En passant

Inventaire musical à la Prévert (99)

Bacon Fat

UK 1970 – Bacon Fat / Grease One For Me – Blue Horizon – 7-63858

Beacon Fat est dans la lignée de ces groupes qui émergèrent à la suite des canalisateurs du blues américain pour lui donner une forme plus anglaise et aussi plus pop. On peut penser à Alexis Korner, Cyril Davies et bien sûr John Mayall. Une série de ces groupes font un peu figure de viennent en suite, comme Fleetwood Mac, Savoy Brown, Chicken Shack, Keef Hartley Band. Bacon Fat est à peine plus tardif avec cet album paru en 1970. L’élément principal du groupe, Rod Piazza, harmoniciste virtuose et chanteur est en réalité un Américain qui a atterri à Londres, en fait le groupe est essentiellement américain. Lui-même est un ancien membre du Dirty Blues Band, dans lequel se trouvait aussi le guitariste Glenn « Ross » Campbell, qui débarqua lui-aussi en Angleterre pour former un groupe aussi obscur qu’il sera grand dans la légende du psychédélique anglais, the MIsunderstood.
Rod Piazza est un harmoniciste de premier plan, cela est évident dans cet album, mais aussi dans ce qu’il enregistrera par la suite et lors de ses nombreuses apparitions avec d’autres musiciens. L’album contient des originaux mais aussi des emprunts au maître noir de l’harmonica, Little Walter. C’est un album plein de punch, le genre de musique qui mettait de l’ambiance dans les pubs où la bière coulait à flots. On retrouvera ce style un peu plus tard avec des dérivés comme Dr Feelgood ou Nine Below Zero.

Up The Line

Boom, Boom (Out Goes The Lights)

Small’s On 53rd

She’s A Wrong Woman

I Need Your Love

Juicy Harmonica

Nobody But You

Telephone Blues

You’re So Fine

Too Late

Documents

Rod Piazza & The Mighty Flyers – Tough And Tender, live vers 2006

Rod Piazza & The Mighty Flyers, That’s All 2014

Rod Piazza & The Mighty Flyers, Californie 2020

Cette fois-ci, pas question de rock, de punk, ou de psychédélique, mais de musique classique. Je le sais par expérience, la musique classique offre son lot de beaux collectors, et c’est très souvent assez facilement vendable si vous possédez des pièces vraiment rares. C’est comme pour les autres styles, il faut avoir certaines connaissances pour s’y retrouver parmi les innombrables publications que vous pouvez trouver dans les puces ou autres. A vrai dire, je ne m’intéresse aux publications classiques que depuis une vingtaine d’années, mais avec l’expérience j’arrive à repérer assez facilement une pièce qui peut éventuellement avoir de la valeur, et puis il y a aussi celles dont on sait déjà que cela vaut quelque chose, l’expérience parle. Je sais aussi que parmi les éditions à contenu et artiste égal, les publications françaises en classique attirent moins les collectionneurs internationaux. Je ne sais pas pourquoi mais c’est ainsi.
Par contre, il y a des disques de musiciens classiques français qui valent des petites fortunes, surtout si le disque n’existe qu’en édition française. Le cas que nous allons étudier est de ceux-là. Un trio de musiciens qui officia sous le nom de Trio De France et qui comprend Genevieve Joly au piano, Jeanne Gauthier au violon, et André Levy au violoncelle. Ce sont tous des virtuoses, des musiciens de réputation internationale dont c’est la seule apparition ensemble. L’éphémère label Pretoria publia en 1958 cet album qui comprend des oeuvres de Fauré et Ravel. Les rares copies s’arrachent et il est pratiquement impossible d’en trouver aux enchères une copie à moins de 2000 euros. Alors si par hasard…

Voici quatre extraits pour les amateurs.

Trio De France – Pretoria  30 CL 8001 publié en 1958, meilleure enchère sur Ebay 5434 euros.

Fauré Trio En Ré Mineur, Op. 120Allegro Ma Non Troppo

Fauré Trio En Ré Mineur, Op. 120 – Andantino

Ravel – Trio En La Mineur Pour Piano – Passacaille

Ravel – Trio En La Mineur – Pantoum assez vite

Le Classique

C’est encore mieux en dessin animé

LES DISQUES QUI N’EXISTENT PAS

Rêvons un peu. Les amateurs de vinyles sont par défaut des insatisfaits. Quand vous écoutez un album, je suis sûr qu’il vous paraît imparfait, il y a pratiquement toujours deux ou trois titres qui vous plaisent moins que les autres ou seulement deux qui vous plaisent. Le phénomène va se répéter si vous avez plusieurs albums d’une même artiste, vous adorez deux titres du premier, trois du second, un du troisième etc… cela peut aussi entrer en ligne de compte pour des 45 tours EP avec quatre titres. Quel est pour vous le disque parfait qu’il contienne quatre ou douze titres ? C’est ce que j’ai imaginé pour moi, je suis heureusement le personne qui connaît le mieux mes goûts. Alors voici des publications qui n’existent que dans mon imagination. Et comme j’aime le graphisme la pochette est également sortie d’un songe…

Parmi mes favoris vers le milieu des sixties, les Sorrows. Quand j’ai commencé à faire des émissions de radio, le premier disque que j’ai passé fut « Take A Heart ». Je n’ai pas osé passer « You Got What I Want », de peur qu’ils me virent fissa, tellement ce titre est explosif.

Take A Heart

You Got What I Want

Let Me In

Baby

Documents

Quand je ferai de la télé, je commencerai par ceux-ci