Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.
Chapitre 7
The Bikini Lovers . No No No
The Underdogs – Love’s Gone Bad
The Tempos – You’re Not Here
The Tempos – You’re Gonna Miss Me
The Iguanas (avec Iggy Pop) – Again And Agaib
The Masters of Stonehouse – Please
The Flares – Forever
Tommy Burk And The Counts – Without Me
The Staccatos – Girl
The Barons – Come To Me
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties
Howlin’ Wolf – – How Many More Years
John Lee Hooker – Hobo Blues
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
The Honeys – US single
La surf music est plutôt une musique masculine du moins pour les formations vocalo-instrumentales. Il existe quand même quelques chanteuses qui se lancèrent dans le style, Annette Funicello est la plus connue. Quand les Beach Boys commencèrent à marquer des points, il apparut à leur label Capitol, qu’ils devaient lancer un groupe vocal féminin, ceci à l’initiative de Brian Wilson des Beach Boys qui les supervisa et servit de producteur, sinon d’arrangeur. Il composa aussi pour le groupe et les deux formations servirent de choristes pour l’autre. En 1964, il maria Marylin, un tiers du trio, et ils auront deux enfants. Le premier single publié est emballé dans une pochette à trou banale, publication standard pour les singles US. Il existe un publication identique mais emballée dans une pochette montrant une photo du groupe. On ne sait pas combien il en existe de copies, mais elles sont très rares. Même si l’enchère que je vous présente ici est la record, d’autres copies dépassent allégrement les 1000 euros. Le disque fut aussi publié en Europe dans certains pays, avec parfois une pochette illustrée, mais qui suscitent beaucoup moins d’intérêt que la copie US. Les quelques disques suivants qu’elles enregistrèrent peuvent aussi atteindre les 200 euros, spécialement le deuxième. Le groupe ne connut pas vraiment le succès et se sépara plus tard, mais fit quelques réapparitions au fil du temps, la dernière en 2016. En fin de compte toute leur carrière repose sur leur connexion avec les Beach Boys.
USA 1963 – The Honeys single, Capitol 4952 . Meilleure enchère sur Ebay, 3320 euros
Shot The Curl
Surfin’ Down the Swanee River
Documents
Une réapparition des Honeys en 2008 avec bien entendu un titre des Beach Boys « I Can Hear Music »
The One You Can’t Have, le second disque. Je l’ai choisi car le clip est illustré par des bouts de films où l’on voit Brian Wilson et sa femme, une des chanteuses des Honeys comme je l’ai précisé dans l’article. Ils divorcèrent en 1979.
Toujours la même chanson
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.
Jacques Brel a largement été adapté à l’étranger. Rod McKuen et Scott Walker ont passablement contribué à ces reprises. Mais voici une des plus emblématiques chansons de son répertoire, moins visible internationalement que « Ne Me Quitte Pas » ou « Amsterdam », il éxiste néanmoins des reprises dans d’autres langues. En voici une série…
Ces Gens-Là
Jacques Brel version originale (1965)
Liesbeth List – Dat Soort Volk (1969)
en hollandais
The Walabouts – People Such As These (2000)
en anglais
Klaus Hoffmann – So Sind Hier Die Leute (1975)
en allemand
Giorgio Gaber – Che Bella Gente (1971)
en italien
Duilio Del Prete – Quelli Là – (2002)
en italien (autre adaptation)
Ange – Ces Gens-Là (1973)
une belle reprise
Une belle interprétation en live de Brel