En passant

Bas nylons et vinyles en fusion (47)

Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.

Chapitre 13

Deverons – She Is My Life

The Tropics – For A Long Time

Mick & The Shambles – Lonely Nights Again

The Psy-Kicks – Summer Tears

Dark Knights – Send Her To Me

The Starfires – There’s Still Time

St Michael Sect – One Nights Dream

The Creations – I’ve Paid My Dues

The Sunrisers – I Saw Her Yesterday

The Ascots – Where I’m Goin’

Documents

Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties

Them – Here Come The Night, vrai live tv anglaise 1965

Jacques Dutronc – Le Plus Difficile, clip tv allemande, 1968

La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.

Abba – maxi single Suède

Voici un disque d’Abba que vous avez peu de chances de posséder. En 1981, Stig Anderson, musicien à ses heures et surtout manager d’Abba, fête ses 50 ans. C’est l’occasion de fêter cela dignement. Abba enregistre alors en suédois le titre « Hovas Vittne » et sur l’autre face un instrumental « Tivedshambo », une composition de manager qu’il a lui-même enregistrée lors de sa carrière de chanteur. Le résultat est publié sur un maxi 45 tours en vinyle rouge au tirage limité à 200 copies Il ne fut pas commercialisé mais distribué aux invités de l’anniversaire. Il existe bien entendu des versions pirates, elles ont l’avantage d’être très bien imitées, mais cela peut constituer aussi un piège pour les profanes. Si l’on peut considérer Abba comme une machine à tubes efficace, ce disque est plus une curiosité qu’un summum de cette efficacité.

Suède 1981 – Abba – Polar JUB 50. Meilleure enchère sur Ebay, 3500 euros

Hovas Vittne

Tivedshambo

Documents

Abba chante en français, eh oui ça existe…

Ils ont l’air de quoi maintenant? Voici un début de réponse…

Toujours la même chanson

Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.

On ne peut pas dire que la fille à Frank s’est lancée dans la chanson avec l’intention de faire n’importe quoi en comptant sur son physique. Avec son complice Lee Hazlewood, un compositeur de talent qui avait déjà collaboré avec Duane Eddy dans les années 50, elle enregistra en solo et en duo avec lui une série de titres qui font encore référence aujourd’hui. A part son hit « These Boots Are Made for Walkin' » et son duo avec papa « Somethin’ Stupid » qui furent des no 1, le reste de sa discographie connut des succès plutôt mitigés. C’est le cas pour celle-ci « Summer Wine », qui fit le fond des charts américains. Pourtant elle est constamment reprise et devient un succès pour d’autres, par exemple pour Lana Del Rey il y quelques années. Au moment au j’écris ces lignes, j’ai été prendre la température sur Youtube, eh bien en une semaine il y a eu une dizaine de nouvelles versions de cette chanson mises en ligne et interprétée par des plus ou moins amateurs. Elle semble plaire encore bien des années plus tard. En trouver quelques versions fut un jeu d’enfant, en voici une e sélection.

Summer Wine

Nancy Sinatra avec Lee Hazlewood, version originale 1966

Marie Laforêt avec Gérard Klein – Le Vin De L’Eté (1969)

en français

Dalida – Ci sono fiori (1969)

en italien

Sufie & Teoman – Nasıl Güzel (?)

en turc

Nana Gualdi & Ralf Paulsen – Sommerwein (1970)

en allemand

Lana Et Rospo (1971)

en coréen

Liu Wen Zheng  (1981)

en chinois

Kela Gates – Néctar de Verano (1967)

en espagnol

Documents

Callie Chu, une chnnson en chinois, à écouter avec des baguettes…