En passant

Bas nylons et Los Angeles noir (3)

Los Angeles Crime Story (3)

Vidéo de présentation en grand format

Gladys Eugenia Kern – Quand la meurtre de Gladys Kern fit la une des journaux, on le compara assez vite avec celui du Dahlia Noir. Pas tellement sur la manière dont il se déroula, mais plutôt par ce qui se passa après. De plus, la victime n’est pas une dame qui a l’air de fréquenter les salles de bals ou de chercher des aventures, elle a 43 ans et est mariée. Certains résumés lui donnent un âge de 50 ans, mais c’est inexact. Sur sa pierre tombale figurent les dates 1905 – 1948. En apparence, c’est une femme tranquille, mais elle peut avoir une vie plus secrète et très bien la dissimuler. C’est si l’on peut dire une victime du travail, elle travaille justement dans une agence immobilière. Mais voyons ce qui s’est passé.

Le meurtre a probablement eu lieu le 14 février 1948, lorsqu’elle faisait visiter une maison à un éventuel acheteur. S’il faut mettre un conditionnel, c’est que son cadavre a été découvert deux jours après, par une autre personne de l’agence qui faisait également visiter la maison. Là, on peut déjà s’interroger sur la manière de fonctionner propre à cette agence. Il est assez étonnant que l’on fasse visiter une maison à un acheteur, alors que deux jours avant elle a déjà été vue par un autre éventuel acheteur. Etonnant aussi que l’on ne s’inquiète pas si la visite précédente a été positive ou négative et que l’on ne cherche à questionner la personne chargée de la visite précédente pour avoir une réponse. Toutefois, il faut préciser que le jour de la première visite est un samedi, ce qui peu expliquer le manque de communication, l’agence étant probablement fermée le dimanche. Pour ce qui est du mari, il aurait attendu sa femme samedi soir, ils devaient partir ensemble pour se rendre à une noce. Il se serait endormi, mais fut réveillé par ses deux enfants qui allaient à la même noce. Ils passaient pour éventuellement emmener les parents avec eux. Il leur dit qu’il resterait à la maison pour attendre sa femme. Il se rendormit, mais ne se réveilla que le dimanche matin. Dans la matinée de dimanche, les enfants retournèrent chez les parents et il fut décidé de signaler la disparition à la police.

La maison du meurtre telle qu’elle paraissait à l’époque. Cette maison existe toujours et est actuellement habitée par quelqu’un qui n’a pas peur des fantômes.

La police alertée, elle fait les premières constatations. Elle a été poignardée à mort et l’arme est retrouvée dans de la cuisine, enveloppée dans un mouchoir d’homme tâché de sang. C’est un poignard de combat, une arme plutôt dangereuse que l’on n’achète pas à la quincaillerie du coin. La police cherche bien entendu à retrouver son agenda de rendez-vous, la piste la plus évidente puisque elle est venue sur les lieux avec une bonne raison d’y être, sur commande. Il n’est pas avec elle et en allant à l’agence où elle travaille on ne le trouve pas, il a disparu. Une enquête de voisinage donne quelques indices. La gérante d’un drugstore en face de l’agence immobilière, affirme que la victime est entrée dans son magasin vers 14h00 heures en compagnie d’un homme, ils se sont assis et ont bu un soda. Le signalement de l’homme est celui d’un homme avec des cheveux noirs bouclés. Il est possible que cette rencontre soit fortuite, un client venu pour une autre affaire et qui est reparti ensuite. Deux heures plus tard, un voisin que la victime connaissait bien, déclare que Mme Kern est venue vers lui en lui disant qu’elle partait. Il était avec un homme qu’elle semblait connaître car ils avaient une conversation qui n’avait pas l’air professionnelle. Le signalement de cet homme est assez différent du précédent. Il a des cheveux grisonnants et paraît avoir environ 50 ans, en costume d’homme d’affaires et plutôt élégant, il mesure environ 180 cm. C’est le signalement qui sera diffusé plus tard par la police. La police a toutefois d’autres témoignages qu’elle ne dévoile pas, ils s’accordent sur la description de l’homme. Des témoins, des jardiniers qui travaillaient en face de la maison du meurtre, parlent de deux hommes qui seraient sortis de la maison en fin d’après midi. Mais la police détient sans en être tout de suite consciente, ce qui l’orientera vers une piste prometteuse.
Le lendemain du meurtre elle reçoit une lettre pour le moins bizarre, Elle a été déposée dans une boîte aux lettres destinée à l’expédition. Il n’y a pas d’adresse, ni de timbre, elle porte juste la mention . « Donner à la police, vite ». Le message est mal écrit et bourré de fautes d’orthographe. En le lisant, les policiers restent perplexes, l’auteur parle d’un meurtre et de son déroulement, mais cela ne correspond à nul cas en cours, du moins en relation avec le contenu du message. Le lendemain, la police comprend mieux, le mystérieux expéditeur parle du meurtre de Gladys Kern, dont on vient de découvrir le cadavre. L’annonce de la disparition faite par la famille Kern ne les a pas poussés à faire le lien immédiatement. La probable fermeture de l’agence le dimanche a sans doute aussi joué un rôle. Et puis, les disparitions ne doivent pas être un denrée rare à Los Angeles.
Le contenu du message donne une explication plausible. L’auteur raconte s’être fait piéger par un homme du nom de Frazer qui lui demandait contre récompense, de lui servir de prête-nom pour acquérir une maison. Frazer pour se justifier raconta qu’il était connu comme racketteur et qu’aucune agence immobilière n’accepterait de lui en vendre une. Le rôle du complice était de prendre contact avec l’agence sous son nom et d’amener sur les lieux quelqu’un qui fasse visiter la maison. Mais Frazer voulait visiter lui-même la maison pour voir si elle lui plaisait, l’autre devait rester à l’extérieur. Lors de la visite, Frazer tua la femme, menaça avec une arme et dévalisa son complice venu finalement dans la maison pour voir ce qui se passait. Il le ligota avec sa ceinture et glissa dans une de ses poches un carnet, peut-être l’agenda dont on constata la disparition.

Un journal d’époque annonce le meurtre, Il y a une photo de la maison et une autre avec le père et les enfants. On mentionne que la police explore la piste du message anonyme.

Ce message a pu être écrit pour brouiller les pistes de la police. Le complice peut avoir été créé de toutes pièces. Si ce n’est pas le cas, le complice l’a écrit pour se disculper d’une certaine manière, car dans le message il est dit que c’est Frazer l’assassin, en fait Frazer est le seul qui peut l’innocenter.
Quoi qu’il en soit, le message mentionne des faits et un lieu précis qui ne sont pas encore connus, et le carnet disparu apparaît. Ici encore, il y a des similitudes avec le meurtre du Dahlia noir. Le message reçu par la police, sa rédaction sur un papier bon marché, et la manière de le faire parvenir à la police ont un air de déjà-vu.

Un extrait de journal qui développe un peu plus l’histoire du message

La police établit un portrait robot du suspect qui fut diffusé dans la presse, mais là encore malgré la piste prometteuse, le cas est encore ouvert à la police de Los Angeles.
C’est encore une fois le livre de Steve Hodel « L’Affaire du Dahlia noir » qui peut apporter un éclaircissement intéressant, pour autant que son père soit le tueur en série qu’il soupçonne d’être. Cela concerne l’arme qui a servi à tuer la victime, le poignard de combat. Des photos de cette arme furent publiées dans la presse, mais le poignard lui-même semble avoir disparu de la circulation, peut-être oublié dans un coin des archives, on ne sait pas. Hodel junior fut mis sur une piste par une connaissance fout à fait hasard, alors qu’il écrivait son livre, Cette connaissance est un ancien locataire qui résidait dans un coin de la Franklin House, lieu de résidence de son père et la famille à partir de 1945. Alors qu’ils s’étaient retrouvés pour un simple repas amical et parler du bon vieux temps, l’ancien locataire parla d’un poignard qu’il s’était fait « emprunter » par le frère à Steve et que celui-ci avait soi-disant perdu. Hodel qui suivait déjà des pistes sur les éventuelles participations de son père à certains meurtres non résolus, ne put faire moins que de sembler intéressé. Il demanda au locataire de lui décrire ce fameux poignard, sans lui en dire plus. D’après la description, ce poignard était un poignard artisanal fait pour lui par un soldat alors qu’il était sous les drapeaux. Le même artisan en fabriqua quelques uns pour d’autres soldats, mais il ne se souvenait plus des noms. Par la suite, Hodel fit un dessin du poignard par rapport aux photos qui existaient et l’envoya à son ami. En retour de courrier, il l’avisa, sans être tout à fait sûr et certain, que ce poignard ressemblait assez bien à celui que son frère lui avait volé, du moins tel qu’il pouvait se le rappeler cinquante ans plus tard. Il aurait fallu une photo en couleurs, mais apparemment elle n’existent pas, pour en être sûr. Le manche du poignard était coloré en divers tons. Que le poignard soit en possession du père peut s’expliquer par le fait qu’il l’avait trouvé oublié quelque part ou ramassé discrètement. Il avait ainsi un arme dont il lui était facile de dire qu’il ne l’avait jamais vue, ni même qu’on puisse le soupçonner d’en avoir un jour possédé une.

Un article de journal plus tardif en 1950. La police semble rechercher un coupable du côté de Houston au Texas, un joueur de piano. On reparle du Dahlia noir.


Un indice moindre, mais qui peut aussi appuyer une théorie plutôt qu’une autre. Le mouchoir d’homme taché de sang appartenait à une personne qui faisait sa lessive elle-même, du moins n’apportait pas son linge à la blanchisserie, habitude américaine de laver son linge sale en dehors de la famille, si on peut dire Le linge apporté en blanchisserie porte une étiquette de la blanchisserie. Or la famille Hodel avait une employée de maison qui s’occupait de cela. Mais ce sont deux indices, surtout un qui peuvent accréditer Hodel père comme suspect dans ce meurtre.

Même en étant un ancien flic de la brigade criminelle de Los Angeles, Hodel fils avoue qu’il a dû se baser pour beaucoup sur les articles de journaux parus à l’époque, mais il a un avantage certain, son flair et sa routine, et peut-être sa proximité filiale avec un tueur en série. Ce qu’il dit n’est pas forcément la vérité vraie, mais je dois dire que j’ai assez souvent l’impression qu’il n’en est pas loin.


Sources Wikipédia, DP, archives, Steve Hodel pour certaines anecdotes.

En passant

Inventaire musical à la Prévert (82)

Stan Ridgway – The Big Heat. I.R.S. Records – IRS-5637, publié en 1986

La première fois que j’ai entendu Stan Ridgway c’était via une radio branchée et le titre « The Big Heat ». Quand je dis pour la première fois, ce n’est pas tout à fait exact, car j’ai reconnu sa voix bien particulière et j’ai bien pensé qu’il s’agissait du chanteur de Wall Of Voodoo. Par rapport à ce que diffusaient les radios mainstream cela m’a paru très intéressant. Visite à mon disquaire préféré de l’époque qui m’a bien confirmé que c’était bien lui et qu’apparemment il s’était lancé en solo. Bien entendu les journaux locaux n’avaient pas annoncé la nouvelle. Sur le moment, il n’avait qu’un 45 tours maxi avec le titre que j’avais entendu et je me suis contenté de cela. L’album est arrivé et j’ai d’abord flashé sur la pochette, j’adore ce genre de décor qui sent l’industrie ou je ne sais pas trop quoi et qui doit polluer tous les environs par sa présence et ses effluves. L’ambiance du disque c’est un peu cela, des endroits sinistres, des situations sorties d’un film noir, des solitudes de grande ville, un soldat fantôme et la musique de Ridgway qui vous titille la conscience en vous lançant des flashs sonores de rappel. C’est un rien envoûtant et c’est tant mieux.

The Big Heat

Pick It Up (And Put It In Your Pocket)

Can’t Stop The Show

Pile Driver

Walkin’ Home Alone

Drive She Said

Twisted

Camouflage

End Of The Line

C’est la bande sonore du film « Terminus », un film entre science-fiction et fantastique dans lequel notre Johnny national tient le rôle principal.

Lors d’une réédition en CD, des titres bonus ont été rajoutés, en voici trois.

Nadine

C’est une reprise assez originale du titre de Chuck Berry

Sormy Side Of Towm

Documents

Camouflage en live

Mina est incontestablement une des plus populares chanteuses italiennes. Sa discographie est un long fleuve où coule encore le succès. Elle démarra sa carrière en 1959 et connut immédiatement la gloire. A cette époque on peut la comparer question style à notre Dalida, mais elle évolua par la suite vers d’autres genres, sa voix lui permettant de chanter à peu près n’importe quoi. En Italie, un passage presque obligatoire pour les vedettes, ou pour en devenir une, reste le Festival de San Remo. Ces chansons arrivèrent par vagues jusqu’en France, du moins on essaya de les lancer en les publiant ici. Encore plus volontiers si c’est la chanson gagnante (qui représentera l’Italie à l’Eurovision plus tard) ou encore la participation d’une vedette connue. En 1959. les disques Festival publient un EP avec la chanson que présenta Mina à ce festival. Il existe deux pochettes dont le premier tirage n’existe qu’à quelques exemplaires, celle qui ne mentionne pas le Festival de San Remo au recto et une pochette avec une photo un peu moins sexy. Si vous en possédez une copie, cela pourra peut-être payer vos futurs vacances.

Seconde pochette

Mina – Festival – IT 45-1007 S, publié en 1959, meilleure enchère sur Ebay 2750 euros.

Tua

Nessuno

Si vous regardez bien le clip, vous verrez apparaître Adriano Celentano qui fait de la figuration à la guite et un certain Chet Baker qui prend un bain sans eau.

Io Sono Il Vento

Tu Senza Di Me

Envies de découvrir autre chose ?

La musique n’a pas de frontières. S’il y a bien un point où je suis très éclectique, c’est assurément la musique. Entre un disque de hard rock et un opéra, pour moi c’est de la musique. C’est la différence qu’il y a entre un plat de haricots et un entrecôte bordelaise, les deux pris dans leur contexte propre peuvent s’avérer délicieux. Je fouille, j’écoute, je trouve, et puis quelquefois je tombe sous le charme. C’est pour moi une quête permanente.
Je vous invite à partager ces découvertes au hasard. Des artistes qui ne font pas forcément la une des médias, mais qui ne sont pas dépourvus d’un certain magnétisme ou plus simplement nous présentent une belle vision musicale.

Bobby Lapointe ce succulent personnage disparu il y a bientôt 50 ans reste un sommet de la chanson à texte… drôle ! Il ne faut pas chercher chez lui des orchestrations et des mélodies dignes d’un opéra. Mais c’est une belle ouverture sur les sens et les non-sens de la langue française. Chaque jeu de mots peut en cacher un autre comme tous les jeux de maux de tête d’un artiste méritent un cachet.

Bobby Lapointe

Le Papa De Mon Papa

Le Tube De Toilette

Ta Katie Ta Quitte

Bobo Léon

Aragon Et Castillon

L’Hélicon

Saucisson De Cheval

En passant

Bas nylons et vinyles en fusion (4)

Les albums de compilation existent depuis les débuts du microsillon. Il y a principalement deux tendances. La première est du style « Best Of », c’est à dire qu’il regroupe en général des titres d’un artiste qui sont issus de différents enregistrements qui peuvent s’étaler très largement dans le temps et la carrière de l’artiste. Le seconde fait plutôt appel à des artistes différents, évoluant plus ou moins dans un style ciblé, sous un thème précis, ou regroupant des artistes du même label. Il n’y a en fait aucune règle, c’est très vaste. A partir de 1967, Philips France a édité une série d’albums de compilation sous le titre de « Made In England ». Elle présente un intérêt évident, au moins pour les plus fauchés, car elle regroupe des noms connus et surtout pratiquement que des hits. Avec le prix d’un album, parfois proposé en petit prix, il permet d’obtenir des succès plutôt réputés, alors qu’il aurait fallu acheter plusieurs EP’s pour les acquérir tous. Bien sûr, ces compilations sont publiés avec un décalage de quelques mois, le temps que les succès se tassent un peu et ne stoppe pas la vente des premières éditions. Mais le décalage est assez minime et tout le monde se rappelle encore de ces succès. Voici un volume sorti en parallèle à cette série, intitulé « Dance With » et ne contient que des succès originaux.

Dave Dee Dozy Beaky Mick and Tich – Save Me

The Troggs – 66 5 4 3 2 1

The Merseys – Rhythm Of Love

The New Vaudeville Band – Winchester Cathedral 

The Walker Brothers – Deadlier Than The Male

The Pretty Things – Progress

The Troggs – Night Of The Long Grass

Pamela Pamela – Wayne Fontana

The Four Seasons – Tell It To The Rain

Manfred Mann – Semi-Detatched Suburban Mr. James

The V.I.P.’s – I Wanna Be Free

Spencer Davis Group – Gimme Some Lovin’ 

Document

Les V.I.P.’s en vrai live à la tv française

La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.

The Eyes – UK EP

Les Eyes ont la réputation d’avoir produit un des EP’s les plus rares et les plus recherchés des sixties. C’est vrai que ce n’est pas un truc très courant. Musicalement cela ne fait pas l’ombre d’une doute, ils suivent la voie des Who de l’époque. Ils poussèrent même le vice d’enregistrer un titre du nom de « My Degeneration ». Le groupe ne connut sous ce nom qu’une existence assez éphémère entre 1964-67. Il n’en reste pas moins que c’est un produit bien ficelé, révélateur des premières lueurs d’un psychédélique à la sauce anglaise. Ils enregistrèrent à la même époque un album de reprises des Roééing Stones sous le pseudo de Pupils. Mais ça, c’est beaucoup moins rare, bien que ceux qui savent qu’ils se cachent derrière ont tendance à faire un peu monter les enchères.

UK 1966 – The Eyes – Mercury 10035 MCE. Meilleure enchère sur Ebay 1067 euros

When The Night Falls

I’m Rowed Out

The Immediate Pleasure

My Degeneration

Bonus

Voici justement un titre de cet album de reprises des Rolling Stones « I Wanna Be Your Man », que les Stones empruntèrent aux Beatles. Au niveau du son et de l’interprétation, c’est assez une copie carbone. Il manque quand même la voix de Mick Jagger.

Toujours la même chanson

Il est rare qu’une chanson ne soit jamais reprise si elle a eu un peu de succès. Quand on est lassé d’une version, il peut s’avérer plaisant d’en écouter une autre. Il arrivé même que l’on soit étonné par une reprise à laquelle on se s’attendait pas ou encore découvrir le créateur de la version originale. dont on ignore complètement l’existence. C’est un jeu où je me défends très bien. Alors selon ce principe, je vous propose en premier la version originale, en second une reprise française, et en troisième une autre version, que vous ne connaissez pas forcément.

Dionne Warwick – Don’t Make Me Over (1963)

Nancy Holloway – T’en Va Pas Comme Ca (1963)

The Swinging Blue Jeans- Don’t Make Me Over (1966)