








Suite de notre voyage dans les garages australiens. Les spécialistes identifieront quelques reprises qui viennent des USA et de l’Angleterre. Nous retrouvons également les célèbres Easybeats.
MA SELECTION DE CET ALBUM
The Lost Souls – This Life Of Mine
Australia 1966
Tony Barber – I Want Her Too (1966)
The Throb – One Thing To Do (1966)
The Modes – Baby Please Don’t Go (1966)
La De Das – How Is The Air Up There? (1966)
Chants R&B – Neighbour Neighbour (1966)
THE Blue Stars – Social End Product (1966)
Larry’s Rebels – Flying Scotsman (1967)
Steve & The Board – Farmer John (1966)
Bobby James Syndicate – Hey Hey Hey (1967)
The Showmen – Naughty Girl (1965)
Russ Kruger – Keep Me Satisfied (1966)
The Easybeats – For My Woman (1965)
Les Easybeats – même titre clip tv
Dans d’autres articles je vous présente des productions françaises qui eurent le privilège d’être publiés au format EP, c’est à dire quatre titres par disque, un phénomène typiquement français qui n’a pas vraiment un équivalent ailleurs pour les fifties et les sixties. Il en existe des milliers. Mais le 45 tours single existe aussi, souvent pressé en quantités moindre et surtout destiné à la promotion et pour les jukeboxes. Ceci perdura tout au long de la vogue du EP qui commença à décliner à partir de 1967. La publication en single devint la règle, sauf des exceptions de plus en pus rares. Pour certains artistes, ils sont devenus un objet de recherche par les collectionneurs, encore plus s’ils sont présentés dans une pochette avec une photo. les fans d’Hallyday connaissent bien la chose. Mais que ce soit avant, pendant, ou après 1967, quelques publications atteignent parfois de jolies sommes.
Duffy Power est un chanteur, compositeur, guitariste, harmoniciste, qui enregistra quelques titres à base de rock and roll édulcoré au tournant des sixties, sans toutefois devenir une grande vedette. Mais il se tourna assez vite vers sa vraie passion le R&B et le blues. En 1965, il enregistra quelques titres avec de futurs prestigieux musiciens comme John McLaughlin et Jack Bruce. Ces bandes pourtant d’une grande qualité restèrent dans les tiroirs jusqu’en 1971 lorsque le label Transatlantic décida de sortir un album avec une partie de ces sessions. Il fut également publié en France avec un extrait sur un single. Mais les spécialistes savent qu’une partie des enregistrements de cette époque avaient déjà fait l’objet d’une publication en EP par Decca France en 1967, avec une reprise de « Hound Dog ». Mais il faut le chercher sous le nom de Duffy’s Nucleus, un des pseudonymes de l’artiste. C’est bien entendu une plus grosse pièce que ce single passé complètement inaperçu et un peu décevant dans le choix des titres, alors que l’album est plus aguicheur.
Duffy Power – Transatlantic 17574, publié en 1971, meilleure enchère sur Ebay 22 euros.
Rosie
Mary open the door
Help Me – Un des superbes titres de l’album, reprise de Sonny Boy Williamson II
Toujours la même chanson
Il est rare qu’une chanson ne soit jamais reprise si elle a eu un peu de succès. Quand on est lassé d’une version, il peut s’avérer plaisant d’en écouter une autre. Il arrivé même que l’on soit étonné par une reprise à laquelle on se s’attendait pas ou encore découvrir le créateur de la version originale. dont on ignore complètement l’existence. C’est un jeu où je me défends très bien. Alors selon ce principe, je vous propose en premier la version originale, en second une reprise française, et en troisième une autre version, que vous ne connaissez pas forcément.
Gus Cannon – Walk Right in (1929)
Claude François – Marche Tout Droit
The Rooftop Singers – Walk Right In
Bonjour M. Boss
Duffy Power a repris également les Beatles avec » I saw her standing there » et « fixing a hole »
pour Gus Cannon, ..1929 et cette reprise notamment de Claude François , il fallait la ressortir ! bravo , car beaucoup doivent l’ignorer !
Bonne semaine
cooldan
Hello Cooldan,
Duffy Power n’a pas échappé aux Beatles comme tant d’autres, mais elle sont assez originales.
La petite histoire avec Gus Cannon, c’est que quand les Rooftop Singers ont mis son titre en lumière, ils se sont attribué les droits d’auteur, car le compositeur original était inconnu. Pour finir ils l’ont retrouvé, il avait déjà presque 80 ans, celui le soulagea un peu financièrement et il se vit même offrir un contrat d’enregistrement. Toutes les enregistrement postérieurs doivent être sont crédités à Cannon. Il est mort à 97 ans.
Bonne suite de semaine