En passant

Bas Nylons, machaffiches et deux rigolos

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Retournons dans les affiches et changeons de thème en se posant des questions. Quels pouvaient être les désirs d’une ménagère en matière d’appareils utiles durant la seconde moitié du 19ème siècle ? Que proposait-on, à quel stade en était l’industrialisation de ces appareils, et où les fabriquait-on ? A travers quelques affiches, nous aurons quelques réponses. La machine à coudre est la plus représentée, à part l’indispensable cuisinière pour la préparations des repas, elle pouvait sembler un secours bien utile en des temps où il fallait tenir un budget tirant vers l’économie. On peut penser que c’était déjà un produit d’un certain luxe, mais pas encore complètement inaccessible à un ménage qui pouvait compter sur des revenus réguliers. En comparant les marques, on peut déjà constater les promesses de la publicité, on vante le petit truc en plus, fabriquée dans un lieu qui devait déjà avoir une certaine réputation, un prix abordable, un prix glané dans un concours, une garantie, des offres de paiement échelonnées, le petit gadget qui la distingue des autres, ou simplement une description accrocheuse. Bref la publicité dans toute sa splendeur. Le reste vous le découvrirez en contemplant les affiches, et c’est le point commun, elles sont toutes splendides, toutes avant 1900. Cliquer sur l’image pour les voir en plus grand. A la suite quatre petites vidéos de deux célèbres rigolos.

Le duo le plus marrant d’une certaine époque, filmés lors de passages en Angleterre et à Paris, en fait le mince était natif d’Angleterre, on peut pas dire qu’ils tirent la gueule.

 

Source Gallica, BNP, DP