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Restons comme dans les chapitres précédents avec l’exploration du label français Eva. Un second volume de compilation est consacré à la Louisiane. Ce volume contient plusieurs titres devenus des classiques du garage.
The Bad Roads – Too Bad.
The Bad Roads – Blue Girl. Grand Classique.
The Persins Market – Flash In The Pan.
Playgue – I Gotta Be Goin’. Superbe titre très garage.
Bad Boy – Love.
Ron Fray & The Countdowns – No. More.
The Gaunga Dyns – Stick With Her.
The Gaunga Dyns – No One Cares.
One Way Street – Tears In My Eyes.
One Way Street – I See The Light. Titre qui n’a rien à voir avec celui des Five Americans.
The Surrealistic Pillar – I Like Girls. Devenu également un grand classique, notamment via la version de Plan 9.
The Bad Roads – Till The End Of The Day. C’est bien entendu une reprise des Kinks.
Al Michael & The Medallions – I Wanna Talk To You.
The Moon Dawgs – Keep On Pushing.
Joe Derinda – Smokestack Lightning. Encore une reprise du titre de Howlin’ Wolf.
The Satans – Makin’ Deals. Autre grand classique du genre.
The Satans – Lines And Squares.
Gary Farr and the T-Bones est un autre de ces groupes britanniques inspirés du R&B du milieu des années 60 qui a été passablement négligé. Dirigé par feu Gary Farr, cette formation du Sussex ne disposait pas d’un catalogue d’enregistrements très étendu, un EP anglais et une poignée de 45 tours, et le fameux EP en France sur Riviera, qui montre par erreur les Yardbirds sur la pochette. Leur courte carrière est assez éloquente, tout comme la liste des membres
Né et élevé à Worthing, dans le Sussex, Gary Farr était le fils du champion de boxe britannique Tommy Farr. Il s’intéressait peu à la boxe, mais un emploi dans le club de jazz de ses sœurs à Londres l’a aidé à décider d’une carrière musicale. Comme la moitié de l’Angleterre, Farr décide que son avenir réside dans la formation d’un groupe de R&B. Sous le nom de Gary Farr & The T-Bones, ce groupe s’est réuni au début de l’année 1964, mettant en valeur les talents de l’ancien guitariste rythmique des Giants, Andy McKechnie, du bassiste Stuart Parks, du batteur Andy Steele et du guitariste principal Winston « Vince » Whetherall, sans oublier un vertain Keith Emerson qui passa brièvement dans le groupe. Quand Giorgio Gomelsky se sentit pousser des ailes avec le succès des Yardbirds, il s’occupa du groupe en le mettant comme résident dans le fameux club londonien, le Crawdaddy. Contrat avec Columbia et publication de plusieurs 45 tours. Il réussit nettement moins bien avec eux, mais le groupe est bien dans cette agréable lignée qui popularisa le blues en Angleterre en y ajoutant une petite touche nouvelle. Faisant suite à une compilation par Charly en 1977 plus minimaliste, Eva remet la compresse avec un album un peu plus expansif. En voici quelques extraits, titres publiés en 1964 – 65.
Get The Money. Un arrangement sur un titre de Mongo Santamaria. Il existe en deux versions différentes. l’une où l’on entend un fond vocal en espagnol, c’est celle que l’on trouve sur le EP anglais de 1965. Les rééditions présentent ce titre sans ce vocal, bien que le reste soit identique. C’est la première que je vous propose.
EP – Columbia UK 1965.
Un souvenir particulier pour moi, ce fut un de mes tout premiers disques.
Deed And Deed I Do. Reprise de Bo Diddley.
I’m Louisiana Red. Reprise du bluesman du même nom.
Jumpback. Reprise de Rufus Thomas.
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Quit Teasing Me Baby (Got Love If You Want It). De Slim Harpo.
I Feel Alright – Un pseudo original.
How Many More Times. De Willie Dixon, sera « pompé » par Led Zeppelin.
You Don’t Love Me – Un original.
Oh Baby Baby. Un original du groupe.
See See Dider. Un traditionnel popularisé par Ma Rainey en 1924.
Dearest Darling – Reprise de Bo Diddley.
Hamish’s Express Relief. Un original et un clin d’oeil à Hamish Grimes, l’un des piliers et dessinateur d’affiches du Crawdaddy.
Give All She’s Got. Composition du célèbre Barry Mason, une tentative de quelque chose plus commercial.
Won’t You Give Him One More Chance. De Salomon Burke, autre tentative commerciale, ce titre fut aussi exploité par les Fortunes.
Document.
Le groupe à la tv française, Chris Barber avec Gary Farr et les T-Bones, Gary Farr au chant et Keith Emerson à l’orgue.
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Bonjour M. Boss,
Je m’étais jamais posé la question pour How Many More Times pompé par Led Zeppelin !…..Gary Farr and the t. Bones …je connaissais et j’ai toujours aimé , malgré leur courte carrière
Bonne semaine
cooldan
Hello Cooldan,
Led Zep a souvent été accusé de plagiat. La cas le plus célèbre est « Whole Lotta Love » « emprunté » à You Need Love » de Muddy Waters, dont ils s’étaient pas mal inspiré de la reprise des Small Faces de 1965. Page a certainement été un excellent guitariste, mais la composition a sans doute été un ce ces lacunes,
Bonne semaine