En passant

Bas nylons et mots à un croisement.

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Mots croisés

Une autre grille de mots croisés proposée par Peter Pan. Merci à lui. Vous pouvez agrandir l’image en cliquant dessus. Solutions tout en bas de la page, ainsi que des extraits de films concernant notre vedette mystérieuse.

Humour rétro

Le Cercle Rouge 1970

Un bout d’interview

Solution

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15 réflexions sur “Bas nylons et mots à un croisement.

  1. Bonjour à tous,
    Merci à nouveau pour ce mot fléché à Peter Pan , dans ces périodes moroses que l’on vit, ça fait toujours plaisir ..tout comme les Posts de M. Boss , la musique guérit pas mal de maux .
    Bon courage, prenez soin de vous
    cooldan

  2. Bonjour Mr Cooldan,

    Merci pour vos compliments. J’aime bien le cinéma, Moins le cinéma réalisé depuis vingt ans. Je reste fidèle aux classiques. Tenez Dimanche en huit une chaine a diffusé une version du « Crime de l’Orient Express » de 2017 avec Kenneth Branagh dans le rôle du détective belge Hercule Poirot (et à la réalisation). Personnellement, je préfère la version de 1974 de Sydney Lumet avec de grands acteurs et actrices (Bacall, Bergman, Connery, Finney…)malgré tout.
    Magnifique !
    Mais tous les goûts sont dans la nature…
    Bon WE. Peter.

  3. Bonsoir Mr Boss,

    Merci d’embellir avec toutes ces charmantes « belles plantes » une atmosphère plutôt sinistre… On oublie que le monde serait bien fade sans nos égales.
    Bon WE. Peter.

  4. Bonjour Mr Boss,

    Excellent choix.
    « Le cercle rouge » réunit deux grands acteurs : Delon et Bourvil.
    En 1970, Bourvil interprète alors son dernier grand rôle au cinéma puisqu’il nous quitte en septembre de la même année. Les derniers tournages furent éprouvants pour lui.
    Un autre film « l’Etalon » était prévu l’année suivante mais le sort en décida autrement. De même, Gérard Oury avait en projet le film  » La folie des grandeurs » sorti en 1971 et dans lequel on devait retrouver le duo De Funès- Bourvil .
    La disparition tragique de ce dernier obligea Oury à choisir Yves Montand pour le rôle de Blaz, le valet de Dom Salluste/ De Funès.
    Bourvil (André Raimbourg de son vrai nom) débuta comme comique troupier.
    Il débuta sa carrière au cinéma dans le film « Fortunat », en 1947, aux côtés de Michèle Morgan, qui joue une femme recherchée par la police allemande sous l’Occupation et que Bourvil parvient à cacher. En 1952, il tourne « le trou normand » avec la toute jeune Brigitte Bardot, dans une histoire d’héritage. Mais sa carrière prend un certain essor avec la tragi-comédie  » la Traversée de Paris » (en 1956). Il y donne la réplique à l’immense Jean Gabin et Louis de Funès, dont c’est le premier « grand » rôle. Personne n’a oublié la scène d’anthologie dans la cave de Jambier au « 45 rue Poliveau » où nos deux héros négocient le fret…
    Bref, une carrière prometteuse que l’on connaît. Dans l’ensemble Bourvil a souvent joué des rôles tragiques, émouvants, proches des larmes. Un grand comédien. Inoubliable, encore cinquante ans plus tard.
    Bon WE. Peter.

    • Hello Peter,
      Bourvil retrouvera Michèle Morgan dans « Le Miroir à deux faces » d’André Cayatte. avec Gérard Oury (acteur), Julien Carette, Ivan Desny, où il tient le rôle d’un assassin, un des quelques rôles antipathiques qu’il incarna. J’ai revu  » Le Trou normand » récemment, c’est assez drôle, mais pas exceptionnel et Brigitte Bardot est une ravissante petite pétasse sans cervelle.
      Je trouve que Bourvil est particulièrement intéressant quand il peut opposer son jeu face à un autre acteur d’une personnalité différente, comme c’est le cas dans « La Traversée de Paris ».. Dans ce dernier la scène dans le bistrot est succulente quand Gabin engueule les tenanciers.
      J’aime bien « Le Cercle Rouge », c’est un bon film qui tient en haleine, je dois l’avoir vu une dizaine de fois. Il y aussi un joli défilé de bons acteurs, ce qui ne gâte rien. Plus que les vedettes, je m’intéresse aux seconds rôles, je connais parfois leur filmographie mieux que celle des vedettes.
      Bon dimanche

  5. Bonsoir Mr Boss,

    C’est vrai : certains acteurs ont joué souvent les seconds rôles qui tenaient autant d’importance que les vedettes principales. Tel Jean Bouise entre autres.Et qui mettaient ainsi en valeur ces dernières. « Le cercle rouge » était l’un des films préférés de mon père avec aussi « Borsalino ».
    Ah oui : la fameuse scène du bistrot : Gabin : « Deux vins chauds ! – C’est l’heure que j’feeeerme ! – On veut du viiin chaud ! – Vous allez pas m’faire brûler mon gaz toute la nuit ! -Envoyez-en quat’ d’un coup et qu’on en finisse !…
    (…) – Gabin : « Cinquante ans chacun ! Cent ans pour les deux ! Cent ans de conn***** ! Mais vous allez pas changer d’gueule un jour, non ? Mais qu’est ce que vous êtes venu faire sur terre, Bon Dieu ! Vous n’avez pas honte d’exister ? Regardes-les, Martin : ils bougent même plus ! ». Etc…
    Toujours le même plaisir de revoir ces Inoubliables.
    Oui, Bourvil était en quelque sorte une force tranquille, sous un air de faux-naïf.
    Le tournage de « La cuisine au beurre » (1963) l’opposa à un autre « monstre sacré » : Fernandel. Qui se montra particulièrement odieux avec lui pendant le tournage et qui tentait toujours de ramener l’intérêt vers lui.
    Concernant le réalisateur André Cayatte, je n’ai vu que le film « Le verdict » (1974) avec la sublime Sophia Loren en mère possessive et Gabin dans le rôle du président du tribunal Le Guen. Ce film tragique est passé à la TV en 1983 ou 1984.
    On pourrait discuter des heures entières de cet « âge d’or »…. aujourd’hui révolu ?
    Bon WE. Peter.

    • Hello Peter,
      En effet je connais la polémique entre Gabin et Fernandel. Au niveau acteur, je pense que les deux sont de grands acteurs, mais à la décharge de Gabin, je trouve que les films dans lesquels il a tourné sont en sa faveur au niveau « grands films ». Sa filmographie des années 30 n’est pratiquement jalonnée que de chefs d’oeuvre. Rappelons aussi que pendant cette période, les acteurs marseillais étaient quasiment une « secte » à Paris, notamment grâce à la trilogie de Pagnol, ils se voyaient bien volontiers comme le seuls représentants du vrai cinéma français. Fernandel a quand même eu quelques beaux rôles dans quelques bons films, mais il a aussi tourné dans pas mal de films secondaires, passablement oubliés pour la plupart aujourd’hui, qu’il a quand même un peu sauvés par sa présence. On peut consulter sa filmographie et voir combien de films ne nous rappellent absolument rien. Je peux diviser la poire en deux, Fernandel excelle dans le comique, Gabin dans les rôles tragiques ou de personnages sérieux. Mais chacun a aussi tourné des rôles en opposition avec un certain bonheur.
      Je ne pense pas que l’âge est complètement oublié ou révolu, il a toujours ses adeptes. Pour moi, un vrai cinéphile doit avoir un peu tout exploré. Je n’en suis probablement qu’un demi, le cinéma depuis 1970 à quelques exceptions près, ne m’intéresse que peu. Par contre, ce qui est avant je connais plutôt bien. Honnêtement, je suis sûr que l’on est conditionné par le cinéma que l’on a vu enfant ou adolescent. Cette sensation de merveilleux qu’il a procuré devient un point de repère auquel on se réfère toujours par la suite. La grand problème du cinéma aujourd’hui, c’est qu’il doit absolument être rentable. Il y a bien certains films actuels qui m’intéresseraient (je lis toujours les chroniques du « Canard Enchaîné »), le problème c’est de les voir quand on n’habite pas une grande ville.
      Bonne semaine

  6. Bonjour Mr Boss,

    Je suis bien d’accord avec vous.
    Mes parents m’ont donné le goût du cinéma de leur époque entre 1945 et 1960 en gros. Mais le cinéma s’est encore enrichi après cette date et nos grands « monstres sacrés » ont tourné encore de grands rôles.
    Pour Gabin, côté comique, je retiens  » Archimède le clochard » où sa gouaille est un régal, mi-philosophe, mi- gentleman (la scène du restaurant) avec un Darry Cowl malicieux et bien sûr son co-locataire porté sur la bouteille : Julien Carette, qui achève le tableau. Un régal.
    Le cinéma d’aujourd’hui semble très « intellectuel », avec des sujets graves mais bon, au cinéma , j’y vais pour me détendre et pas revoir les problèmes du moment à l’écran. La réalité s’en charge…
    Oui, le cinéma comme la BD influence peu ou prou notre vision des choses et même adulte, on en garde aussi des traces. Vestiges de notre vécu.
    Amicalement. Peter.

    • Bonsoir Mr Boss,

      J’avais lu sur un magazine grand public, que la scène du squatt avec Gabin et Carette fut jouée plusieurs fois. En effet, Julien Carette (l’aubergiste Martin dans « l’Auberge Rouge ») était souvent ivre et Gabin lui avait interdit de boire une goutte d’alcool pour jouer. Mais Carette contourna le conseil et se fit apporter de l’alcool dans une théière !!! Bref, au final, Gabin décida alors de le faire jouer couché sur son matelas et la scène put être jouée en entier. Un film inoubliable.
      Amicalement. Peter.

      • Hello Peter,
        Carette était un excellent second rôle, c’est le type du titi parisien. Avec Raymond Bussières et quelques autres, ils ont une grands part dans la saveur d’un certain cinéma.
        Bonne semaine

  7. Hello Peter,
    Oui, le cinéma actuel a parfois un côté un peu rébarbatif car trop intellectuel. C’est un peu un tort, Chaplin pouvait faire passer de grands messages tout en faisant rire. Mais c’est vrai, pour moi le cinéma est avant tout une distraction, si je veux de l’intellect, je préfère potasser des bouquins, on y va selon son rythme.
     » Archimède le clochard » est excellent !
    Bonne semaine

  8. Bonsoir Mr Boss,

    Chaplin, quel génie ! Tous les sujets graves de son époque ont été la trame de ses films : La richesse avec « La ruée vers l’Or »,  » Les Temps modernes  » où la machine qui asservit l’Homme, » le Dictateur « pour dénoncer les régimes autoritaires, la peine capitale avec « Monsieur Verdoux » (1947)… Pour ne citer que les plus connus. En juillet-août 1985, la chaine FR3 avait rediffusé tous les grands chefs-d’oeuvre de Chaplin. Bien des réalisateurs se sont inspirés de lui. Un précurseur en la matière. Un par siècle, oserais-je dire !
    Amicalement. Peter.

    • Hello Peter,
      Le Dictateur reste un de mes films préférés, je l’ai vu je ne sais combien de fois, je pourrais le raconter par coeur. Il n’y pas de temps morts, les grandes scènes se suivent. Il parait qu’Hitler lui-même l’a vu une dizaine de fois, il avait sa propre salle de projection dans son nid d’aigle. C’est un des paradoxes du personnage, il semblerait qu’il savait être charmant avec les dames et n’était dénué d’humour.
      Chez Chaplin, il n’y a rien à jeter.
      Bonne semaine

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