En passant

Bas nylons, jupes et clés à molette

Volume 5 de la compilation « Girls In The Garage ». Il ne nécessite pas de commentaire particulier, ce sont tous des artistes peu connus ou carrément obscurs. A noter que la Linda Gail qui figure sur le disque n’est pas la soeur de Jerry Lee Lewis, Linda Gail Lewis. Il y a deux titres que je n’ai malheureusement pas trouvés. On fera sans, pas moyen de faire autrement.

MA SELECTION DE CET ALBUM

Tammy & The Sounds
Grèce, 1966

Tammy & The Sounds – Story Of A Tramp
The Majorettes – Let’s Do The Kangaroo
The Bermudas – Chu Sen Ling
The Occasionals – Sometimes
Bente Lind & The Lunicks – Goodbye, Jimmy, Goodbye
The Pussicats – Dressed In Black
The What Four – I’m Gonna Destroy That Boy
Linda Gayle – Maggie’s Farm
The Girls – Rocket For Girls
Stacy’s Fifth – This Thing
Jeff & The Atlantics – I’ll Find Him
Angel & The Devines – Octopus
The Electric Lollipop – Lightning Bug
Zuma – Night Of The Sadist

Garage Nouvelle Vague

Le mouvement garage engendré pendant les sixties n’est pas mort, sans qu’ils pullulent, il y a encore de nombreux artistes qui aiment reprendre ces chansons dans des versions carbones ou modernisées. En voici deux exemples.
Ce sont des reprises du groupe Human Expression, actif à Los Angeles en 19667/67.

Les Grecs de Unknown Passage et « Every Night »

Les Anglais de Hypnotic Eye – Readin’ Your Will

Dans d’autres articles je vous présente des productions françaises qui eurent le privilège d’être publiés au format EP, c’est à dire quatre titres par disque, un phénomène typiquement français qui n’a pas vraiment un équivalent ailleurs pour les fifties et les sixties. Il en existe des milliers. Mais le 45 tours single existe aussi, souvent pressé en quantités moindre et surtout destiné à la promotion et pour les jukeboxes. Ceci perdura tout au long de la vogue du EP qui commença à décliner à partir de 1967. La publication en single devint la règle, sauf des exceptions de plus en pus rares. Pour certains artistes, ils sont devenus un objet de recherche par les collectionneurs, encore plus s’ils sont présentés dans une pochette avec une photo. les fans d’Hallyday connaissent bien la chose. Mais que ce soit avant, pendant, ou après 1967, quelques publications atteignent parfois de jolies sommes.

A côté d’une vie très mouvementée, Jayne Mansfield fut aussi une chanteuse qui ne laissa pas des traces impérissables dans le showbiz, beaucoup moins que celles qui se rattachent au sex-symbol. De manière générale, elle fut plus cultivée que sa légende et ses multiples faits divers peuvent le faire penser, mais elle ne fit rien pour le changer. Une année avant (et aussi après) sa mort dans un accident de voiture, on publia ce 45 tours. Il est aujourd’hui recherché, un peu pour le lien qu’il a avec cette pulpeuse actrice, mais aussi parce qu’un certain Jimi Hendrix tenait la guitare. Il était alors un parfait inconnu. En 1964, elle eut même des supporters qui la voyaient comme comme future présidente des USA.

Jayne Mansfield – Decca – HL 80 065 – Publié en 1967, meilleure enchère sur Ebay 65 euros.