En passant

Bas nylons et vinyles en fusion (34)

Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.

Chapitre 3

Bobby And The Farraris – In The Morning

The Oscar Five – I Won’t Be Your Fool

The Outer Limits – Begin Your Crying 

The Outer Limits – Don’t Need You No More

Pete Morticelli – Lost

The Last Exit – The Fast One

The Chob – We`re Pretty Quick

Deepest Blue – Pretty Little Thing

The Chants – Hypnotised

Mysterions – Is It A Lie 

Documents

Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision durant les sixties

Sylvie Vartan – Jack Jones – Ne T’en Va Pas (US TV 1965)

The Strangeloves – US TV 1965

La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.

The Small Faces – Germany EP

Au cours de sixties, comme l’Angleterre, l’Allemagne édita parcimonieusement les disques sous le format du EP. En 1965, 1966, Decca Allemagne publia une série de 10 EP’s sous l’appellation de Teenbeat numérotés de 1 à 10. Cette série reprend parfois le contenu des publications anglaises si elles existent, avec parfois une pochette différente. C’est n’est pas le cas pour cette édition des Small Faces qui n’a pas d’équivalent anglais, mais qui correspond en contenu à la publication française, soit le deuxième EP mais avec une pochette différente. C’est parfois assez compliqué de s’y retrouver, mais le collectionneur va surtout se baser sur les numéros de la série, bien visible sur la pochette, Ce qui est sûr, c’est que les deux plus recherchés sont les Small Faces et les Them, ces derniers bénéficiant d’une pochette avec une photo du groupe qui n’existe pas ailleurs. Cette série a aussi une sorte d’équivalent anglais qui reprend pour l’Angleterre, des artistes enregistrant pour le marche allemand, comme les Rattles. Elle ne comprend que trois volumes, également sous forme de EP.
Je sais par expérience que cette série est très prisée des collectionneurs allemands et que la série complète affichée sur une paroi a une certaine gueule. Les prix vont de quelques dizaines d’euros pour le moins côté (Tom Jones, mais si on veut avoir le tout il faut bien se le procurer), à plus de 1000 euros pour les plus prisés.

Germany 1966 – Decca – DX 2396. Meilleure enchère sur Ebay, 1110 euros

Sha La La La Lee

Grow Your Own

It’s Too Late

I’ve Got Mine

Documents

Here Come The Nice, 1967, TV Germany

Kenney Jones le batteur, seul survivant du groupe, ici en 2022 avec les Small Fakers.

Toujours la même chanson

Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.

Un des plus célèbres standards au carrefour du blues, du jazz, et de la variété. On peut le mettre sans problèmes dans son répertoire, il plait pratiquement à tout le monde. Il en existe plus de 500 versions enregistrées. C’est le genre de chansons qui permet aux compositeurs de vivre peinardement avec les droits d’auteurs.

Version Originale

Little Willie John – Fever (1956)

Peggy Lee – Fever (1958)
La version qui a définitivement lancé la chanson

Gabriel Dalar – 39′ De Fièvre (1958)

en français, également une adaptation différente par Claude Nougaro (Docteur) et Claude Righi (Ailleurs)

Bruno Lauzi – Garibaldi (1965)

en italien

Laila Kinnunen – Kuume (1959)

en finlandais


Bart Peeters – Liever – (1990)

en allemand

Miguel Rios – Fiebre (1987)

en espagnol

2 réflexions sur “Bas nylons et vinyles en fusion (34)

  1. Hello M. Boss,
    Je n’avais jamais vu je crois ce duo de Sylvie Vartan avec Jack Jones !
    Pour Bart Peeters (fiever ) paru ente autres sur une compilation Neem Je Tijd (16 Covers), pochette à la façon Sgt Pepper’s …dommage aucune reprise des Beatles mais 2 chansons une de Michel Berger et Jacques Brel pour parler des Francophones !
    Bonne semaine
    cooldan

    • Hello Cooldan,
      Merci de l’orientation, je ne connaissais pas ce truc à la limite du plagiat, passe encore pour un album de reprises Beatles, mais bon cela peut aider à vendre.
      Le duo avec Vartan est assez surprenant, je suis tombé dessus par hasard, il a bien fait les choses.
      Bonne semaine

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