Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.
Chapitre 6
The Dantes – Can’t Get Enough Of Your Love
Richard & Young Lions – Open Up Your Door
Shy Guys – Black Lightening Light
The Flares – I Found Out
The Pastels – Cause I Love You
Amoeba – Lost Love
The Endd – Out Of My Hands
The Blizzards – I Will Love You
One Way Street – Tears In My Eyes
The Troyes – Love Comes, Love Dies
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties
The Beatles – She Loves You (vrai live et belle ambiance, Manchester 1963)
The Motionsn – Shake & Every Step I Take, tv française 1966. A la guitare solo un certain Robbie van Leeuwen, futur Shocking Blue et compositeur du célèbre « Venus ».
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
The Beatles – German EP
Dans la discographie allemande des Beatles, les EP’s sont moins nombreux qu’en Angleterre ou en France. L’un des plus recherchés et aussi un des plus rares est l’équivalent de la beaucoup plus courante édition anglaise avec les mêmes titres et les Beatles en photo. Il ne contient pas de succès mais magnifie trois reprises de standards du rock and roll comme il savaient si bien les faire. Sa rareté vient surtout du fait que la pochette n’est pas spécialement attirante, mais met en exergue « Long Tall Sally » qui constitue une des plus belles reprises de ce titre avec un Paul McCartney à coin pour les vocaux. Contrairement aux autres titres, elle faisait partie du répertoire live du groupe et était plus visible auprès des fans et constituait aussi pour le public allemand une sorte d’inédit contrairement à « Slow Down » et « Matchbox » qui figuraient sur l’album allemand « Something New ». Que la version anglaise soit plus courante s’explique aussi pas le fait que pour le pays, il s’agissait de titres qui ne figuraient sur aucun album ou single, donc vraiment des inédits. Prière de passer à la caisse.
Allemagne 1964 – The Beatles EP, Odeon -O 41 638. Meilleure enchère sur Ebay, 549 euros
Long Tall Sally
I Call Your Name
Slow Down
Matchbox
Documents
Beatles – Long Tall Sally, live Melbourne 1964
Beatles – I’m Down, un rock maison, Ed Sullivan Show 1965
Toujours la même chanson
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.
Une chanson emblématique des Rolling Stones du début. A tendance folk, c’est malgré tout une sombre histoire de fille qui fréquente un mauvais garçon, tout à fait dans la lignée de leur réputation à cette époque. Comme les reprises étrangères ne sont pas très nombreuses, j’ai mis à la fin deux version en anglais qui valent le détour.
Play With Fire
Les Rolling Stones, version originale (1965)
C’est une des chansons maison attribuées aux compositeurs Nanker – Phelge qui n’existent pas, mais qui représentaient en fait les cinq membres des Rolling Stones pour le crédit compositeurs. Elle fait toujours partie de leur répertoire actuel.
Les Spectres – Ce Jeu-Là (1991)
en français
J.M. Baule – Jugando Con Fuego (2019)
en espagnol
Dan Tillberg – Ei Se Kesää Tee (1979)
en suédois
Peter Schleicher – Roll Mi Net (1979)
en allemand
Twice As Much – Play With Fire – (1966)
en anglais
Mick Farren – Play With Fire (1976)
en anglais