En passant

Bas nylons et séjour garage

Troisième volume de la série « A Journey To Tyme », compilation dédiée au garage et psychédélique sixties US. Volume plus garage que psychédélique. Deux points doivent attirer votre attention. Le premiers sera les Iguanas dans lesquels la batterie est tenue pas un certain Iggy Pop. Le second est magnifié par la présence des Sonics, un groupe qui est devenu légendaire par ses enregistrements au goût punk, une dizaine d’années avant que cette musique devienne à la mode. De tous les artistes qui peuvent prétendre avoir posé des bases pour le punk, eux sont ceux qui s’en approchent le plus. Auréolés d’une gloire tardive qu’ils n’ont jamais connue durant les sixties, ils tournaient encore ces dernières années. Pour le reste, les spécialistes noteront quelques reprises de morceaux connus par des artistes qui le sont moins. Les artisaes apparaissent pour deux titres chacun.

MA SELECTION DE CET ALBUM

The Sonics – Cinderella

Washington 1966

The Iguanas – Mona

The High Spirits – I Belive

49Th Parallel -Labourer

The Myddle Class – I Happen To Love You

The Xtreems – Substitute

The Countdown Five- Shaka Shaka Na Na

The Druids – Doctor Friend

The Iguanas – I Don’t Know Why

The High Spirits- Bright Lights Big City

49Th Parallel – You Do Things

The Myddle Class – Don’t Let Me Sleep Too Long

The Sonics – Louie Louie

The Xtreems – Facts Of Life

The Countdown Five – Money man

The Druids – She’s Got A Secret To Hide

La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.

Them

C’est toujours la fameuse histoire des maisons de disques qui veulent gagner de l’argent, mais dans bien des cas ce sont les revendeurs qui en profitent plus tard. Pour cela elles visent les marchés étrangers qui ont une production locale moindre ou absente ou encore des publications spécifiques qui sont absentes dans ces pays. Durant les sixties, l’Angleterre a été très branchée sur ce genre de trucs, notamment le groupe EMI et Decca records. Certaines éditions étaient destinées uniquement à l’exportation et n’étaient pas distribuées nationalement. La différence entre les deux pouvait être visible de plusieurs manières. Le contenu en titres pouvait être différent, le numéro de catalogue et la pochette aussi. Selon les éditions, un ou plusieurs critères pouvaient être retenus. Par exemple pour les EP’s des Rolling Stones normalement publiés en Angleterre, les disques et pochettes sont identiques, seul le numéro de catalogue est différent, il commence par un 7 ou en 8, c’est tout. De manière générale ces publications sont assez rares, elles ne rencontrèrent pas toujours un enthousiasme auprès des acheteurs. Pour un collectionneur anglais, surtout si l’édition est visiblement différente, elles peuvent avoir un goût d’exotisme. qui ne s’arrêtera d’ailleurs pas au fan anglais. Dans la pièce qui nous intéresse ici, il s’agit d’un export avec un pochette différente, celle où ils ne sont que quatre dont l’un est assis sur une échelle. Le contenu est identique et le numéro de catalogue aussi. Plus haut vous avez en petit la pochette de l’édition courante avec la photo qui servit pour le deucième EP des Them en France, celui où l’on trouve « Gloria ». La fameuse édition export est très très rare, elle n’apparait vraiment peu dans les ventes.

UK 1965 – Decca Records – DFE 8612. Meilleure enchère sur Ebay 1510 euros

Contenu du EP

Don’t Start Crying Now

Philosophy

Baby Please Don’t Go

One Two Brown Eyes

Toujours la même chanson

Il est rare qu’une chanson ne soit jamais reprise si elle a eu un peu de succès. Quand on est lassé d’une version, il peut s’avérer plaisant d’en écouter une autre. Il arrivé même que l’on soit étonné par une reprise à laquelle on se s’attendait pas ou encore découvrir le créateur de la version originale. dont on ignore complètement l’existence. C’est un jeu où je me défends très bien. Alors selon ce principe, je vous propose en premier la version originale, en second une reprise française, et en troisième une autre version, que vous ne connaissez pas forcément.

Denny Vaughan – Walk Hand In Hand (1956)

Dick Rivers – Domme-Moi Ta Main (1966)

Gerrys & The Pacemakers – Walk Hand In Hand (1966)