Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.
Chapitre 9
The Prodigal – You Got Me
Steve And The Board – Lonely Winter
The Continentals – Sick And Tired
Night Walkers – Stix & Stones
Art Guy – Where You Gonna Go
Psycho – You Need Me
Our Gang – Careless Love
M.H. Royals – Now She’s Crying
Fountain of Youth – Hard Woman
The Escapades – I Tell No Lies
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties
Jamul – Tobacco Road
Al Di Meola – Flight Over Rio – Toronto 2015
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
John English III And The Heathens, US single
Restons dans le domaine du garage punk. Les chasseurs de galettes dans ce genre de raretés savent à quoi s’attendre, elles sont par définition très rares. Publiés par des petits labels, très souvent tirés en petites quantités, un peu vendus à la sauvette, le résultat est sans appel, quelques copies ont survécu au marasme des années. Le disque dont nous parlons ici, seuls quatre ou cinq copies originales sont connues pour être en possession des collectionneurs. Alors si vous êtes fan de cette musique et aussi un peu fortuné, quand une copie apparaît dans les enchères, pour autant qu’elle ait acquis une certaine aura dans ce style, c’est la ruée. L’enchère ici présente a débuté à 25 dollars pour finalement après 18 enchères terminer à l’équivalent de 6998 euros. Pas mal non ?
Il s’agit d’un single publié en 1965 par un label texan avec un groupe originaire de Los Angeles. Très représentatif du garage punk sur sa face A, son charme a fini par opérer auprès de quelques joyeux collectionneurs avides de sensations fortes.
USA 1965 – John English III And The Heathens, Sabra records 5556. Meilleure enchère sur Ebay, 6998 euros
I Need You Near
Some People
Documents
Mystic Braves, un groupe US actuel avec une orientation garage sixties
Mystic Rabbit
Under Controé
Toujours la même chanson
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.
Le grand classique du rock anglais. Il en existe des dizaines de versions en anglais, mais relativement peu dans les autres langues. Voici ce que j’ai pu récolter.
Shakin’ All Over
Johnny Kidd, Version originale (1960)
Les Fantômes – Le Diable En Personne (1962)
en français
Lobe Star – Niña, Estoy llorando (1964)
en espagnol
Jussi Salonen – Yö On Täynnä Taikaa (1985)
en finlandais
Los Ovnis – Sacudiendo Todo (1966)
en espagnol, autres paroles
Sleepy Sleepers – Tärisin Mä Täysin (1979)
en finlandais, autres paroles
Marie-France – Le Diable En Personne – (1981)
en français
The Challengers – Shakin’ All Over (1962)
instrumental
Bonjour M. Le Boss,
Shakin’all over , j’aime bien la reprise de Marie-France , d’ailleurs qui a repris « Lucille » avec le titre « Youri » que les Beatles ont chantés à la BBC et dans les « Get Back Sessions » !
Bonne semaine
cooldan
Hello Cooldan,
L’album de Marie_France est truffé de reprises assez intéressantes. Je l’ai aperçue une fois à Paris en compagnie de Link Wray, mais je crois que la rencontre était purement fortuite, ils n’avaient pas rendez-vous. Elle avait le chic pour prendre des poses avantageuses.
Le version des Beatles, la première fois que je l’ai entendue c’était sur un de ces nombreux bootlegs qui circulaient en toute liberté dans les années 70, de même que les sessions Decca. On s’instruisait comme on pouvait.
Bonne semaine