Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.
Chapitre 6
The Squires – Going All The Way
Evil Enc. Group – Hey You
The Talismen – She Was Good
Mark Markham And His Jesters – I Don’t Need You
Defiant 4 – Away From Home
Sounds Of Randall – Wasting My Time
The Egyptian Thing – The Syndicate
King Beez – Now
The Exotics – Fire Engine Red
The Actioneers – It’s You
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties
Dave Clark Five – Wild Weekent, 1965
Le même groupe, reportage 1964,
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
Jean Philippe – France EP
Ce disque d’une chanteur français et gravé en France pourrait faire l’objet dune chronique dans la rubrique française des collectors, mais en fait il concerne la Suisse. Il arrivait que le pour concours de l’Eurovision des pays engagent des sortes de mercenaires. C’est le cas pour ce chanteur un peu crooner, qui représentait la Suisse et non son pays, contrairement en 1959 où il représentait la France. Dans les deux cas, il ne fut pas vainqueur, terminant 11ème et ici 3ème avec « Le Retour »..
Il existe quelques collectionneurs qui sont des spécialiste de l’Eurovision, ce qui peut représenter un joli paquet de disques au fil des ans. Pourquoi certaines sont plus collectionnées que d’autres reste un mystère, mais intérêt et rareté font monter la pression. C’est un assez joli score pour ce disque de Jean-Philippe, alors que le reste de sa discographie tourne autour de quelques euros.
France 1962 – Jean-Philippe EP, Polydor – 21 844. Meilleure enchère sur Ebay, 294 euros
Le Retour
Jolie Jolie
Le Temps De La Serenade
Le Bal De Mes Seize Ans
Documents
Le Retour, Eurovision 1962
Sa participation en 1959 avec *Oui Oui Oui » qui fut surtout un succès pour Sacha Distel
Toujours la même chanson
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.
Je me suis toujours demandé pourquoi cette chanson n’avait pas eu plus de succès, en pleine Beatlemania, c’était de la dynamite…
It’s Gonna Be Allright
Gerry & The Pacemakers, version originale (1964)
Elle existe en deux versions différentes, celle-ci est la version avec l’intro plus long
Sandro y Los de Fuego – Iría Todo Bien (1965)
en espagnol
Noel Deschamps – Tout Ira très bien (1965), également par Patrick Samson & Les Pheniciens, Dick Rivers, les Hou-Lops
Johnny – Ei Se Kesää Tee (1966)
en finlandais
Renato E Seus Blue Caps – Voce Não Soube Amaro (1965)
en portugais
Los Speakers – Todo Esta bBen – (1966)
en espagnol, paroles différentes
Dick Rivers – Tout Ira très bien (1964)
en français, première version enregistrée