En passant

Bas nylons et effeuillons un magazine

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Allons nous promener encore une fois dans la revue V, cet hebdomadaire de tendance plutôt culottée pour l’époque de l’après guerre, déculotté serait un terme plus approprié. Mais oui, on y pratique le rire, on y montre un peu l’érotisme, on s’intéresse à des histoires plus sérieuses. Il y aura de la boxe, des histoires de bateaux particuliers, des chasses aux trésors, un fantôme, des lettres sur une célèbre affaire et l’humour, d’après guerre bien sûr. Cliquer sur les images pour une meilleure vue.

Pour commencer un peu d’humour.

Marcel Cerdan n’a pas la plume facile, il réserve son écriture pour une certaine Edith Piaf, enfin plus pour très longtemps. Le titre de l’article est assez prémonitoire.

Marthe Richard n’a rien résolu.

Après la guerre, comme on s’emmerde un peu, alors on chasse le trésor.

Ca vous plairait de devenir un fantôme voyeur? Il y en a un un qui a peut-être trouvé le truc…

A, bagne de Cayenne, il y a eu quelques célébrités dont on se rappelle encore les noms aujourd’hui, Dreyfus, Papillon, mais aussi Guillaume Seznec, héros malheureux d’une affaire qui n’a jamais été vraiment éclaircie. Accusé d’un meurtre qu’il n’a jamais avoué, il tomba dans les pattes du célèbre Pierre Bonny, un policier trouble qui fut exécuté à la libération en remerciement des services rendus. A l’époque où parait le magazine, Seznec condamné en 1924, est à nouveau libre. Cayenne a fermé ses portes et il a bénéficié d’une remise de peine. Il mourra accidentellement en 1954. La magazine publie quelques lettres qu’il écrites depuis le bagne. Cette affaire suscite encore bien des passions. Plusieurs procès en réhabilitation ont tous été rejetés. Son petit-fils continue la lutte.

 

Pour terminer, encore de l’humour.

Sources Gallica, BNP, DP.