En passant

Bas nylons et dessous en chapitres (8)

UN SIECLE DE DESSOUS – Chapitre 8

Vidéo en grand format

L’Allemagne, mise à sac par le traité de Versailles, connaît pourtant une intense vie culturelle, magnifiée par quelques courants comme le Bauhaus ou son cinéma expressionniste qui est peut-être à ce moment-là le meilleur du monde. Un film illustre à merveille l’état de la société allemande de cette époque, « M Le Maudit » de Fritz Lang. On y retrouve les ingrédients de l’Allemagne juste avant l’avènement du nazisme. En suivant les pas d’un détraqué sexuel, incarné de manière saisissante par Peter Lorre, on croise tout le gratin de la pègre, qui gênée par les recherches intensives de la police qui traque le criminel, décide de le trouver avant elle et le juger arbitrairement. L’histoire est inspirée de faits réels et pour faire plus vrai certains des acteurs sont réellement des malfrats. C’est le reflet de cette époque, où chacun malgré une situation sociale catastrophique survit comme il peut, trouve des plaisirs là où il peut en trouver, même en défiant la morale ou l’abject.

Peter Lorre (1904-1964) né en Hongrie, bâtit toute sa carrière sur son rôle de psychopathe dans « M Le Maudit ». Pour cela, il est constamment considéré parmi les 100 meilleures interprétations de l’histoire du cinéma. Fuyant l’Allemagne car il était juif, il réussit grâce à la renommée de son film à obtenir des contrats à Hollywood où il se débrouilla plutôt bien. Il apparaît en second rôle dans des films légendaires comme « Casablanca » ou « Le Faucon Maltais ».  Il réalisa et interpréta aussi un excellent film « L’homme Perdu », sélectionné au festival de Venise en 1951.

Une interview de Marlène Dietrich parue en 1933. Pour avoir lu pas mal de trucs sur elle, cette interview correspond assez bien à sa personnalité réelle. Même si on lui attribua toutes les excentricités et caprices de star, il semble bien quand la réalité était autre. En privé quand elle recevait, elle faisait la cuisine elle-même ou n’hésitait pas à donner d’autorité un coup de balai à la fin d’une réception où elle était invitée et n’y venait pas forcément en robe du soir

Les partisans du corset ne désarment pas

On va à la plage dans un pyjama fait pour.

Publicité André Doré

Le paréo

Source gallica.bnf.fr / BnF / DP