ou lors d’une soirée où tout le monde ne fréquente pas les bals populaires de Montmartre tel un habitué en arborant une casquette. Il se veut aussi didactique et ne manque pas d’humour involontaire et prodiguant quelques conseils pour certaines situations dans lequel ce bon bourgeois pourrait être confronté par la force des choses, c’est à dire l’homme du peuple venu réparer un interrupteur défectueux. Quelle attitude adopter pour ne pas être condescendant et instaurer un climat de confiance entre les deux parties? C’est vrai, on ne sait jamais, on peut encore avoir besoin de lui une prochaines fois. Et même entre deux personnes issues d’un monde différent, il peut s’établir une certaine complicité. Vous lirez cela en feuilletant les pages que j’ai sélectionnées. J’ai respecté le format original en gardant les pages entières, la présentation s’y prêtant. En cliquant sur la page vous pourrez l’obtenir dans son format d’origine. Vous aurez également un aperçu d’une certaine manière de s’habiller il y a 100 ans et qui ne manque pas d’un certain charme.
Source Gallica, BNP. DP
Bonjour M. Boss,
On parlait à cette époque de savoir vivre, à notre époque on en est même plus là, , car la condition sine qua non serai déjà le respect d’autrui qui existe de moins en moins …comment vivront les générations futures ? le retour vers le passé que vous nous faites vivre avec ces revues anciennes nous montre bien cette évolution.
bonne fin de semaine
cooldan
Hello Cooldan,
La pire des choses actuellement est l’ individualisme, beaucoup de gens su foutent complètement de l’autre.C’est facile quand on est jeune de mépriser, on est facilement le roi du monde. Mais toutes mes expériences personnelles montrent que l’avenir se prépare avant, un jour ou l’autre on a besoin de quelqu’un, même d’un plus con que soi. Où j’habite, il y a un nonagénaire encore très alerte et nos portes sont ouvertes pour l’autre, on s’échange des petits riens qui chauffent le coeur. quelle belle expérience !
Bon week-end
Bonjour Messieurs,
C’est amusant de connaitre le point de vue des générations antérieures en matière de savoir-vivre en société. Les générations se succèdent et parfois ne se ressemblent pas. Chaque famille essaie toujours de transmettre à chacun de ses descendants des valeurs de travail, de politesse, d’obéissance et toutes celles qui font l’équilibre dans une société.
Les évènements influent sur ces valeurs également. Les guerres remettent beaucoup de choses en question. Ce qui était admis jusqu’alors est discuté, voire abandonné.
Le domaine de la mode, reflet de l’air du temps, donne aussi la mesure de ces changements. En particulier la mode féminine qui est revisitée après la 1GM.
Le style « Belle Epoque » disparaît peu à peu. Aux robes longues et corsetées succèdent des tenues plus « décontractées » qui marqueront un renouveau dans l’entre-deux guerre. La coiffure féminine évolue également : les lourdes chevelures raccourcissent en modèle plus masculin surnommée « A la garçonne ».
La styliste française Coco Chanel renouvelle l’ensemble deux-pièces de ville en créant le fameux « tailleur », qui sera adopté par les femmes aisées à travers le monde. Le second conflit mondial verra une certaine émancipation des femmes.
Leur présence à l’usine et en d’autres établissements nécessitera une adaptation de leur habillement , plus adéquat à leurs tâches au quotidien.
En 1947, le couturier français Christian Dior invente le tailleur « New Look » : jupe en « corolle » mi-longue et veste près du corps.
La France donne le ton en matière de mode et d’accessoires et reste l’inspiratrice d’une génération de créatrices et créateurs prometteurs…
Bon WE. Peter.
Hello Peter,
ma mère disait de mon père, que le jour où il y aurait le feu à la maison, il mettrait vite une cravate avant de se tailler. Je me souviens encore dans mon enfance d’avoir vu des gens à l’ancienne mode, notamment un notaire qui portait encore des lorgnons et des guêtres, on rigolait quand on le voyait passer. Mais il avait de la classe et cette classe allait jusque dans son langage, il parlait tout aussi élégamment, des mots pesés sans un mot plus haut que l’autre. Il levait son chapeau dans la rue pour saluer. Quand j’y pense, je me dis que c’était sans doute un notaire à qui l’on pouvait s’adresser en toute confiance. J’imagine l’éducation qu’il a reçue devait être de première. Il est mort depuis bien longtemps, mais je me souviens encore de lui.comme une référence question élégance.
Bon week-end
Bonsoir Mr Boss,
Le couvre-chef signe la tenue comme l’attitude, la personnalité.
Mais le classique restera toujours une marque de bon goût. C’était une autre époque où les bonnes manières comme l’on disait importaient beaucoup dans les relations aux autres. Les valeurs traditionnelles de travail, d’efforts et de respect avaient encore une grande signification. En cela, ça me rappelle ce que me disaient mes parents concernant l’éducation qu’ils avaient reçu chacun dans leur jeunesse, quelques années avant la 2GM.. Et l’attitude actuelle des gens et leurs façons de respecter leur entourage les horripilaient parfois. Et cela se comprenait aisément. « Il est plus facile de déplacer une montagne que changer l’esprit des gens » (proverbe asiatique). Tout est dit.
Bon WE. Peter.
Hello Peter,
Bah maintenant le travail, c’est pour les autres et le respect connais pas !
Bonne semaine