En passant

Bas nylons et autres garages

Metrobeat est un label local américain qui exista pendant une dizaine d’années à Minneapolis dans le Minnesota. Les premières publications eurent lieu en 1967. Ceux qui connaissent l’histoire musicale américaine savent que Minneapolis est la ville qui se rattache au nom des légendaires Trashmen, il n’est donc pas trop étonnant de voir un Trashman dans la fondation du label. Il s’agit de Tony Andreason le soliste du groupe, en collaboration avec un ami Mike Jann et un agent local David Anthony Wachter. A la fondation du label, les Trashman n’existent plus, ils se reformeront 25 ans plus tard, mais ils apparaissent quand même pour une face de 45 tours dans un titre plutôt country. On peut noter aussi la collaboration occasionnelle de Larry La Pole, c’est lui qui composa « King Of The Surf » pour les Trashmen, il se chargea notamment de dessiner le logo du label. Le label ne produisit pas une énorme quantité de disques, même qu’une partie le fut sous un sous-label Peak records. Ils peuvent intéresser les garagistes en tous genres, car certains sont un reflet du style, ce qui n’est pas trop étonnant car les Trashmen en sont une des sources. Trouver un pressage original n’est pas une mince affaire, heureusement en 1990, Sundazed a publié une compilation qui va à l’essentiel. Voici ce que j’ai peu trouver sur la Toile, garage ou pas.

Jokers Wild – All I See Is You

The More – Tishans – Nowhere To Run

Jokers Wild – I Just Can’t Explain It

The Underbeats – It’s Gonna Rain Today

Jokers Wild -Because I’m Free

The Cornerstones – You Rule Me

The Titans – Mountain Of Love

The Cornerstones – Our Love Is All Through

The Trashmen – Green, Green Backs Back HomeT

Tony Jones & Nancy Montgomery – Address Enclosed


Le problème avec ces compilations, et qui n’en est pas vraiment un, c’est de vous faire remarquer que vous avez loupé des sacrés trucs. Quand j’ai commencé de découvrir les compilations « Pebbles », un premiers indice fut la découverte du groupe Third Bardo et « I’m Five Years Ahead of My Time ». Evidemment, un obscur 45 tours publié par un groupe de New York sur un label connu, mais banni des stations radios pour allusion à certaines substances pas trop recommandées, c’était pas gagné d’avance. Si je devais sortir ma propre compilation des perles garage, il y aurait certainement ce groupe et son titre phare. En 1992, coup de chance grâce au label Sundazed, un EP fut publié regroupant tout ce que le groupe avait enregistré ce n’est pas triste. Le voici, à vous de vous faire votre opinion, la mienne est déjà faute depuis longtemps, c’est juste un peu fou !
Un truc marrant en passant. Sur la photo de la pochette de la compilation, le mec en deuxième depuis la gauche, a exactement la même binette que moi à 20 ans, toute ma famille est d’accord. Mais ce n’est pas moi, à moins que dans une vie parallèle…

I’m Five Years Ahead of My Time

Rainbow Life

Dawn Of Tomorrow

Lose Your Mind

I Can Understand Your Problem

Rainbow Life (version différente)

Un live d’une reformation du groupe en 1990

Dans d’autres articles je vous présente des productions françaises qui eurent le privilège d’être publiés au format EP, c’est à dire quatre titres par disque, un phénomène typiquement français qui n’a pas vraiment un équivalent ailleurs pour les fifties et les sixties. Il en existe des milliers. Mais le 45 tours single existe aussi, souvent pressé en quantités moindre et surtout destiné à la promotion et pour les jukeboxes. Ceci perdura tout au long de la vogue du EP qui commença à décliner à partir de 1967. La publication en single devint la règle, sauf des exceptions de plus en pus rares. Pour certains artistes, ils sont devenus un objet de recherche par les collectionneurs, encore plus s’ils sont présentés dans une pochette avec une photo. les fans d’Hallyday connaissent bien la chose. Mais que ce soit avant, pendant, ou après 1967, quelques publications atteignent parfois de jolies sommes.

Groupe anglais de la seconde moitié des sixties. On ne peut pas dire qu’ils furent très connus de leur vivant. Mais comme beaucoup d’artistes plus ou moins obscurs, ils arrivent avec le temps à se faire une modeste réputation auprès des collectionneurs. Une des raisons qui attirent ici les curieux est liée au fait que Eddy Grant est le producteur et le compositeur des titres. Au moment de la production de ce disque, il était en plein boum avec les Equals et leur célèbre « Baby Come Back », puis par la suite en solo dans le reggae.

The Explosive – Fontana 260 191 MF – Publié en 1968, meilleure enchère sur Ebay 35 euros.

Some Lovin

 Home Is Where Your Heart Lies

Toujours la même chanson

Il est rare qu’une chanson ne soit jamais reprise si elle a eu un peu de succès. Quand on est lassé d’une version, il peut s’avérer plaisant d’en écouter une autre. Il arrivé même que l’on soit étonné par une reprise à laquelle on se s’attendait pas ou encore découvrir le créateur de la version originale. dont on ignore complètement l’existence. C’est un jeu où je me défends très bien. Alors selon ce principe, je vous propose en premier la version originale, en second une reprise française, et en troisième une autre version, que vous ne connaissez pas forcément.

Beatles – And I Lover Her

Michèle Torr – Et Je L’Aime

Bras Mehldau – And I Love her

2 réflexions sur “Bas nylons et autres garages

  1. Bonjour M. Boss,
    The Third Bardo, une belle surprise !
    The Explosive, leur détonation m’est passée à côté, mais ça me plait bien .
    Pour « And I lover « …là pour moi, pas de surprise, la reprise de Brad Meldhau, je l’ai sur une compil très intéressante : Daytrippers (Songs Of The Beatles From The Atlantic And Warner Jazz Vaults)…..reprise très originale à la sauce « Jazz »
    Il a d’ailleurs sorti un double CDR et DVDR : Brad Mehldau – Joue The Beatles
    Live at Philharmonie de Paris, Paris,, 19 et 20 septembre 2020.
    que je n’ai pas !
    Bonne semaine
    cooldan

    • Hello Cooldan,
      J’ai découvert Brad Meldhau tout à fait pas hasard pour un titre de jazz qui m’avait bien plu. Il a un certain chic pour tourner en jazz des titres qui viennent d’ailleurs. Mais je ne savais pas qu’il avait fait honneur aux Beatles, affaire à suivre.
      The Explosive, c’est le genre même de titre qui aurait pu faire un petit succès sans devenir un gros hit. Il y a des titres comme ça, accrocheurs mais pas trop. Comme je le dis dans l’article, cela reste des petits collectors.
      Bonne semaine

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.