En passant

Bas nylons et vinyles en fusion (49)

Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.

Chapitre 15

Berkley Five – You’re Gonna Cry

The Bucaneer’s – You’re Never Gonna Love Me Anymore

Changing Tides – I’m Crying

Little Phil & The Night Shadows – So Much

Humans – Warning

The Pandas – Walk

Danny & The Other Guys – (You Been Givin’ Me) Hard Times.

The Mourning Reign – Our Fate

Jury – Who Dat

The Luv´d Ones – Up Down Sue

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Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties

Ray Brown & Whispers – Pride, Australia (1965)

The Outsiders – Ray Columbus & The Invaders, Australia (1964)

La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.

The Rattles – single Allemagne

En Allemagne, les Rattles furent incontestablement le groupe beat le plus populaire durant les sixties et même au-delà. Dans cette épopée, ils eurent aussi le privilège d’être une des rares formations entièrement composée de citoyens Allemands dont le renon arriva jusqu’en Angleterre. Le Star-Club était un peu la plaque tournante pour obtenir une quelconque renommée en Allemagne, les Rattles n’y coupèrent pas. Les maisons de disques ne se privèrent pas de laisser trainer un micro sur la scène et sélectionner les artistes qui avaient un certain potentiel. Ainsi quelques artistes laissèrent leur nom dans l’histoire pour avoir un ou deux titres enregistrés dans les lieux et publiés par la suite. Pour les Rattles, les choses se présentèrent mieux, leurs deux premiers albums sont enregistrés en live au Club, albums essentiellement constitués de reprises, mais plutôt intéressantes. Ils furent d’abord publiés par Philips, ensuite Ariola, pour enfin revenir chez Philips à la fondation de leur sous-label Star-Club. Comme c’est souvent le cas pour des artistes d’une certaine popularité, il y a toujours dans la discographie une ou deux publication qui passent sous les radars et qui forment des collectors pour plus tard. C’est le cas pour ce single extrait du second album Ariola en 1964. Un autre extrait servit à la publication du EP paru en France chez Barclay. La face A est une des composions que fit Mort Shuman quand il passa en Angleterre. Le titre est aussi interprété par Brian Poole & The Tremoloes et Bern Elliot. L’autre face « Red Hot » est un authentique petit trésor enregistré en 1955 dans les fameux studios Sun par Billy « The Kid » Emerson. Il fera l’onjet d’une reprise beaucoup plus connue par « San The Sham & The Pharaohs en 1966. La version des Rattles est plutôt chauffante, c’est presque du punk. La groupe tourne toujours avec deux membres originaux, les « nouveaux » font partie de la formation depuis 30 ans

Allemagne 1964 – The Rattles – Ariola 10 640 AT. Meilleure enchère sur Ebay, 291 euros

What Do You Want With My Baby

My Gal Is Red Hot

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Come On And Sing, les Rattles en 1966

Une première scission du groupe avait abouti en 1968 à l’excellent Wonderland

Wonderland – Moscow

Toujours la même chanson

Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.

Le second hit des Yardbirds. Si Eric Clapton considéra le précédent comme étant commercial, celui-ci l’est aussi, mais il est disons plus raffiné. C’est encore une composition de Graham Gouldman, et en terme de classemnt dans les chats, c’est leur meilleure classement, second en Angleterre en juillet 65 derrière une autre bande d’oiseaux, les Byrds et « Mr Tambourine Man ». Dans le but d’innover, il avaient introduit le clavecin dans leur hit précédent, ils tentèrent aussi de remplacer la guitare solo par un sitar. Cet instrument, alors pas du tout ou peu employé dans la musique occidentale ne fut finalement pas retenu, ils n’arrivèrent pas à trouver une balance correcte avec le reste des instruments, mais cette version existe (voir à la fin). On ne peux que constater une fois de plus, le manque de créativité qui existe dans la recherche des sons aujourd’hui. Note: je n’ai pas trouvé l’adaptation française de Thierry Vincent

Heart Full Of Soul

The Yardbirds, version originale, 1965

Un Cor Fet D’Amor (1965)

en catalan

The Blizzards – Ohne Dick (1965)

en allemand

Ως εδώ (Heart full of soul) – Λάκης Παπαδόπουλος (1991)

en grec

Club 76 – Me Ne Andrò Domani(1966)

en italien

Alan Tam Wing Lunn – Ng Ye Wong Hau (1988)

en chinois

Anita Sarawak with Ismail Haron – Rahsia Di Air Jernih  (1973)

en malaisien

The Runaways (le chanteur sera celui de Los Bavos) – Corazón Lleno De Mal (1965)

en espagnol

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Jeff Beck parle de la conception de Heart Full Of Soul

La version sitar