En passant

Bas nylons et voyage lointain (14)

Le Grand Voyage (14)

Allons un peu plus loin

Le système solaire constitue notre environnement proche, c’est un peu notre village. Au-delà des dernières planètes naines, on ne sait pas ce qui le compose, du vide, d’autres planètes inconnues, d’autres astéroïdes, c’est encore un mystère qui sera sans doute éclairci un jour. En 30 ans, l’astronomie a fait un bond prodigieux dans la connaissance des planètes proches de nous, notamment depuis les missions Voyager. Le télescope Hubble lancé en 1990, prend des photos depuis l’espace. Cela permet une netteté bien supérieure à un appareil qui doit subir les interférences de l’atmosphère terrestre.
La partie visuelle de l’exploration spatiale est une chose, mais l’astrophysique peut s’en passer. Par de savants calculs on peut découvrir bien des choses, élucider des mystères, mais beaucoup de nouvelles questions peuvent aussi apparaître et augmenter les énigmes à résoudre. Toute la complexité de l’univers s’étale devant nos yeux et notre raison.

Une des grandes questions résolues depuis quelques années est la présence d’autres planètes ailleurs que dans le système solaire. On a longtemps présumé que notre système solaire n’était pas un cas unique, mais il fallait encore s’en assurer. On remarque dans l’espace, une certaine hiérarchie qui va de l’objet qui tourne autour d’un autre objet, qui tourne autour d’un troisième objet. En résumant, nous avons le satellite, la planète, un système complet comme notre système solaire, la galaxie comme la Voie lactée. Cette dernière tourne sur elle-même par rapport à un point central, elle possède même des satellites qui tournent autour d’elle. D’autres objets peuvent faire partie du contenu comme des nébuleuses, des amas et autres choses que nous verrons plus tard.

Un coin du ciel vers la nébuleuse d’Orion

Une partie des étoiles qui brillent dans le ciel sont des soleils, plus petits ou plus gros, plus brillants ou moins que le nôtre. En partant de ce principe, il semblait évident que d’autres systèmes solaires devaient exister ailleurs, nous n’allions pas rester un cas unique et surtout pas le centre de l’univers comme certains le pretendaient.

Depuis 1995, deux astronomes suisses, Michel Mayor et Didier Queloz, récompensés en 2019 par un Prix Nobel en physique, ont découvert d’autres systèmes organisés comme le nôtre, avec un soleil et des planètes, on dit exoplanètes, qui l’accompagnent. Pour l’instant et ça va vite, on en a dénombré environ 5000, pour plus de 850 systèmes planétaires. Toujours par comparaison, quelques planètes semblent se situer dans ce qu’on pourrait considérer comme une zone propice à l’apparition de la vie, ni trop près, ni trop loin de leur soleil. Pour l’instant on est loin d’avoir des certitudes sur la réalité de l’apparition de cette vie, mais l’environnement est favorable.

Michel Mayor

Première exoplanète découverte en 1995 par Michel Mayor, 51 Pegasi b (Dimidium). Elle se situe dans la constellation de Pégase à environ 50 années lumières. C’est un planère du type de Jupiter tournant très proche de son soleil en 4 jours. Dans le ciel ce que l’on appelle la carré de Pégase, visible sur l’image, représente environ la grandeur d’un timbre vu à bout de bras. Imaginez le difficulté de trouver un système planétaire à cette distance.

Un des moyens pour détecter les exoplanètes est l’observation des étoiles. On prend au hasard ou par intuition, une étoile que l’on examine sur une durée déterminée. Avec des instruments très précis, qui ne sont pas l’apanage des astronomes amateurs, on mesure une variation dans l’éclat de l’étoile observée. Cette variation d’éclat peut indiquer qu’un corps assez gros vient masquer l’étoile et indiquer la présence d’une possible planète. Une observation prolongée peut montrer que plusieurs variations d’éclat sont mesurables avec une régularité constante, indice qu’un ou plusieurs corps tournent autour de cette étoile. Un télescope assez semblable à Hubble va étudier plus de 120 000 étoiles selon la méthode de la variation d’éclat. Bien avant, on connaissait déjà le phénomène des étoiles dites variables, certaines sont visibles à l’oeil nu avec un oeil exercé, mais cette fois on plonge dans des surfaces de ciel qui sont du domaine du très petit pour un oeil humain.
Tout ceci est difficilement vérifiable, car ces découvertes se situent à des distances énormes, complètement hors de notre portée pour un voyage spatial dans un temps raisonnable.

Avant d’aller plus loin, même très loin, il faut un peu penser comme les astronomes. L’illustration ci-dessus vous y aidera. Dès le prochain article, nous allons mettre un pied dans l’univers, sans encore aller très loin, mais ce n’est déjà plus la porte à coté. Sur cette règle, vous pouvez l’agrandir, est représenté en respectant les distances, les plus proches étoiles, les premières, en sortant du système solaire. Chaque centimètre est l’équivalent d’une année lumière. Je vous explique ci-dessous pourquoi il faut avoir ce genre de schéma à l’esprit.

Sirius est incontestablement une des reines du ciel. C’est également l’étoile la plus brillante du ciel en dehors du système solaire. Elle est visible dans les parages de la constellation d’Orion, l’une des constellations les plus facilement repérables avec ses trois étoles de même brillance en diagonale, il suffit de prolonger cette axe pour trouver Sirius. En réalité, elle se trouve dans la constellation du Grand Chien. Ce n’est pas visible à l’oeil, mais Sirius possède un compagnon plus petit et beaucoup moins lumineux, ce qui fait qu’on la considère comme une étoile double ou binaire, Sirius A, Sirius B. Du côté dimensions, son diamètres est de 1,7 fois celui de notre Soleil, avec une température en surface voisine de 10000 degrés. Sa composition est apparemment assez différente de notre astre diurne. A l’échelle de l’univers, sa distance de 8,6 années lumières en fait une très proche voisine. Ella aussi la particularité, si on l’observe sur un très gros laps de temps, de se déplacer dans le ciel.


Depuis que je pratique l’astronomie en amateur, c’est à dire depuis longtemps, j’ai tendance à faire un peu comme mes collègues. On se sent tout petit et un peu comme dans une ville, on habite dans une maison, Il y a les maisons voisines qui appartiennent à un quartier de cette ville. La ville est un ensemble de quartiers et si l’on sort de la ville, on trouvera ailleurs d’autres villes, qui forment un département, ensuite un pays. Que l’on s’intéresse à un objet céleste ou à un autre, il faut constamment changer le rapport de grandeur pour avoir une idée plus précise où l’on se trouve exactement, dans quelle catégorie on observe. Avec un rien d’habitude c’est assez facile, et cela aide beaucoup à se faire une idée plus précise de l’immensité de l’univers. Les chiffres et les distances prennent vite des proportions gigantesques. Heureusement pour l’amateur, mais en même temps hélas, les moyens qu’il peut avoir à sa disposition étant limités, il se contentera d’observer le ciel avec des moyens modestes, il peut aussi se servir simplement de ses yeux. Repérer les constellations dans le ciel, même les planètes, et pouvoir les nommer, c’est déjà un beau travail. Pour ceux qui possèdent un télescope, la découverte d’un objet inconnu, une comète, peut être gratifiant. Ce n’est pas une loi écrite, mais il arrive que des amateurs donnent leur nom à un objet qu’ils ont découvert et qu’ils signalent à qui de droit, c’est à dire l’Union astronomique internationale. A bientôt pour la suite…

A suivre

Source . NASA, Wikipedia


En passant

Inventaire musical à la Prévert (134)

Disques sous la loupe

Des curiosités musicales, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.

Twink est une icône de l’underground anglais. Il a fait partie d’une multitude de formations de renom, les Fairies, plus tard Pink Fairies, les Pretty Things, Tomorrow, les Deviants, il aborde aussi le punk avec les Rings. Il participe également à diverses époques comme musicien de sessions avec du beau monde. Il est connu comme batteur, sa fonction d’origine, mais il est multi-instrumentiste. Il est encore actif aujourd’hui.
En 1970, il tente l’aventure d’un album solo. Cet album a depuis fait quelques adeptes pour les amateurs de trucs qui ne sont pas destinés aux fans de Mireille Mathieu, ils auraient un peu de la peine à s’y retrouver. On y trouve en version plus épicée, certaines envolées qui feront les choux gras des Pink Fairies qu’il rejoindra après cet album. Si certains titres ne seraient pas reniés par le Frank Zappa de « Freak Out », d’un abord assez difficile, d’autres s’apparentent plus à un psychédélique mélodieux. c’est caché dans les pistes et c’est même assez accrocheur. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, je suis bien heureux d’avoir trouvé cet album qui traînait chez un petit disquaire il y a bien longtemps. Pour la petite histoire, j’ai vu le personnage sur scène en 1968, alors qu’il faisait partie des Pretty Things, je dois encore avoir une photo dans un coin. Souvenirs, souvenirs…

Artiste : Twink
Titre : Tink Pink
Genre : pop, psychédélique
Label : Polydor
No Catalogue :  2343-032
Année : 1970
Pays : UK
Meilleure enchère sur Ebay : 890 euros édition anglaise. Le disque existe aussi en version US, allemande, française. Ils cotent 1/3 à 1/2 de l’édition anglaise, la plus recherchée. Cette édition contient un insert imprimé sur carton rose avec détails sur l’album
.
Note : Les musiciens qui figurent sur cet album sont pour la plupart d’anciens Pretty Things, Twink fut le batteur de ce groupe après le départ de Viv Prince qui occupe ce d’ailleurs le poste sur cet album. Ici Twink occupe un poste de multi-instrumentiste, il est le compositeur de tous les morceaux et le chanteur.

The Coming Of The Other One

Ten Thousand Words In A Cardboard Box

Dawn Of Magic

Tiptoe On The Highest Hill

Fluid

Mexican Grass War

Rock An’ Roll The Joint

Suicide

My Back Pages

The Sparrow Is A Sign

Interlude Twink

The Fairies

Anytime At All, single 1964

Reportage avec commentaire français

Emission POP CLUB, 1973, tv française, il est à la batterie

La fameuse reprise par les Pink Fairies du classique de la guitare électrique en version vocale

Walk Don’t Run

Star Sponge Vision / Twink & Jon Povey, un ancien Pretty Things (2018)

Crowley and Me

Une interview récente de Twink, il a une excellente mémoire et revisite ses souvenirs.

Collectors Made In France

Je possède ce disque depuis une éternité, mais je dois reconnaître qu’en posséder une copie est presque un privilège, on le voit rarement. C’est le second et dernier EP français des Mindbenders sans Wayne Fontana. Après la séparation avec le leader, ils furent ceux qui eurent le plus de succès dont un fameux presque No 1 Angleterre – USA « A Groovy Kind Of Love*. Le succès s’effrita assez vite, ils ne firent plus que de brèves apparitions dans le charts, mais restent relativement populaires. Cet EP regroupe deux singles qui furent des flops malgré de belles signatures. Le duo féminin Toni Wine / Carole Bayer (compositrices du hit) offre « We’ll Talk About It Tomorrow » et Rod Argent des Zombies « I Want Her, She Wants Me » qui a ce moment-là n’a pas encore été exploité les Zombies, il apparaîtra plus tard sur l’album « Odessey & Oracle ». Sans doute Fontana France imagina qu’il pouvait faire un hit en France. Le chanteur et guitariste du groupe fera partie plus tard de 10CC avec le compositeur Graham Gouldman.

The Mindbenders – Fontana 465 378 ME, publié en 1967, meilleure enchère sur Ebay 102 euros

We’ll Talk About It Tomorrow

Far Across Town

I Want Her, She Wants Me

The Morning After

Documents

Les Mindbenders en vrai live tv allemande 1966

Don’t Cry No More

Land Of 1000 Dances

Visites au musée du Boss

Au cours de mes longues pérégrinations musicales, mon attention a été attirée par des milliers d’artistes. Certains m’ont laissé quelques souvenirs, d’autres pas. Pour les premiers, cela ne se limitait pas à une seule chanson, quelques unes pour les uns à des dizaines pour les autres. En me limitant à quatre chansons, en général mes préférées, je vais vous présenter ce qui pourrait constituer mon musée musical. Je donne la préférence à des artistes qui ne sont pas forcément très connus par les foules. Mon blog se veut aussi didacticiel et essaye de vous faire découvrir les immenses richesses de la musique.

Un de ces groupes qui me fit découvrir le folk américain, ils existent encore aujourd’hui…

Greenfields

Ole Smokey

Brother Where Are You

I Remember When I Loved Her

Ils existent aussi…

Des artistes et des titres qui n’ont jamais à la une des médias d’un temps ou d’un autre. Et pourtant ils peuvent être intéressants, certains le pensent et j’en fait peut-être partie.

The Durutti Column – Never Known

Mor Karbasi – Tres Morillas

En passant

Bas nylons et vinyles en fusion (54)

Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.

Chapitre 19

Apollo’s Apaches – Cry Me A Lie

Hustlers – She Waits For Me

Hustler’s – The Sky Is Black

Banshees – They Prefer Blondes

Morning Dew – No More

The Undertakers – Unchain My Heart

Ryells Combo – Only As Long As You Want It

The Karpetbaggers – The Fire I Feel

The Thunders – Take Me The Way I Am

The O’Aces – So Good

Documents

Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties

The Searchers – Don’t Throw Your Love Away, NME Winners 1964

The McCoys – Hang On Sloopy, tv US, 1965

La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.

Ann Burton / EP Hollande

Ann Burton (1933-1989), chanteuse de jazz d’origine polonaise, acquit la popularité en Hollande comme vocaliste dans les milieux du jazz. Ce très rare EP hollandais de 1965, marque le début de sa carrière en solo, c’est apparemment le seul disque sous ce format qui existe d’elle, tous les autres sont des albums. Elle réussit assez bien une carrière internationale à la fin des sixties. On retrouve sur cet EP une reprise  » Sing A Rainbow » mis en lumière en 1955 par Peggy Lee qui frise la variété, mais on trouve également une version plus jazz du fameux « Kansas City » créé par Little Willie Littlefield.

Hollande 1965 – Ann Burton – Decca BU 70 017. Meilleure enchère sur Ebay, 1474 euros.

Sing A Rainbow

The Wildest Gal Girl In Town

Miss Otis Regrets

Kansas City

Documents

Puisque nous sommes en Hollande et dans le jazz, disons trois mots sur cette dame qui fut considérée comme la « First Lady » du jazz européen Rita Reys (1924-2013), Sa très longue carrière la vit rencontrer et chanter avec des grandes pointures de cette musique comme Art Blakey, Dizzie Gillespie, Jimmy Smith et lui fit acquérir une stature internationale. Elle est encore aujourd’hui extrêmement populaire malgré sa disparition en 2013.

Avec son mari Pim Jacobs au piano

That Old Black Magic

I Cried For You, toujours avec son mari

Thou Swell, Antibes 1960

De sa rencontre avec Michel Legrand, il en sortit quelques chose d’un peu différent, mais comme c’est pour ce compositeur une de ses plus belles chansons, on pardonne.

Les Beatles un peu jazz, c’est pas mal non plus, l’amour on ne peut pas l’acheter…

Toujours la même chanson

Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.

Un hit international pour les Mindbenders en 1965-66, (no2 UK; no2 USA) juste après la séparation avec Wayne Fontana. La chanson est empruntée au duo féminin américain Diane & Annita qui se fit carrément voler le succès. C’est là parfois que la promotion joue un rôle important, puisque la chanson pouvait faire un gros succès. Elle en redeviendra même un via la version de Phil Collins en 1988. Nul doute qu’elle peut en redevenir un dans le futur.

Groovy Kind Of Love

Diane And Annita, version originale 1965

The Mindbenders – A Groovy Kind of Love (1965)

La version qui rendit la chanson populaire

Richard Anthony – Le Même Chemin, (1966)

en français

Johannes Kalpers – Ich Bin Stark (2003)

en allemand


I Camaleonti Non C’è Più Nessuno (1966)

en italien

Continuados – Hoy Duerme El León (1967)

en portugais

Ivan Grazianie – Agnese  (1979)

en italien, autres paroles

Gregorian – Dancing In The Snow (2014)

en anglais nouvelles paroles

Documents

Faire ses emplettes avec Bach et les Swingle Singers

Ce que j’aime bien chez les Bretons, c’est qu’ils savent garder leur folk vivant. C’est pas mon village qu’on verrait ça…