Rares Explorations
On ne peut pas dire que le prix attient pas un disque de collection soit le reflet exact de sa qualité musicale. Mais il est un fait certain que quelques disques que l’on peut qualifier de plutôt rares peuvent atteindre de jolies sommes. Il faut distinguer la pièce rare d’une star, de celle d’un artiste qui l’est beaucoup moins. Dans cette catégorie, combiné avec la rareté, on peut en déduire une certaine reconnaissance envers l’artiste. Il paraît assez évident qu’un acheteur ne va pas dépenser une somme conséquente pour un disque qu’il déteste.
Explorons un peu ces disques, dont les noms n’évoquent pas forcément des cris d’enthousiasme chez tout le monde, mais qui sont des références pour des mélomanes branchés. Ceux qui ne connaissent peuvent toujours écouter et découvrir. Sous d’autres auspices, ils auraient pu devenir des grosses ventes. J’ai souvent constaté que les préférences musicales de pas mal de gens s’arrêtaient à ce que les médias pouvaient diffuser. C’est é quelque part une prison dont il faut s’évader.
Artiste : Skryvania
Titre : Same
Genre : pop progressive française
Label : Dm Autoproduction
No Catalogue : DMR001
Année : 1978
Pays : France, disque pressé en Belgique
Meilleure enchère sur Ebay : 1810 euros
Note : Sur d’autres sites de vente, il s’est vendu des copies à plus de 2300 euros
En pleine période punk, une équipe de jeunes musiciens français, presque encore des gamins, sont fascinés par la musique progressive et aussi par Yes ou Genesis. Ils joignent leurs efforts composent et se présentent plusieurs fois au Golf-Drouot où ils sont pour le moins bien reçus. L’idée d’un disque germe, mais pour cela ils doivent passer à la caisse. Ils publient un album autoproduit, apparemment publié à 200 exemplaires. Comme c’est presque toujours le cas pour ce genre d’initiative, il n’y pas ou peu de promotion, il faut presque faire du porte à porte. Même si toutes les copies furent vendues, avec le temps elles s’évaporent dans la nature. La France n’a pas particulièrement brille dans ce genre d’exercice musical, mais les rares tentatives dans le genre sont assez bien vues chez les collectionneurs, et plus c’est rare, plus cela monte dans les enchères ou les ventes, surtout si cela a un attrait particulier.
C’est bien le cas ici et le charme est certain, bien qu’il faille être réceptif à ce genre de musique. On tombe dans une pop un peu symphonique faite avec les moyens du bord. Il manque sans doute quelques artifices que l’on trouve seulement dans les studios dont la location coûte cher, mais ne boudons pas notre plaisir, c’est une belle aventure
Tristan Et Iseult
Rain
Le Château D’Orphée
Intro
Epopée
Final
Les titres suivants ne font pas partie de l’album original, il s’agit de chutes de studio placés sur la réédition CD. Trois titres sont des reprises de Yes et Genesis.
Renaissance
Ritual (Yes)
Close To The Edge (Yes)
Hairless Heart (Genesis)
Le Château D’Orphée (intrumental)
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision durant les sixties
The Animals – Work Song, Ed Sullivan Show 1965
Nina Simone – Mississippi Goddam, Antibes 1965
Les Zombies, un acte majeur du british beat toujours en activité, intéresse encore les collectionneurs. Ils ont de quoi faire avec le France, car pas moins de cinq EP’s furent publiés ici. Ils atteignent des cotes très variables, mais il est certain que ces publications n’ont pas vraiment d’équivalent ailleurs sauf pour un cas. Celui-ci, le deuxième, est quand même assez rare et typiquement une publication qui n’existe qu’ici. Il y a quand même eu 15 enchères pour cette vente.
The Zombies -Decca 457.075, publié en 1965, meilleure enchère sur Ebay 252 euros.
Tell Her No
What More Can I Do
She’s Coming Home
I Must Move
Documents
She’s Not There, les Zombies à Vancouver en 2022
Time Of The Season, même place, même date
LES DISQUES QUI N’EXISTENT PAS
Rêvons un peu. Les amateurs de vinyles sont par défaut des insatisfaits. Quand vous écoutez un album, je suis sûr qu’il vous paraît imparfait, il y a pratiquement toujours deux ou trois titres qui vous plaisent moins que les autres ou seulement deux qui vous plaisent. Le phénomène va se répéter si vous avez plusieurs albums d’une même artiste, vous adorez deux titres du premier, trois du second, un du troisième etc… cela peut aussi entrer en ligne de compte pour des 45 tours EP avec quatre titres. Quel est pour vous le disque parfait qu’il contienne quatre ou douze titres ? C’est ce que j’ai imaginé pour moi, je suis heureusement le personne qui connaît le mieux mes goûts. Alors voici des publications qui n’existent que dans mon imagination. Et comme j’aime le graphisme la pochette est également sortie d’un songe…
A l’aube du psychédélique…
Hide Yourself
Anything
Feel The Music
Shadows
Documents
Vejtables, I Still Love You, TV US 1965
Sit Down, I Think I Love You, avec la même dame à la batterie, Jan Errico, cette fois-ci avec les Mojo Men