Hunger! et leur unique album « Stricly From ». De la pop à la mode californienne enregistré et publié en 1969. Mélange de pop progressive et un zeste de psychédélique, c’est encore un album devenu mythique auprès de collectionneurs, comme la plupart de ceux qui avaient un petit air personnel et surtout publiés sur des labels très confidentiels. Une copie peut friser les 3000 dollars. C’est encore une bonne initiative du label Psycho qui le remit en vue en 1983, de manière parfaitement illégale d’ailleurs. Mais c’était sans doute le prix à payer pour que l’on se rappelle que ce groupe, qui se manifesta surtout pour avoir fait la première de groupes infiniment plus connus, a existé et enregistré une petite merveille entièrement composée de matériel original. On ne sait pas grand chose d’autre sur eux. C’est le genre de musique dont il faut écouter entièrement chaque titre et ne pas se contenter d’un écoute rapide des dix premières secondes. C’est assez musicalement hypnotique. Evidemment si vous êtes membre du fan club de Mireille Mathieu, là je ne peux rien pour vous.
Dans d’autres articles je vous présente des productions françaises qui eurent le privilège d’être publiés au format EP, c’est à dire quatre titres par disque, un phénomène typiquement français qui n’a pas vraiment un équivalent ailleurs pour les fifties et les sixties. Il en existe des milliers. Mais le 45 tours single existe aussi, souvent pressé en quantités moindre et surtout destiné à la promotion et pour les jukeboxes. Ceci perdura tout au long de la vogue du EP qui commença à décliner à partir de 1967. La publication en single devint la règle, sauf des exceptions de plus en pus rares. Pour certains artistes, ils sont devenus un objet de recherche par les collectionneurs, encore plus s’ils sont présentés dans une pochette avec une photo. les fans d’Hallyday connaissent bien la chose. Mais que ce soit avant, pendant, ou après 1967, quelques publications atteignent parfois de jolies sommes.
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Sans doute publié en France comme banc d’essai, ce single contient une erreur sur le nom de l’artiste. Le nom réel du groupe est Blonde On Blonde, mais il est publié sous le nom de Contrasts Blonde On Blonde, qui est le nom de l’album anglais dont il est extrait, par ailleurs un superbe album. Cela n’enlève au charme de ce single que je me souviens d’avoir entendu au Pop Club de José Arthur. Il mérite bien son bandeau de Pop Music sur la pochette. C’est un de mes classiques.
Blonde On Blonde – Pye Records – 45 PV 15325 – Publié en 1969. meilleure enchère sur Ebay 82 euros.
PERLES DE GARAGE HORS DU TEMPS
Une sélection de titres garage arbitraire.