En passant

Bas nylons et vinyles en fusion (46)

Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.

Chapitre 12

The Illusions – Little Girl

The Esquires – Sadie’s Ways

The Barons – Now You’re Mine.

The Riddles – Its One Thing To Say

The New Lime – Whenever I Look in Her Eyes

Blue Embers – She Was So Bad

The Apparitions – She’s So Satisfyin’

Dat en Wat – Dead Man Blues 

Shadden and The King Lears – All I Want Is You

The Drones – I’m Down Today

Documents

Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties

Go Now, Bye Bye Bird, Moody Blues, vrai live tv française 1965

Twinkle And The Gonks – Roll Over Beethoven, Angleterre, 1965

La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.

The Mojos – single UK

Les Mojos furent un de ces nombreux groupe qui marchèrent sur le traces des Beatles en pleine mania. Ni pires, même un peu meilleurs que les autres, ils eurent un titre qui se démarquait assez nettement des publications habituelles et qui connut un succès assez méritoire, le fameux « Everything’s Allright », un original composé par le groupe. David Bowie le jugea asset bon pour l’inclure sur son album de reprises « Pinups ». Comme beaucoup de formations, retrouver un succès semblable fut une mission périlleuse dans laquelle ils échouèrent. Après quelques tentatives et remaniements dans le personnel du groupe, ils enregistrèrent un ultime single pour lr label Liberty qui ne connut pas plus de succès que les autres. C’est assez souvent le cas pour les artistes qui surent s’attacher un nombre conséquent de fans, les raretés peuvent atteindre des sommes qui ne sont pas négligeables. Ce dernier single peut être considéré comme la pièce ultime de leur discographie, il surclasse tous les autres publications du groupe. A noter qu’en des membres de l’époque du succès réussit une très belle carrière par la suite. Il s’agit d’Aynsley Dunbar le batteur. Il fonda le très connu Aynsley Dunbar Retaliation, mais fut aussi un musicien qui apparaît et joua avec d’innombrables musiciens et formations célèbres, John Mayall, Frank Zappa, David Bowie, Journey, Jefferson Starship, Lou Reed, Mick Ronson, Ian Hunter, Whitesnake, UFO, Michael Schenker, Leslie West, Keith Emerson etc… J’imagine que dans le genre il doit détenir un record et un joli carnet d’adresses.

Angleterre 1968 – The Mojos Liberty LBF 15097. Meilleure enchère sur Ebay, 211 euros

Until My Baby Comes Home

Seven Park Avenue

Documents

Le fameux tube « Everything’s Allright » adaptation française par Eddy Mitchell

Aynsley Dunbar Retaliation – Mean Old World, c’est à Bouton Rouge sur France 2, je me souviens avoir vu cela à l’époque.

Toujours la même chanson

Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.

Cette chanson est née au Festival de San Remo en 1961 où elle termina en seconde position derrière une bluette interprétée pat Luciano Tajoli, un chanteur plutôt lyrique passablement oublié aujourd’hui. Selon les règles du festival, la chanson devait avoir deux interprètes, ce sont souvent les Anglo-Saxons qui se collèrent à cet exercice. Dans ce cas, Adriano Celentano qui en est le compositeur, confia l’autre interprétation à Little Tony son compatriote et autre pionnier du rock en Italie. Ce dernier l’interpréta et enregistra aussi en italien, mais en profita pour mettre en boîte une version en anglais, C’est aussi à ma connaissance la seule version qui existe dans cette langue. Ce fut surtout la version de Celentano qui connut le succès, mais comme le festival était largement diffusé à la télévision, la chanson fut repérée à travers l’Europe et enregistrée dans plusieurs langues la même année. La version italienne ne dépassa guère les frontières sur le moment, mais Celentano réussit assez bien une carrière internationale par la suite. En France, ceux qui n’étaient pas sourds ne purent s’empêcher de l’entendre, principalement via le Johnny national. C’est une chanson assez emblématique de la joie de vivre qui caractérise les sixties.

24000 Baci

Adriano Celentano, version originale studio 1961

Johnny Hallyday – 24000 Baisers (1961) aussi par Rocky Volcano, Bob Azzam, Dalida

en français

Little Tony – 24000 Kisses (1961)

en anglais

Torrebruno – 24000 besos (1961)

en espagnol

Die Missouris – Ich Will Dich Immer Wieder Küssen (1961)

en allemand

Terry Lamo 24 000 Zoentjes (1961)

en hollandais

Golden Half – 24000  (1972)

en japonais

Pasi Kaunisto – 24 Mila Bagi (1980)

en finlandais

Documents

La version de Johnny c’est bien, mais la version de Dalida est drôlement plus sensuelle. Avec l’acteur Jacques Duby qui a l’air preneur, gageons qu’il se contenterait déjé d’un cent ou deux.

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