Volume 7 de « Girls In The Garage ». Cette compilation fait aussi le part belle aux inconnus. On peut noter quand même quelques noms qui le sont un peu moins. Les Tremolons, véritable girl group jouent ici un surf instrumental. Mais en changeant de nom en Luv’d Ones, elle seront un peu plus tard l’un des rares combos féminins du garage punk sixties qui aura une certaine renommée et qui entrera dans la légende avec les mouvements de revival. Il fait encore aujourd’hui partie de ceux dont on s’arrache les disques originaux. On retrouve également un duo Manuela et Drafi (Deutscher) qui furent deux chanteurs très populaires en Allemagne. Malgré tout ils sont pratiquement inconnus aux USA. Et nous retrouvons encore une fois Jacqueline Taïeb, mais cette fois-ci dans le version française de son succès « 7 Heures Du Matin ». C’est une des rares chanteuses françaises a être une sorte d’icône dans le style garage.
MA SELECTION DE CET ALBUM
The Pussycats – The Rider
USA – 1965
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The Nightingales – Private Party
Little Frankie – I’m Not Gonna Do It.
The Lawrence Comp – Moon Beams
The Weekends – Want You
Tammi and the Bachelors – My Summer Love
Nai Bonet – Jelly Belly
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The Uncalled Four – Come On Home
Lori Saunders – Out of Your Mind
The She’s – The Fool
Gayle Haness – Johnny Ander
Cidney Sza’Vee – Marianna
Manuela & Drafi – Take It Easy
Jacqueline Taïeb – 7h Du Matin
Sunday & The Menn – You Cheated
The Indigos – He’s Coming Home
The Honeybees – You Need Me
Dans d’autres articles je vous présente des productions françaises qui eurent le privilège d’être publiés au format EP, c’est à dire quatre titres par disque, un phénomène typiquement français qui n’a pas vraiment un équivalent ailleurs pour les fifties et les sixties. Il en existe des milliers. Mais le 45 tours single existe aussi, souvent pressé en quantités moindre et surtout destiné à la promotion et pour les jukeboxes. Ceci perdura tout au long de la vogue du EP qui commença à décliner à partir de 1967. La publication en single devint la règle, sauf des exceptions de plus en pus rares. Pour certains artistes, ils sont devenus un objet de recherche par les collectionneurs, encore plus s’ils sont présentés dans une pochette avec une photo. les fans d’Hallyday connaissent bien la chose. Mais que ce soit avant, pendant, ou après 1967, quelques publications atteignent parfois de jolies sommes.
Le concours de l’Eurovision a quelques passionnés qui collectionnent les disques des participants au concours avec les chansons sélectionnées. En plus de 60 ans cela en fait quand même un joli paquet. Pour les chansons les plus célèbres ou celles qui ont gagné le prix, cela ne pose pas un grand problème, on vous les donne presque. Plus on s’éloigne des premières place, plus cela devient difficile, encore plus pour un Norvégien qui cherche la sélection de l’Espagne qui a terminé à la 13ème place en 1962. Mais celui dont nous allons parler aujourd’hui est sans doute recherché pour un autre raison. Il s’agit du vainqueur de 1974 « Waterloo », pont de départ pour le groupe Abba d’une carrière internationale fructueuse. La pratique est assez courante, les artistes vainqueurs profitaient pour enregistrer des versions dans d’autres langues, afin de capitaliser leur succès. Abba le fit en anglais, en suédois, en allemand, et en français. Des fois cela marche, des fois moins. Pour Abba, disons que la version anglaise fut mille fois plus vendue que celle en français. Il en reste un petit single qui fait bien entendu l’objet de recherches, sans doute plus par les fans du groupe, que ceux de l’Eurovision. Pour moi, je n’ai acheté ni l’un, ni l’autre. De manière générale, les chansons de l’Eurovision avait la faculté de me casser les pompes. Ceci dit, je considère que ce que ce groupe a produit, c’est plutôt du travail qui frise la perfection, arrangements, vocaux, compositions, c’est redoutable d’efficacité. J’ai même entendu chanter Abba dans les écoles.
Abba – Vogue 45 X 3104 – Publié en 1974, meilleure enchère sur Ebay 150 euros.
Waterloo version Française
Gonna Sing You My Love Song
Garage Nouvelle Vague
Le mouvement garage engendré pendant les sixties n’est pas mort, sans qu’ils pullulent, il y a encore de nombreux artistes qui aiment reprendre ces chansons dans des versions carbones ou modernisées. En voici deux exemples.
Ce sont des reprises du groupe de Californie, The Chocolate Watch Band, fondé en 1965, encore actif aujourd’hui.
Les Irlandais de Undertones, dans une reprise de « Let’s Talk About Girls », l’un des plus célèbres titres de CWB.
Les Grecs de Psykicks reprennent le planant « Dark Side Of The Mushroom ».
Bonjour M. Boss,
Bien roulée nos girls, qu’elles soient en bas nylon (ce qui ne gâche rien) ou chanteuses ! on kiffe !
Il y a c’est vrai des collectionneurs de l’Eurovision, j’en fais pas parti , mais à tout point de vue, on ne peut pas dire qu’ABBA se soient moqués du monde, leurs hits sont toujours bien ficelés , et à force de diffusions, sont forcément dans nos têtes !
Bonne semaine
cooldan
Hello Cooldan,
En effet quelques bas nylons ne gâchent rien au contraire.
L’Eurovision je ne collectionne pas, si j’en ai quelques uns, c’est du pur hasard, des trucs achetés dans les puces. Je serais bien en mal du citer une chanson que j’aime parmi celles qui ont remporté le prix. La première dont je me souvienne c’est « Tom Pilipi » par Jacqueline Boyer, on nous la matraquait la radio. C’est quand même assez ringard en général.
Abba, il y en a 3 ou 4 que j’aime bien, sans aller jusqu’au culte. Je suis au pire honnête, c’est du bon travail et ces deux chanteuses ont plutôt des belles voix. Je dirais même qu’il y a un peu de magie pour que cela plaise à autant de monde. Mais à l’époque je me branchais plus sur la new wave ou la hard rock.
Bonne semaine