Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.
Chapitre 5
The Sparkles – No Friend Of Mine
The Others – I Can’t Stand This Love Goodbye
The Tracers – Watch Me
The Benders – Can’t Tame Me
Express – Wastin’ My Time
The Bold – Gotta Get Some
The Passions – Lively One
The Psychotics – If You Don’t Believe Me, Don’t
The Tree – No Good Woman
It’s Us – Don’t Want Your Lovin’
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision durant les sixties
Hootenanny Singers – Darlin’ avec Bjorn Ulvaeus futur Abba, Suède 1964
Claudine Coppin – Le Twist Du Bac, France 1963
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
The Remains – Espagne EP
Une de ces initiatives particulières qui font les collectors. Les Remains furent relativement peu connus durant les sixties. Leur moment de gloire fut sans doute d’avoir fait l’ouverture de la dernière tournée US des Beatles en 1966, jouant devant des dizaines de milliers de personnes. Cela ne leur rapporta rien de bien tangible pour la suite. Evidemment ce n’était sans doute pas trop musicalement la tasse de thé des fans venus écouter les Fab Four. Ils purent toutefois publier, après un échec chez Capitol, un unique album sur Epic en 1966, album resté dans l’ombre qui leur donnera par la suite un statut de groupe culte.
La publication de cet EP en Espagne est presque un anachronisme ne pouvant faire concurrence à Los Bravos. Avec les copies originales de l’album US et cette publication, il y a de quoi dépenser quelques sous pour se procurer l’un ou l’autre.
Espagne 1966 – The Remains EP, Epic – EP 9068. Meilleure enchère sur Ebay, 1210 euros
You Got a Hard Time Coming
Say You’re Sorry
Don’t Look Back
Diddy Wah Diddy
Documents
Let Me Through, ED Sullivan Show 1966, on sent une forte influence des Yardbirds
Diddy Wah Diddy, US TV 1966
Toujours la même chanson
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.
Un des slows ravageurs de l’an 1971. Initialement créé et enregistré par Badfinger, publié sur leur premier album pour le label Apple, la chanson passe inaperçue. Elle est reprise l’année suivante par Harry Nilsson, un pote des Beatles, et devient un succès international.
Without You
Version originale – Badfinger – Without You (1970)
Harry Nilsson (1971)
La version qui a définitivement lancé la chanson
René Joly – Souris (1977), également par Richard Anthony « Sans Toi » (1973)
en français
Johnny Dorelli – Per Chi (1972)
en italien
Hideki Saijo (1976)
en japonais
Pandora – Desde El Día Que Te Fuiste – (1992)
en espagnol
Jana Kocianová – Ako Síp (1975)
en slovaque
Bonjour M. Boss,
Vous devez bien vous doutez que j’ai suivi toute la production BADFINGER et ce depuis leur début quand ils s’appelaient les IVEYS
car produit sur le label APPLE et pas que ces artistes sur APPLE d’ailleurs …..billy Preston, Mary Hopkin….etc
Bonne semaine
cooldan
Hello Cooldan,
Je n’en doute pas un seul instant, j’en suis même sûr. Pour Badfinger j’ai l’essentiel, les trois premiers album sur Apple. J’avais aussi les Iveys en pressage allemand, mais je l’ai échangé contre le premier LP des Zombies en pressage philippin et l’album canadien des Swinging Blue Jeans avec « Don’t Make Me Over » et plein de titres que l’on ne trouve pas ailleurs, disons qu’ils manquaient à ma collection british beat.
Bonne suite de semaine