En passant

Bas nylons et vinyles en fusion (37)

Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.

Chapitre 6

The Squires – Going All The Way

Evil Enc. Group – Hey You 

The Talismen – She Was Good

Mark Markham And His Jesters – I Don’t Need You

Defiant 4 – Away From Home

Sounds Of Randall – Wasting My Time

The Egyptian Thing – The Syndicate

King Beez – Now

The Exotics – Fire Engine Red

The Actioneers – It’s You

Documents

Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties

Dave Clark Five – Wild Weekent, 1965

Le même groupe, reportage 1964,

La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.

Jean Philippe – France EP

Ce disque d’une chanteur français et gravé en France pourrait faire l’objet dune chronique dans la rubrique française des collectors, mais en fait il concerne la Suisse. Il arrivait que le pour concours de l’Eurovision des pays engagent des sortes de mercenaires. C’est le cas pour ce chanteur un peu crooner, qui représentait la Suisse et non son pays, contrairement en 1959 où il représentait la France. Dans les deux cas, il ne fut pas vainqueur, terminant 11ème et ici 3ème avec « Le Retour »..
Il existe quelques collectionneurs qui sont des spécialiste de l’Eurovision, ce qui peut représenter un joli paquet de disques au fil des ans. Pourquoi certaines sont plus collectionnées que d’autres reste un mystère, mais intérêt et rareté font monter la pression. C’est un assez joli score pour ce disque de Jean-Philippe, alors que le reste de sa discographie tourne autour de quelques euros.

France 1962 – Jean-Philippe EP, Polydor – 21 844. Meilleure enchère sur Ebay, 294 euros

Le Retour

Jolie Jolie

Le Temps De La Serenade

Le Bal De Mes Seize Ans

Documents

Le Retour, Eurovision 1962

Sa participation en 1959 avec *Oui Oui Oui » qui fut surtout un succès pour Sacha Distel

Toujours la même chanson

Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.

Je me suis toujours demandé pourquoi cette chanson n’avait pas eu plus de succès, en pleine Beatlemania, c’était de la dynamite…

It’s Gonna Be Allright

Gerry & The Pacemakers, version originale (1964)
Elle existe en deux versions différentes, celle-ci est la version avec l’intro plus long

Sandro y Los de Fuego – Iría Todo Bien  (1965)

en espagnol

Noel Deschamps – Tout Ira très bien  (1965), également par Patrick Samson & Les Pheniciens, Dick Rivers, les Hou-Lops

Johnny – Ei Se Kesää Tee  (1966)

en finlandais

Renato E Seus Blue Caps – Voce Não Soube Amaro (1965)

en portugais


Los Speakers – Todo Esta bBen – (1966)

en espagnol, paroles différentes

Dick Rivers – Tout Ira très bien (1964)

en français, première version enregistrée