Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.
Chapitre 14
The Elite – I’ll Come To You
Group $oall – Will You Teach Me How To Love
The Blue Velvets – Don’t Leave Me This Way
Tidal Waves – She Left Me All Alone
The Norsemen – Can’t You Fall In Love
The Other Two – When I Sleep
The Capers – I Don’t Know
The Hi-Notes – Without You Darling
The Sunrisers – I Saw Her Yesterday
Road Runners – Goodbye
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties
The Byrds – I’ll Feel A Whole Lot Better (1965)
The Outsiders – Time Won’t Let Me, US tv 1966
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
Mariska Veres – single Hollande
A moins que le nom vous dise quelque chose, vous aurez sans doute de la peine à identifier la chanteuse qui figure sur la photo de la pochette. La voix pourrait vous mettre sur la piste. Si vous êtes un amateur des sixties, vous la connaissez immanquablement, elle est d’ailleurs connue internationalement avec un des plus immortels hits des sixties. et sans doute aussi pour être une nana au physique avantageux, ce qui ne paraît pas forcément sur la photo du disque. La chanson est « Venus » et le groupe Shocking Blue, maintenant vous pourrez dire comme le commissaire Bourrel : « Bon sang, mais c’est bien sûr! ».
Quand elle intégra le groupe elle n’était pas tout à fait une débutante, elle avait fait quelques tentatives sans succès. Ce disque est sa première tentative en solo, elle fut avant la chanteuse d’un groupe hollandais, les Mystères. Ici elle chante en Hollandais, la langue de son pays d’adoption, son père était hongrois et un violoniste tzigane très connu. La face B est la reprise d’un titre de Brenda Lee « It Is True » (Oui J’ai Peur par Frank Alamo). Le copies ne courent pas les rues pour le plus grand malheur de ses fans, bien que celui-ci puisse paraître assez pâle en pensant à la suite.
Hollande 1965 – Abba – Imperial JH 639. Meilleure enchère sur Ebay, 356 euros
Topkapi
Tivedshambo
Documents
Ne boudons pas notre plaisir
California Here I Come
Toujours la même chanson
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.
Le premier hit des Yardbirds, la chanson de trop pour Eric Clapton qui trouva que le groupe prenait une orientation trop commerciale. Ce fut aussi la première réussite pour un compositeur alors inconnu, Graham Gouldman, qui cherchait un interprète pour la chanson. Il composa les deux hits suivants pour les Yardbirds, mais les Hollies, Herman’s Hermits, Wayne Fontana, connurent aussi des tubes signés par Gouldman. C’est vrai que c’est commercial, mais c’est aussi innovateur. Qui avait songé à trafiquer le son d’un clavecin pour l’enregistrement? Cela explique aussi Chris Dreja aux claviers dans le clip en playback, alors qu’il est surtout guitariste. Dans l’enregistrement studio, c’est Brian Auger qui jouait de l’instrument.
For Your Love
The Yardbirds, version originale avec intro plus long 1965
Monty – Une Fois (1965)
en français
Brisks – Per Tu Amor (1969)
en espagnol
Renato E Seus Blue Caps – Vivo Só (1966)
en portugais
I Satelliti Di Ricky Gianco – Finirà (1965)
en italien
Los Apson – Por tu amor (1965)
en espagnol, version différente
I Templari – Tornea (1965)
en italien, autres paroles
Ombre di bronzo – Finirà (1968)
en italien, version pop
Documents
For Your Love, vu par Led Zeppelin