En passant

Dimanche en quelques manches de printemps (5)

Deux musiques pour s’éveiller avec Paul Butterfield Blues Band

I Got A Mind To Give Up Living

Mary, Mary

CHANSONS
MONUMENTS

Chansons qui ont un brin d’éternité

I’m Leaving It Up To You

Encore une chanson issue d’un répertoire noir, mais qui fut surtout reprise par des artistes blancs. Lancée et composée par le duo Don et Dewey, aussi connus pour leur « Farmer John », elle fut mise en lumière en 1963 par le duo Dale & Grace. Elle figure au répertoire de nombreux artistes connus, même Presley l’enregistrera.En 1974, deux membres de la famille Osmond en font un hit international.

Don and Dewey  – version originale, 1957

Le reprise de Donny & Marie Osmond, un hit international

Rétroviseur

Il y a 48 ans en 1975, vers la fin avril, ces chansons squattaient le hit parade américain ou anglais, et pour certaines envahir la France.

Tony Orlando & Dawn – He Don’t Love You (Like I Love You)

Elton John – Philadelphia Freedom

Leo Sayer – Long Tall Glasses 

Earth, Wind & Fire – Shining Star

B.J. Thomas – Another Somebody Done Somebody Wrong Song

On les entend jamais

Pour la quasi totalité des artistes, les discographies sont parsemées de titres que l’on n’entend jamais, seules les écoutes privées peuvent quelque peu renverser la tendance. Il y a pourtant des choses plaisantes, intéressantes, voire même géniales. Partons à la découverte des ces spécialités dans un joyeux mélange de style…

Des artistes plus ou moins connus et des titres de leur répertoire plus ou moins oubliés, toutes époques

The Blackbirds – No Destination

Eric Burdon & The Animals – No Self Pity

The Pirates – Linda Lou

Roy Buchanan – That’s What I Am Here For

Sweet Pain – Sick And Tired

Des trucs originaux

A travers cinq reprises plus ou moins obscures, retrouver l’artiste et le titre original. Ce n’est toujours facile et dans deux cas il s’agit d’artistes francophones. Toutes ces chansons appartiennent aux sixties.

1) Peter Schleicher ‎– Roll Mi Net

2) Roy Orbison – San Fernando

3) The Boston Show Band – Wow Wow Wow

4) The Fevers – Aquela Garota Linda

5) Los BravosSympathy

Solutions – 1) The Rolling Stones / Play With Fire // 2) Roy Orbison lui-même / Shadaroba // 3) Sylvie Vartan / Ce Jour-Là // 4) The Beatles / She’s A Woman . // 5) Noël Deschamps / J’apprendrai

Gros Plan

Revisitons brièvement l’un des meilleurs groupes de la scène wave française, Dogs. Pour un mec comme moi qui était très branché sixties et qui voulait quand même rester dans le coup face à l’évolution du monde musical, sans vouloir faire des concessions à la guimauve, il m’apparurent comme un groupe intéressant. Une touche de rétro, et le reste bien dans les eighties façon cool. Une dizaine d’albums, tous intéressants, quelques reprises ciblées et des originaux à la pelle. Bien sûr les Dogs, c’est avant tout le talent de Dominique Laboubée (1957 – 2002) guitariste de talent, compositeur prolifique, et entouré d’excellents musiciens. Je les ai vus une fois en concert, un très bon souvenir. D’autant plus que Laboubée ne jouait pas les stars, après le show il est venu dans la salle et n’importe qui pouvait venir parler avec lui, il est resté plus d’une demi-heure à parler musique et de rien. J’en ai profité amplement, d’autant plus que nous avions une connaissance en commun. Le reste se trouve ci-dessous, un choix en coup de coeur.

Fortune Teller

Walking Shadows

Shakin’ With Linda

Be My Lover

Bird Doggin’

A Million Ways Of Killing Time

Live à Genève, 1986

Séquence humour

Dick Annegarn – Sacré Géranium

Partis rejoindre les étoiles

Harry Belafonte (1927 – 2023)

Chanteur, acteur, et activiste politique, star du style calypso

Day-O (The Banana Boat Song)

Ralph Humphrey (1944 – 2023)

Batteur et musicien de studion, travailla avecx Frank Zappa, Al Jarreau, Rita Coolidge, Seals & Croft

Frank Zappa, Dupree’s Paradise (1973)

Wee Willy Harris (1933 – 2023)

Chanteur de rock and roll anglais des fifties, il est surtout connu pour ses performances sur scène assez remuantes. Populaire, il n’accéda jamais au rang d’idole, mais sa carrière est très longue.

I Go Ape

Un grand classique du rock, extrait film italien


En passant

Bas nylons et voyage lointain (18)

Le Grand Voyage (18)

Le Big Bang et ses incertitudes

Il nous faut imager le Big Bang. Signalons quand même que c’est une théorie qui va dans bien des directions, on a plus d’hypothèses que de certitudes. Par exemple, on pourrait dire que c’est un peu semblable à un gros pétard que vous auriez mis au milieu d’un ballon rempli de sable. Au moment de l’explosion, si explosion il y a eu, tous les grains vont partir dans l’espace et dans toutes les directions en s’éloignant du lieu de l’explosion, ici le pétard. C’est une possibilité parmi d’autres. Admettre qu’il y a eu un début à ce que nous voyons dans le ciel est certes une évidence, mais en philosophant, admettre que c’est le point de départ dans quelque chose qui existait déjà et qui ne s’est pas créé à partir de rien, peut en être une autre. Imaginons aussi que l’univers est bien antérieur au Big Bang et qu’il existe en fait depuis toujours et que nous le voyons sous un aspect qui couvre quelques milliards d’années étalé sur ce qui est le présent pour nous et la passé le plus lointain observable mesuré en années-lumière. Le Big Bang ne serait qu’un phénomène parmi d’autres qui aurait donné une nouvelle impulsion à l’univers. Comme je l’ai déjà dit, les théories sont nombreuses, certaines sont en partie confirmées par les observations, mais aucune ne fait vraiment un sans-faute entre théories et observations.

Voici une image qui peut donner une idée du Big Bang. C’est une projection de matière depuis un point X. On la représente volontiers par une explosion, mais ce n’est pas une certitude. On suppose que l’endroit était très chaud, bouillant même. C’est de la matière à l’état brut, qui une fois projetée dans le cosmos s’assembla par affinités pour former les galaxies. L’événement aurait eu lieu il y a un peu plus de treize milliards d’années. De récentes observations et la découvertes d’objets lointains, c’est à dire des galaxies qui se trouveraient vues depuis chez nous, proches du moment zéro avec le décalage du temps, remettent en cause certaines théories. D’après ce que l’on estime comme laps de temps pour la formation d’une galaxie, elles se seraient formées beaucoup plus rapidement que ce que l’on imagine. La théorie de l’expansion de l’univers paraît assez sûre, mais elle engendre aussi d’autres suppositions. Certains imaginent que l’univers poursuivra son expansion un certain temps et qu’ensuite il se recontractera pour revenir au Big Bang initial, il fonctionnerait un peu comme votre coeur qui fait un peu la même chose. Les limites de l’univers observable n’augurent en rien de ses limites et de ses dimensions. Nous savons que le fond du cosmos est noir au-delà de ce que nous connaissons. La question qui pourrait survenir est celle d’univers parallèles. Notre univers ne serait-il qu’une composante de quelque chose d’encore plus grand, d’infini, une sorte de planète dans l’infini?. Ces univers si lointains, le sont tellement que la lumière n’aurait pas encore eu le temps de nous parvenir, ou même aurait fini de nous parvenir étant antérieure au Big Bang. Si nous allons vers l’infiniment petit, nous connaissons les molécules et l’atome. Prenons un corps simple comme l’eau composé selon la formule chimique H2O, deux atomes d’hydrogène et un d’oxygène. Imaginons que notre univers est un atome de quelque chose dans une molécule quelque chose. Je vous laisse réfléchir à la chose,

Le but de mon voyage était de vous emmener depuis notre planère jusqu’au frontières du visible et c’est déjà un sacré programme, nous sommes allés à des milliards d’années-lumières. En partant d’une boule sur laquelle nous ne sommes pas toujours très sages, nous avons été vite confrontés au gigantisme. Il faut quatre ans pour aller sur l’étoile connue la plus proche nous, plus de deux millions d’années pour atteindre notre grande voisine galactique, Andromède. Et cela continue jusqu’aux confins de l’univers visible. Mais le voyage n’est pas terminé, nous avons survolé le cosmos, il faut maintenant plonger dans son coeur.

La courbure de l’univers est peut-être comparable à une phénomène observable sur Terre, Voir la paragraphe ci-dessous pour les explications.

Justement cet univers parlons-en un peu. Il a livré quelques secrets, mais beaucoup sont, comme pour sa création, en partie théoriques. Il serait en expansion, c’est-à-dire que les galaxies s’éloigneraient les unes par rapport aux autres. Il serait courbe, car il semblerait que la lumière ne se déplace pas exactement en ligne droite, elle suivrait alors la courbe de cet univers. Nous observons un peu le même phénomène sur notre terre. Quand vous naviguez sur un lac par temps calme, vous avez l’impression que la surface de l’eau est parfaitement plate. Si le lac est assez grand et que vous pointez un bon télescope sur l’autre rive, vous verrez que la partie opposée du rivage se trouvant immédiatement au ras de l’eau est escamotée. Par exemple, s’il y a une personne sur le rivage en face, tout dépendra de la distance entre lui et vous, vous ne verriez peut-être que sa tête et auriez l’impression qu’il est dans l’eau en train de se baigner, alors qu’il est parfaitement au sec. C’est le phénomène de l’attraction terrestre qui fait que l’eau suit cette courbure, elle fait le dos rond en quelque sorte, mais pour vous elle semble plate. Ces visible sur l’illustration précédente avec les éolienne au loin sur la mer, elles emblent être immergées dans l’eau jusqu’au pales. Peut-être que l’univers suit aussi une règle un peu semblable.

Un coin dans de l’univers photographié. Nous voyons des nuages de gaz et des étoiles plus ou moins proches. Les astronomes le savent, les étoiles apparaissent en diverses couleurs, elles se présentent dans une variété de couleurs déterminées par leur température. Les étoiles chaudes sont bleues tandis que les étoiles plus froides sont rouges. Dans un ordre croissant de température, une étoile est rouge, orange, jaune, blanche, bleue ou violette. Cet ordre peut sembler étrange, car les humains associent souvent le rouge au chaud et le bleu au froid, mais la physique montre l’inverse. Plus un corps est chaud, plus les photons qui s’en échappent ont d’énergie, et plus leur longueur d’onde est faible. Cela sert aussi de base pour déterminer l’âge d’une étoile. En prenant divers critères comme la masse, on arrive à déterminer l’âge approximatif d’une étoile. Les étoiles jeunes sont chaudes et les vieilles moins. On peut comparer cela à de l’essence dans un bac. Si vous jetez une allumette, il va se produire très vite une grande flamme et vous sentirez immédiatement une forte chaleur. Le phénomène ira en s’amenuisant jusqu’à l’épuisement du carburant. Vu de loin, notre Soleil est jaune, il est est à la moitié de sa vie et il ne connait pas de panne au niveau de l’approvisionnement.

Nous partirons bientôt dans le spectacle de l’univers et ses merveilles…

A suivre

Source . NASA, Wikipedia


En passant

Inventaire musical à la Prévert (138)

Disques sous la loupe

Des curiosités musicales, des ambiances particulières, une démarche artistique originale. Des disques qui sont des collectors de plus ou moins grande valeur, mais qui en ont une artistiquement parlant. Les découvrir c’est partir à l’aventure.

The Sevens

Le marché du disque en Suisse est assez peu développé du fait de l’exiguïté du territoire. Il existe quelques labels locaux qui virent le jour. à coté de grandes compagnies internationales qui sont représentées à un titre ou à un autre. C’est surtout dans la partie germanique que la scène beat se développa au cours des sixties. John Lay, un industriel de Lucerne décida de fonder sa propre compagnie Layola, qui sera active dans la seconde moitié des sixties. Bien que plus tout jeune lors de la fondation, il ne dédaigna pas produire de nombreux artistes axées sur le rock. parallèlement à des choses plus mainstraam. Parmi la centaine de publications, quelques unes sont devenues des collectors très recherchés. La Graal est sans doute cet album des Sevens sorti en 1968, autant rare que recherché. Le groupe fut un acte majeur de la scène suisse côté germanique. Originaires de Bâle, leur style n’est pas sans rappeler le garage punk américain. A côté des titres originaux composés par le groupe, on note la présence de trois reprises, Kinks, Animals, Them. L’album est le plus recherché et le plus difficile à dénicher, mais la floppée de 45 tours des Sevens peuvent aussi atteindre des sommes de 200 – 300 euros.

Artiste : The Sevens
Titre : Same
Genre : Beat, pop,
Label : Layola
No Catalogue : LY 70’011 ST
Année : 1968
Pays : Suisse
Meilleure enchère sur Ebay : 2705 euros.
Note : Existe en vinyle et en réédition sur Feathered Apple Records, 2005

Be My Loving Baby

I’m Crying

I´m Gonna Dress in Black

Talk About Her

The Love Of A Bird

Why Dont You Love A Man Like Me

Panam

Pretty Little Angel

What Can I Do

You Should Know

In God I Trust

Don’t You Fret

Interlude The Sevens

Titres Layola ne figurant pas sur l’album

Little Girl I Know

My Mother

I’m Not The Right

Run Me Down

Collectors Made In France

The Weirdos & Dick Glaser

Ce disque est une sorte de gag à l’américaine. Il regroupe deux genres populaires aux USA. Tout d’abord le hootenanny qui désigne un genre de jam parmi les milieux du folk où l’on s’amuse bien. Le hot rod est une appellation qui est en rapport avec les courses de bagnole trafiquées très en vogue aux USA. Musicalement il est apparenté au surf. Sa traduction littérale signifie « piston chaud » mais elle est aussi à double sens et peut avoir une connotation sexuelle. Personne ne le dit, mais le pense. Les Weirdos n’ont existé que comme musiciens de studios, mais la plupart font partie de la crème du genre, Billy Strange, Gary Usher, Hal Blaine, Glen Campbell, Carol Kaye. Dick Glasser est un chanteur, producteur, directeur artistique, très connu. Le disque est un mélange de folk et de surf avec un côté humoristique et parodique.
La pochette en elle-même vaut le détour et illustre la démarche musicale. Le personnage de Rat Fink est une création de Ed Roth qui imagina ce personnage destiné à la culture hot rod. Il se veut aux antipodes de Mickey et bien crado. On retrouve aujourd’hui ce genre de personnages qui fleurissent sur les t-shirts.

The Weirdos & Dick Glasser – Capitol EAP 4-2010, publié en 1964, meilleure enchère sur Ebay 184 euros

Hot Rod Hootenanny

My Coupe Eefen’ Talks

Eefen’ It Don’t Go Chrome It

The Fastest Shift Alive

Documents Hot Rod

Un peu de hot rod

The Tokens – My Freind’s Car

The Rip Chords – Hey Little Cobra

Visites au musée du Boss

Au cours de mes longues pérégrinations musicales, mon attention a été attirée par des milliers d’artistes. Certains m’ont laissé quelques souvenirs, d’autres pas. Pour les premiers, cela ne se limitait pas à une seule chanson, quelques unes pour les uns à des dizaines pour les autres. En me limitant à quatre chansons, en général mes préférées, je vais vous présenter ce qui pourrait constituer mon musée musical. Je donne la préférence à des artistes qui ne sont pas forcément très connus par les foules. Mon blog se veut aussi didacticiel et essaye de vous faire découvrir les immenses richesses de la musique.

Ces demoiselles qui me font encore frissonner aujourd’hui…

Remember

Leader Of The Pack

Past, Present, Future

I Can Never Go Home Anymore

Ils existent aussi…

Des artistes et des titres qui n’ont jamais à la une des médias d’un temps ou d’un autre. Et pourtant ils peuvent être intéressants, certains le pensent et j’en fait peut-être partie.

The Aerovons – World Of You

Warm Sounds – Birds And Bees

Mark Leeman Five – Portland Town