En passant

Bas nylons et petit écran

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La télévision suisse romande a des archives qui foisonnent de petits reportages souvent très intéressants. On pourrait dire qu’elle fait sa propre cuisine en allant à la rencontre de l’actualité locale, mais peut aussi aller voir ailleurs et parfois loin. Elle diffuse une des émissions hebdomadaires couvrant la politique, les faits de société, les plus ancienne d’Europe, elle débuta en 1969 et existe toujours. En observant de plus près, on remarque que le ton employé est souvent discret, pas de grandes polémiques, on pose des questions, on écoute les réponses et on laisse le spectateur se faire sa propre opinion. On aimerait bien retrouver cette télévision aujourd’hui. Visionnons quelques reportages avec un petit commentaire de présentation.

En 1970, Bourvil sur le tournage du Mur de l’Atlantique.

1976, Roger Carel, sur le doublage et le cinéma.

1968, Gosciny et Uderzo. Astérix.

1966 – Petula Clark, interview et chanson de Gainsbourg.

Yul Brynner, à propos de ses activités  aux Nations Unies.

1970 – A cannes, à propos du film Les Choses de la vie.

1975 – Angela Davis, toujours un discours d’actualité, en français s’il vous plait !

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7 réflexions sur “Bas nylons et petit écran

  1. Bonjour M. Boss,
    Tout à fait d’accord avec vous, on a perdu la télévision qui laisse parler les personnes interviewés …je ne supporte plus les émissions, pour en citer qu’une , celle de Laurent Ruquier ou les interviewés sont toujours coupés par des interventions des chroniqueurs pour faire le buzz, je ne supporte plus.
    Bonne fin de semaine
    cooldan

    • Hello Cooldan,
      La télévision c’est de la m… aujourd’hui. Les journaliste se prennent pour des penseurs, incapables d’avoir une opinion personnelle tant ils sont lobotomisés par leurs employeurs. Mais le grand problème c’est que les gens prennent cela pour la parole divine. Les réseaux sociaux permettent à n’importe quel guignol de se prendre pour un spécialiste, simplement parce qu’il a lu ceci ou cela à quelque part. Je lis uniquement la presse papier pluraliste, la presse d’opinion en particulier. Je m’estime bien informé sur tous les travers de ces braves politiciens en lisant Le Canard Enchaîné, et en plus c’est drôle. En plus il tape aussi bien à droite qu’à gauche. Je verrais bien une émission télévisée demandant aux politiciens d’expliquer ce que le journal dit d’eux.
      Bon week-end

  2. C’est sûr que ça a bien changé depuis ! J’ai bien aimé le reportage sur le festival de Cannes, Claude Sautet agacé par les questions, passant son temps à fumer, et Romy Shneider, qui a surement juste envie de partir et est tellement touchante et si belle, quelle classe ! Bref, ça change des mises en scènes actuelles ! Merci pour ce partage

    • Bonjour Agnès,
      Vous avez bien raison. C’est toute une époque bien différente de celle d’aujourd’hui et je puis en parler en connaissance de cause pour avoir pu comparer. Un des grands défauts actuels, il y a une multitude de médias, à 3 ou 4% d’audience, qui racontent tout et surtout n’importe quoi. en mettant en avant les avis de n’importe qui, pourvu que cela plaise aux actionnaires et à l’employeur. Combien de fois avons nous vu un média sortir une grosse connerie, immédiatement reprise par les autres sans en vérifier la source.
      Merci de votre passage et excellent week-end

  3. Bonjour Agnès, bonjour Mr Boss,

    Je suis bien d’accord avec vous. La télé de Papa n’est plus ce qu’elle était.
    Seulement trois chaines jusqu’en 1984. Les programmes débutaient vers 11 h ou midi (Midi-Première) et se terminaient vers minuit maximum. Programmes qui se voulaient culturels et variés. Les infos se limitaient aux journaux télévisés. Et puis basta. Pas de matraquage médiatique à tout va.
    La téléréalité telle que maintenant n’existait presque pas. En revanche, débats et émissions politiques apparaissaient selon les échéances du moment.
    Les artistes se pressaient aux émissions du samedi soir que ce soit les Carpentier ou Drucker. Un régal pour le grand public.
    Aujourd’hui, ils se montrent dans ces émissions invités par des animateurs où l’on a l’impression qu’ils sont en panne de talent et se raccrochent à celles-ci pour regagner la faveur du public. C’en est presque ridicule humainement parlant. Personnellement, aucun intérêt.
    Les médias d’information générale flanquent parfois la pagaille et ravivent les rancœur quelquefois. Avant de prendre la parole, toujours vérifier ses sources. C’est une des choses importantes qu’on nous apprend dans notre formation de documentalistes.
    Et merci surtout pour ces « pépites » insoupçonnées. De grands artistes pour de grandes causes. Leur notoriété font avancer les causes quelles qu’elles soient.
    Evidemment, ma passion du cinéma retient entre autre « l’exercice polyglotte » (rires) de Mr Carel. Il a doublé la voix du comique Benny Hill qu’il avait rencontré à Paris quelques années avant que ce dernier nous quitte en 1992.
    Merci également aussi pour ces charmantes demoiselles légèrement vêtues. Elles sont le soleil de l’existence en ces temps assombris.
    Bon WE. Peter.

    • Hello Peter,
      Ce que j’apprécie surtout , c’est de mettre à disposition ces archives pour le public. L’ INA a aussi fait du bon travail dans ce sens, la seule petite différence, c’est qu’il faut être abonné pour voir certains contenus, mais la somme est relativement modeste avec un abonnement. Les Américains sont très en avance dans le domaine, les universités font un gigantesque travail d’archivage. Il y a aussi une certaine liberté concernant le droits d’auteur. Des choses qui sont encore sous copyright chez nous sont libres de droits chez eux. Quelques exemples, une certaine catégorie de choses est considérée comme libre de droits si publié avant 1975, et dont l’ayant droit n’a pas renouvelé le copyright..Une chose à laquelle les Américains tiennent beaucoup, c’est ce qui est considéré à but éducatif. Ce qui a été édité par le passé, un livre devenu épuisé par exemple, et qui n’est pas réédité sont souvent mis en ligne sur des sites au nom de ce droit à l’éducation. Ils considèrent que le fait qu’il soit inaccessible par un moyen quelconque, contrevient à ce droit à l’éducation. Il y a en cours des procès enter éditeurs et les sites qui les mettent en ligne, mais les éditeurs ne sont pas sûrs de gagner, la justice américaine est assez intraitable sur ce point. Le balance entre les deux est assez ténue, ou ils les mettent en ligne eux-mêmes, quitte à faire payer pour y accéder, ou ils ne le font pas, dans ce cas des autres prennent le relais. Mettre en ligne est un gros travail et ce n’est pas forcément gagnant pour l’éditeur si juste quelques personnes achètent ce droit de vision. En bref, ils doivent être visibles.
      Pour les choses plus récentes, il y a le droit dit de « fair use », on peut mettre quelque chose en ligne, mais pas sur un site payant, à titre éducatif justement.
      Il y a aussi une astuce, des choses qui seraient encore soumises à droit en France, mais qui sont libres aux USA,.dans ce cas l’astuce consiste à les héberger sur un site américain, dans ce cas c’est le droit américain qui s’impose. Il y a peu de chances pour qu’ils bougent le petit doigt sur ce genre de déclaration. C’est un peu comme si vous planquiez votre pognon dans un paradis fiscal. Mais il faut se gaffer, car les USA fonctionnent avec le « Digital Millennium Copyright Act « , c’est un organisme qui protège le droit d’auteur effectif. Si vous piquez et publiez une photo soumise à droit d’auteur et que l’ayant droit vous signale en ligne via cet acte, vous pouvez avoir de gros ennuis. Si le détenteur veut vous attaquer en justice c’est son droit et il peut vous assigner à d’énormes sommes d’argent comme indemnité, il n’y a quasiment pas de limites aux USA dans ce domaine. C’est à vous de prouver qu’il a tort et de vous défendre. Le fait d’habiter ailleurs ne vous protège pas, il peut vous attaquer via des avocats dans un autre pays. Mais il peut aussi ne rien faire, considérer que la photo retirée suffit comme résultat. Des sites pornographiques américains fonctionnent ainsi, ils recherchent des internautes qui volent leur photos pour le publier ailleurs et bang, ils sévissent! C’est d’autant plus facile que les photos peuvent avoir un code ou une image cachée invisible pour l’internaute..C’est très facile a retrouver via un moteur de recherche. J’ai lu qu’un site porno se faisait tous les ans des millions de dollars via ce procédé. Bien entendu ce sont toujours des photos récentes sur lesquelles ils peuvent prétendre avoir des droits. Les vieilles photos de pin-ups des années 40 ou 50 n’entrent pas dans cette catégorie..
      En résumé, il y a beaucoup de choses librement disponibles sur la Toile, mais on ne peut pas toujours se servir librement. Vous pouvez publier une pochette de disques, même récente, sans autre, ou parler d’un livre en mettant la couverture en illustration, tout cela est considéré comme un emploi normal. De même les clips Youtube sont autorisés en partage, de toute manière si vous regardez un clip sur mon blog, en fait c’est comme si vous le regardiez sur Youtube, ce n’est rien qu’un lien illustré. La vision sera comptabilisée par leur site pour l’éventuelle redistribution des droits. J’ai surtout étudié cela par rapport à mon blog.
      Bon dimanche.

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