Ce volume douzième de « Girls In The Garage » n’a vraiment rien à voir avec le garage. Il s’agit tout au plus de yéyé et de variétés, avec un titre que l’on pourrait classer comme psychédélique. Il présente des chanteuses francophones dont certains noms ne nous sont pas inconnus, pour autant que l’on connaisse les sixties françaises. Il y a Evy qui connut un certain succès, mais encore plus quand elle devint une star disco è travers le groupe Belle Epoque et sa reprise de « Black Is Black » de Los Bravos. Annie Markan est une ancienne Gams, quatuor féminin qui eut un bon succès avec « Il A Le Truc ». On retrouve deux anciennes du même groupe juste après, Pascale et Suzie qui ont enregistré un truc publicitaire pour le chocolat Menier, croqué par tous les fans de Salut les Copains, du moins c’est ce qu’on essayait de nous faire avaler. Katty Line eut aussi un bref moment de notoriété en France, mais devint une vedette en Italie. Cela tourna assez mal pour elle, car avec son mari le fameux Kean Lean, producteur entre autres des Aiglons et de Larry Greco période EMI, ils furent victimes d’un grave accident de voiture dans lequel Lean perdit la vie. Après des mois d’hôpital, elle rentra en France et mit sa carrière en veilleuse, n’enregistrant plus qu’un disque en 1980. Elle apparaît sur cet album avec une reprise de « Bring A Little Lovin », un composition venue des Easybeats et popularisée par Los Bravos. Marjorie Noël fut également populaire et représenta même Monaco à l’Eurovision. Elle devient quasiment et brièvement une star au Japon, enregistrant également en japonais. Elle semble encore aujourd’hui populaire là-bas, sa discographie est assez conséquente. Elle fut aussi victime d’un accident de voiture qui lui laissa quelques séquelles. Elle abandonna la chanson, se maria, et mourut prématurément en 2000, âgée de 54 ans. Voilà pour les plus connues.
MA SELECTIONDE CET ALBUM
Charlotte Walters – Fleurs De Pavots Bleus
France 1969
Un titre assez étonnant
Les Chéries – Mais Qui Que Quoi Donc Où
Evy – Une Question Qui Se Pose
Tonia – Un Petit Rien
Les Princesses Oh ! Dis-Moi
Annie Markan – Fière Allure Et Cheveux Longs
Pascale Et Suzie – Le Rendez-Vous Menier
Natalie Rogen - Mister A Gogo
Christie Laume – Chic Voilà Le Soleil
Katty Line – Un Petit Peu D’Amour
Jany L. – Le Restaurant Chinois
Marjorie Noël – Un Ami
Clothilde – Le Boa
Kathy / La Moto
Les Emeraudes – Trois Filles Sur La Route
Document – Marjorie Noël en japonais dans la reprise de « Dans Le Même Wagon », sur son premier EP. Cette chanson a presque fait le million de vues sur Youtube en cinq ans. Il existe plusieurs reprises japonaises de ce titre.
Allez un peu d’exotisme, une chanson qui n’existe qu’en japonais « Le Secret de Mon Coeur ».
Dans d’autres articles je vous présente des productions françaises qui eurent le privilège d’être publiés au format EP, c’est à dire quatre titres par disque, un phénomène typiquement français qui n’a pas vraiment un équivalent ailleurs pour les fifties et les sixties. Il en existe des milliers. Mais le 45 tours single existe aussi, souvent pressé en quantités moindre et surtout destiné à la promotion et pour les jukeboxes. Ceci perdura tout au long de la vogue du EP qui commença à décliner à partir de 1967. La publication en single devint la règle, sauf des exceptions de plus en pus rares. Pour certains artistes, ils sont devenus un objet de recherche par les collectionneurs, encore plus s’ils sont présentés dans une pochette avec une photo. les fans d’Hallyday connaissent bien la chose. Mais que ce soit avant, pendant, ou après 1967, quelques publications atteignent parfois de jolies sommes.
Le punk français peut rivaliser au niveau rareté et cotation avec ses pendants étrangers. En voici un exemple avec le groupe Gazoline qui publia deux singles en 1977. Le second atteint des sommes assez folles et ce n’est pas spécialement les Français qui achètent. Le fait que Fred Chichin, futur Rita Mitsouko, et aussi Alain Kan, ont fait partie du groupe est dans doute ce qui fait monter les enchères. Pour la petite histoire, ce disque me fut donné en rab par un vendeur de la boutique New Rose à Paris, suite à un achat assez conséquent. Je l’ai fourgué à plus de 300 euros à un collectionneur. Du punk qui décape avec une petite odeur de souffre lors de sa sortie.
Gazoline – Egg 62.331, publié en 1977, meilleure enchère sur Ebay 488 euros.
Toujours la même chanson
Il est rare qu’une chanson ne soit jamais reprise si elle a eu un peu de succès. Quand on est lassé d’une version, il peut s’avérer plaisant d’en écouter une autre. Il arrivé même que l’on soit étonné par une reprise à laquelle on se s’attendait pas ou encore découvrir le créateur de la version originale. dont on ignore complètement l’existence. C’est un jeu où je me défends très bien. Alors selon ce principe, je vous propose en premier la version originale, en second une reprise française, et en troisième une autre version, que vous ne connaissez pas forcément.
Mike Clifford – What To Do With Laurie
Richard Anthony – Son Meilleur Copain
Gilbert Bécaud – What To Do With Laurie, en anglais
Les archives de la tv allemande sont d’une richesse exceptionnelle. La principale émission fut Beat-Club de 1965 à 1972. L’Allemagne devint une terre d’accueil pour de nombreux artistes qui n’arrivaient à percer en Angleterre. D’un autre côté, les bases de l’armée américaine stationnées dans le pays créaient un appel d’air pour distraire les GI’s. Ceci avec cela permit un défilé impressionnant d’artistes qui pour quelques-uns réussirent une carrière principalement allemande du point de vue du succès. Et puis il y a encore ceux qui se firent la main en terre allemande avant de connaître un succès international, les Beatles sont les plus connus, mais il y aussi les Searchers, Gerry et les Pacemakers. L’émission Beat-Club permit à nombre d’entre eux de passer devant les caméras. C’est d’autant plus admirable que ce sont pour certains les seuls documents filmés qui existent d’eux. Le show accueillait aussi des noms très connus de passage en Allemagne et on peut de temps en temps les découvrir dans des titres que l’on ne trouve pas forcément dans la discographie habituelle. En plus, les chansons sont interprétées parfois en vrai live, ce qui fait que les versions sont différentes. Que demander de plus ? En voici une autre livraison.
Fanny – Young and Dumb (1971) / LIVE
Three Dog Night – Jam – LIVE (1972)
Emma Rede – Just Like A Man (1967)
Madeline Bell – Climb Ev’ry Mountain (1967)
Procol Harum – 07 – Powerfailure (1971)
Black Widow – Come To The Sabbat (1972)
Brinsley Schwarz – Indian Woman (1970)
The Osmonds – Crazy Horses (1972)
Ike & Tina Turner – Get Back (1972)
Mick Abrahams Band – Not To Rearrange (1972)
James Taylor – Come on Brother, Help Me Find This Groove (1972)
The Byrds – So You Want To Be A Rock & Roll Star (1972)
Une autre grille de mots croisés proposée par Peter Pan. Merci à lui. Vous pouvez agrandir l’image en cliquant dessus. Solutions tout en bas de la page, ainsi que des extraits de films concernant notre vedette mystérieuse.
Et si on retombait en enfance ?
Enid Blyton en 1942
Enid Blyton, cette romancière anglaise disparue il y a plus de 50 ans reste une recordwoman en nombre de livres vendus. Elle a écrit plus de 600 histoires qui vont des premières lectures jusqu’à l’adolescence. Véritable vedette de son vivant, un fan club basé sur ses héros comptait plus de 500 000 membres à la fin des années 50. Après sa mort, le succès ne s’est guère démenti entraînant avec lui sa cohorte de nostalgiques et de nouveaux convertis. La plupart de ses livres sont toujours disponibles dans les librairies et sont constamment réédités. Il existe des réunions de fans et le site internet compte des milliers de membres.
J’ai toujours eu une certaine passion pour mes livres d’enfance. Quelques uns sont restés de fidèles amis tout au long de ma vie. Il m’arrive de les relire de temps en temps. C’est une lecture reposante et c’est souvent vite lu. Les gens de ma génération ont immanquablement lu quelques aventures écrites par Enid Blyton. Il est clair que cela a pris un coup de vieux, mais il faut les lire de le contexte de l’époque où ils ont été publiés. On imagine assez mal Arsène Lupin tapant sur un clavier d’ordinateur, Blyton, c’est la même chose. Déjà quand les premières histoire furent publiées en France, il y avait un décalage de 10 ans entre les histoires en édition originale et l’adaptation française. Le série de référence et la plus célèbre, LeClub de cinq a vu sa première édition anglaise en 1942, Le Club de cinq et le trésor de l’ile. Quand la première aventure parut en France en 1955, il y en avait déjà 14 de publiés en Angleterre. De plus, les éditions françaises ne respectent absolument pas l’ordre chronologique anglais. La première aventure anglaise fut publiée en France 20 ans après. On ne s’étonne donc pas de trouver des trains tirés par des locomotives à vapeur ou les Cinq qui regardant la télévision pour la première fois. Enid Blyton se trouva assez vite piégée par les histoires enfantines qui mettent en scène les mêmes héros, ceci pour une histoire de simple logique. Elle a écrit 21 histoires avec son club, il devient assez difficile de les caser dans le temps en les laissant avoir à peu près le même âge. Les vacances d’été, de Noël, de Pâques, surtout qu’ils sont écoliers dans des lieux différents et ne se retrouvent ensemble uniquement pendant ces périodes, cela fait un grand étalage d’années. Cette logique échappera certainement à un jeune lecteur, mais pas à un adulte, bien que cela ne lui soit pas directement destiné. Cela poussa Blyton à créer d’autres personnages et d’autres héros avec plus ou moins de réussite. Parmi eux, je retiendrai deux séries, Les Cinq détectives, série originale « The Mystery Serie », et une partie de la série Mystère, celle tirée de la suite originale « Barney Mystery Series ». La première a une particularité, les aventures sont laissées dans leur contexte original et se déroulent dans un village anglais. C’est la série la plus humoristique. Les héros, tout en jouant les détectives, font tout pour faire enrager le policier local qui n’est pas très futé, mais surtout arrogant. A chaque fois ils le coiffent au poteau. Les premières publications eurent lieu dans Ideal-Bibliothèque, une série assez luxueuse mais plus onéreuse que la Bibliothèque Rose, ils sont beaucoup plus difficiles à dénicher car plus rares. La seconde sur laquelle je vais m’attarder est également très bonne, mais différente. Elle ne contient que six histoires, toutes adaptées en français et transposées en France comme Le Club des cinq, les héros ont des noms français et les aventures se déroulent en France. Certains histoires se distinguent par une ambiance tendue et sinistre et aussi par deux personnages parmi les plus attachants créés par Blyton. Il y a Sylvain, un enfant de la balle qui cherche son père, ce dernier ignorant sa naissance. C’est un débrouillard qui connaît la vie dure et qui n’a peur de rien. Il a pour compagne une guenon facétieuse Virginie, qui le mettra plus d’une fois dans des situation périlleuses. Et puis il y a Toufou, Eric de son prénom et orphelin. Lui c’est le Gaston Lagaffe de Blyton, il n’a pas son pareil pour attirer les ennuis malgré lui. Il a un chien, Crac, qui se calque assez bien sur son maître pour semer la pagaille. Les deux restants, cousins d’Eric, sont Roger le plus sérieux de la bande, et sa petite soeur Nelly, plutôt timide mais pleine de bons sens. Il y a aussi Mlle Dupoivre, vieille fille plutôt sympathique, qui s’occupe des enfants quand les parents sont en voyage pour affaires. Elle apparaît dans quatre histoires. Les histoires originales furent publiées entre 1949 et 1959, première publication française en 1959. J’ai mis une appréciation de * à ***, selon la valeur du récit et son originalité. Disons qu’avec *** un adulte peut les lire avec un certain plaisir en ayant bien en tête que ce sont des histoires pour la jeunesse publiées il y a 50 ans et plus, ensuite on se rapproche de quelque chose de plus banal. Mais voyons un peu ces histoires.
La série mystère dans leur éditions originales
Je les prends dans l’ordre, car il y a une certaine suite entre les histoires, bien que chacune soit différente et complète. La suivante peut faire référence à la précédente du point de vue anecdotique. Le Mystère du vieux manoir*** C’est dans cet épisode que les cousins font la connaissance par hasard de Sylvain et de sa guenon, ils deviennent des amis. A l’écart du village, il y a un vieux manoir dans lequel personne n’habite. D’après les histoires du village, les locataires ont eu des malheurs et ils sont morts. L’équipe trouve le moyen de pénétrer à l’intérieur. Ils constatent que tout est vide et rempli de poussière, à l’exception de deux chambres d’enfants encore meublées, mais tout autant à l’état d’abandon. Sylvain qui n’a pas d’endroit où se loger, décide un soir de pluie d’aller se réfugier dans une des chambres meublées. Au cours de la nuit, il entend des bruits dont il ne peut expliquer la provenance. Ils en parle à ses amis qui entreprennent une fouille du manoir en règle, mais ne trouvent rien qui pousse produire ces bruits. L’arrivée d’un répétiteur chargé de leur donner des cours de rattrapage, devient bien vite un personnage étrange à leurs yeux. Il va la nuit rôder autour du manoir et semble aussi s’intéresser à ces bruits. Pour les enfants, il ne fait aucun doute que c’est un faux enseignant et qu’il semble être à l’origine de la disparition soudaine de Sylvain. Ce dernier ne donne plus signe de vie après avoir passé une nuit au manoir dans le but de résoudre le mystère de ces bruits. Mais il y aura encore bien des surprise pour tous. Pour un livre d’enfant, c’est une ambiance à la Hitchcock. Ce manoir est sinistre à souhait, tout est sale, triste, mystérieux. Assurément de l’excellente littérature adolescente, même adulte on peut se laisser prendre par l’intrigue. Le Mystère des gants verts** Toufou part en train rejoindre ses cousins. Engageant la conversation avec un vieillard, il invente une histoire de toutes pièces où il est poursuivi par une bande de malfaiteurs qui portent des gants verts. Ce qu’il ne sait pas, c’est que le vieillard et lui partageront la même résidence, car il est également invité chez les cousins. Alors il devra donner le change et renchérir pour ne pas avouer la vérité, d’autant plus que le vieillard semble croire à son histoire. Une série de vols audacieux de documents historiques se produisent dans la région. L’équipe enquête et la piste semble mener à une fête foraine dans laquelle ils retrouvent leur ami Sylvain. C’est une histoire basée sur une énigme policière, ventilée par toutes les inventions que Toufou devra faire pour se tirer de la fameuse bande des gants verts, car elle existe peut-être réellement. Le Mystère du Carillon** Sylvain part en stop rejoindre ses amis qui séjournent dans un petit village perdu tout droit sorti d’un conte de fée. La village est dominé par un vieux château qu’ils visitent, malgré une gardienne peu avenante. Ils sont très intéressés par le passage secret dissimulé derrière un panneau et qui s’ouvre en appuyant sur bouton situé ailleurs. La château possède un clocher qui selon la légende se met à carillonner tout seul quand il y a du danger. Sylvain toujours sans logis, décide de s’installer clandestinement la nuit dans le château. Une nuit. il entend un bruit qu’il semble connaître mais qu’il ne parvient pas à identifier. Ce bruit semble venir du côté du passage secret. Voilà de quoi piquer la curiosité de l’équipe qui entreprend de nuit une exploration de château. Et soudain le carillon se met à tinter. Une histoire assez bien ficelée, pleine de personnages pittoresques, de méchants, et surtout de passages secrets qui semblent encore être plus secrets qu’ils n’y paraissent. Le Mystère de la roche percée ** Des vacances dans un petit hôtel au bord de la mer, près d’une base secrète. Parmi les pensionnaires, il y a un monsieur sourd qui ne semble pas l’être, une miss excentrique, un magicien qui a l’air d’avoir plus d’un tour dans son sac, des personnages qui se battent la nuit dans l’hôtel. Un sabotage a lieu à la base mettant tout le village en émoi. Où sont les coupables ? Sylvain qui les a rejoints trouve un emploi comme assistant du magicien. Ce dernier lui confie une mission en prétendant faire partie des services secrets et lui promet d’entreprendre des recherches sur son père. C’est une aventure qui met l’espionnage en vedette. Le bénéfice de tout cela, c’est que Sylvain va retrouver son père. Le Mystère de monsieur Personne *** Sylvain qui a maintenant une famille invite ses amis à passer les vacances d’hiver dans un manoir isolé appartenant à la famille. Des chutes de neige isolent complètement le manoir, même le téléphone est coupé. A la porte d’entrée du manoir il y a un immense heurtoir qui fait trembler toute la maison quand on l’actionne. Selon une légende qui circule dans le pays, cet heurtoir se mettrait en branle tout seul pour avertir de la présence d’un ennemi. En pleine nuit, le bruit du heurtoir retentit sans que personne ne semble l’avoir actionné. D’autres événements se produisent, un bonhomme de neige qui se déplace, un igloo qui disparaît, une silhouette qui semble les observer. Et si le heurtoir avait raison ? C’est une très bonne ambiance angoissante, un récit qui frise le fantastique. Une maison isolée, un ennemi invisible, il va falloir se débrouiller, à moins que ce soit la faute de monsieur Personne. Le Mystère de voleurs volés * A la suite d’un événement imprévu, les vacances projetées se dérouleront d’une toute autre manière. Avec l’aide de Sylvain et de son père, ils atterrissent dans un petit village côtier et logent dans un hôtel où, parait-il, la cuisine est excellente. Toufou est parti les rejoindre. A peine arrivé, par une de ces gaffes dont il a le secret, il est mêlé à une histoire de contrebande avec un bien encombrant message chiffré. Il se trouve que deux louches pensionnaires de l’hôtel veulent absolument récupérer ce message et soupçonnent Toufou de le détenir. Il aura fort à faire pour ne pas se retrouver seul avec eux et confondre ceux qui le poursuivent, avec l’aide de ses amis. Sur une intrigue policière assez banale, l’histoire ne manque pas de rebondissements, car Toufou doit inventer mille manières de se cacher, sans que Mlle Dupoivre ne se doute de rien.
Notre vedette mystérieuse
Présenter la carrière de Fernandel en quelques clips est une gageure. Il faut différencier entre les acteurs célèbres et les acteurs populaires. Fernandel fait partie des deux, le nombre de films appréciés rien que pour sa présence est longue et de ce fait sont devenus populaires. Nombre de ces films seraient très certainement juste de bons films, mais ils sont devenus des succès par sa présence. Il est bien entendu connu pour ses rôles comiques, mais il savait aussi très bien jouer les idiots et les paumés dans des films plus tragiques. Il est crédible dans tous les rôles. Acteur, chanteur, conteur, les anciens ont tous une scène de Fernandel qui trotte dans un coin de leur tête. Un monument dont voici quelques pierres…
Le Schpountz 1938 , de Marcel Pagnol, extrait. Un bel exercice.
Dans « Naïs », un de ses rôles tristes, la célèbre scène sur les bossus, 1945, de Marcel Pagnol
L’Auberge rouge, bande annone 1951, de Claude Autant-Lara. Rappelons que cette histoire est inspirée de faits qui défrayèrent la chronique au 19ème siècle. Il y eut des condamnations à mort. Cette auberge située à Peyrebeille dans l’Ardèche existe toujours et est un musée. Les personnages du film sont complètement fictifs, mais s’inspirent des faits qui sont censés s’être produits à cet endroit. Julien Carette et Françoise Rosay partagent l’affiche avec Fernandel.
La Vache et le prisonnier, bande promotion, 1959, de Henri Verneuil
La Cuisine au beurre, bande annonce, 1963, de Gilles Grangier
Interview 1966
Interview lors du tournage d’un Don Camillo qui ne sera jamais achevé « Don Camillo et les contestataires », interrompu par sa maladie.
Aventure galante, une chanson qui peut s’écouter de différentes manières.