La sélection du jour., tout droit sortie du labyrinthe mémoriel de mes errances musicales qui ne se veulent pas sectaires. Bon dimanche et bonne écoute.
John Cale – Carry On.
John Mayall & Eric Clapton – I’m Your Witchdoctor.
Beau Brummels – The Wolf Of Velvet Fortune.
The Zombies – Hang On To A Dream.
Dion – Hoochie Coochie Man.
Velvet Fogg – Lady Caroline.
Ginger Baker Trio – I Lukron.
Don Fardon – Indian Reservation.
Angelo Branduardi – Confessions d’un Malandrin.
Ram Jam – 404.
Donna Summer – I Need You.
Wallace Collection – Rêverie.
Les Croquants – Grand Jacques.
The Sensation – Black Eyed Woman.
Ohio Express – First Grade Reader.
Nino Ferrer – Fallen Angels.
Kraftwerk – Computer Love.
Rudy Benett (ex chanteur des Motions) – It’s Gone.
Deafruit – Indian Priest.
Michel Magne – Geneviève Et Renaud.
Bonus pour les amateurs de musique classique s’il y en a. Si ce n’est pas le cas, écoutez quand même. La musique classique ne rend pas sourd, il y a même de très belles choses. Quelques extraits d’une approche facile. J’ai une affection particulière pour les compositeurs russes, ils ont quelque chose dans leur musique qui n’appartient qu’à eux. En voici trois.
Khachaturian – Masquerade Suite.
Prokofiev – Danse Des Chevaliers (Romeo et Juliette)
Tchaikovsky – Lac Des Cygnes.
Bonus pour les amateurs de musique classique, ici médiévale, s’il y en a. Si ce n’est pas le cas, écoutez quand même. La musique médiévale ne rend pas sourd, il y a même de très belles choses. Je trouve cette musique absolument apaisante, si, si, essayez ! Cette musique est arrivée jusqu’à nous à travers les siècles par les troubadours et surtout ceux qui chantaient dans les cours royales. Elles sont souvent assez complexes au niveau vocal, il faut souvent une certaine maestria vocale pour les chanter, ce n’est pas accessible à tous. Par contre, l’écoute est ouvertes à tous. Je vous en propose trois avec un descriptif pour chacune.
Chanterai por mon corage, interprété par Studio der Frühen Musik – Une chanson du 12ème siècle qui parle des croisades. On connaît encore le nom du compositeur Guiot de Dijon. C’était le temps où on allait casser du Sarrazin « car felon sunt Sarrazin » comme il est dit dans la chanson. Les prétextes pour faire la guerre étaient faciles à trouver, mais c’était surtout la bonne excuse pour aller s’approprier les richesses d’autrui. Même si la chanson a un principe très discutable et guerrier, elle est une belle leçon culturelle au niveau du texte. Les paroles furent bien entendu écrites dans le français de l’époque, assez différent du notre, mais pas totalement incompréhensible. Vous verrez le texte original en haut de l’écran.
Pastourelle en un verger, interprété par Ars Antiqua De Paris. Ici on est plus dans la tradition de la musique que l’on pouvait entendre à la cour de Louis XIV et de celle du troubadour, de Couperin ou de Lully. C’est une anonyme du 16ème siècle, donc Henri IV aurait pu l’entendre.
El Rey De Francia, interprété par Maite Itoiz. C’est un chant séfarade assez connu encore de nos jours. Pour ceux qui ne savent pas qui sont les Séfarades, c’est un peuple juif qui vécut en Espagne jusqu’au temps de l’inquisition. On l’oublie souvent, mais l’Espagne fut au Moyen Age le carrefour d’un riche échange culturel entre chrétiens, juifs, et musulmans. Dans cette chanson interprétée en judéo espagnol, la langue des Séfarades, on perçoit nettement dans le chant l’influence arabe.
*****