Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.
Chapitre 4
Chessmen – You Can’t Catch Me
Kit and the Outlaws – Don’t Tread On
The Bittersweets – Hurtin’ Kind
The Luv’d Ones – Up Down Sue
The Intruders – I’ll Go On
The Runaways – 18th Floor Girl
The Starlites – I Can’t See You
The Psychotics – If You Don’t Believe Me, Don’t
The Spades – You’re Gonna Miss Me (pre 13th Floor Elevators)
The Romancers – She Took My Oldsmobile
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision durant les sixties
The Music Machine – Cherry Cherry, US 1966
The Shanes, I Don’t Want Your Love, Suède 1965
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
The Yardbirds – Germany EP
Au cours de sixties, comme l’Angleterre, l’Allemagne édita parcimonieusement les disques sous le format du EP. Pour les Yardbirds il y en a trois, dont ce troisième qui est le moins visible, bien que les autres ne soient pas très courants non plus, ils tournent tous autour des 500 euros pour une copie en très bon état. Publié sur la réputation du succès d’alors « Over, Under, Sideways, Down », c’est en en fait un extrait du second album anglais, encore dans la période Jeff Beck, avant l’apparition de Jimmy Page.
Germany 1966 – Epic – EP 9049. Meilleure enchère sur Ebay, 543 euros
Over, Under, Sideways, Down
The Nazz Are Blue
What Do You Want
Hot House Of Omagarashid
Documents
Louise / I Wish You Would, Angleterre 1964, c’est Eric Clapton à la guitare.
Les Yardbirs en 2022 US Tour, For Your Love, Happenings Ten Years Time Ago
Toujours la même chanson
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.
Un des plus célèbres standards au carrefour du blues, du jazz, et de la variété. On peut la mettre sans problèmes dans son répertoire, elle plait pratiquement à tout le monde. Il en existe plus de 500 versions enregistrées. C’est le genre de chansons qui permet aux compositeurs de vivre peinardement avec les droits d’auteurs.
Love Potion Number Nine
Version originale – The Clovers – Love Potion Number Nine (1959)
The Searchers (1963)
La version qui a définitivement lancé la chanson
Mama Bettys Band – Die Liebesmedizin (1965)
en allemand
Frederik – Lemmenjuoma (1975)
en finlandais
Gila Adari (1965)
en hébreu
Paolo Bracci -Non A Dormito Mai – (1965)
en italien
Nancy Sit (1966)
en chinois
Bonjour,
Les soldats du chapitre 4 tiennent bien la route !
La potion d’amour n° 9 belle version chinoise !
The Yardbirds …que du bonheur !!
Bonne semaine
cooldan
Hello Cooldan,
La reprise en chinois est assez gratinée. J’imagine la personne qui cherche les mots chinois pour les coller sur les paroles anglaises. Pour moi la version des Searchers est la meilleure, c’est d’ailleurs le première que j’ai eue dans ma collection. Dans l’historique des vues de Youtube, c’est la mieux classée, loin devant les autres succès. J’ai toujours trouvé qu’elle avait un petit air de ressemblance avec « Le Bras En Croix » de qui vous savez.
Les Yardbirds, c’est toujours du bonheur pour moi.
Bonne semaine