Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.
Chapitre 20
The War Lords – I’ve Got It Bad
The Shillings – Laugh
Four Fifths – If You Still Want Me
The Vikings – Come On And Love Me
Richard And the Young Lions – Open Up Your Door
Motifs – If I Gave You Love
By Fives – I Saw You Walking
The Serfmen – I Want You Back Again
The Serfmen – Chills & Fever
Eccentrics – She’s Ugly
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties
The Buffoons – Tomorrow Is Another Day, Hollande 1967
Les Baroques – Such A Cad, Hollande 1965
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
Who/ EP Angleterre
Bien entendu à partir de 1965, les Who furent très populaires et aussi passablement remuants. Cela leur valut de nombreuses apparitions dans la célèbre émission de la tv anglaise Ready Stedy Go. Ils y jouent en live ou en playback leurs titres et succès. Comme c’était assez souvent le cas dans les shows, il jouent aussi des titres inédits et des reprises de titres qu’ils aiment emprunter à d’autres artistes. C’est le but de la publication de cet EP de cinq titres qui présente les chansons qui firent partie de leurs shows, mais qui ne figuraient pas encore dans leur discographie. Nous avons deux originaux du groupe et trois reprises dont deux viennent du surf via Jan & Dean « Bucket T » et les Beach Boys pour « Barbara Ann » qu’ils empruntèrent au Regents. Le célèbre thème de la série Batman figure aussi sur le disque. Bien entendu ce genre de publications attiraient moins la clientèle que les hits, c’est par définition moins courant, attirant les collectionneurs. Il existe une version française de cet EP, qui contient seulement quatre titres dont un différent, il est même plus coté que celui-ci.
Uk 1966 – The Who – Reaction 592 001. Meilleure enchère sur Ebay, 210 euros.
Disguises
Circles
Batman
Bucket T
Barbara Ann
Documents Who
Un live de 1965 en Angleterre et ça bouge! Ils interprètent « Anyway Anyhow Anywhere* et « Shout ». C’était certainement un des groupes les plus démonstratifs de la scène anglaise en 1965.
On ne peut pas oublier celle-là
Le premier disque 1964
En 2022, les papis bougent encore
Toujours la même chanson
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.
Une chanson qui a ses origines dans le folk anglais importé en Amérique par les immigrants. Elle a plusieurs déclinaisons et titres. La mouture la plus connue est celle enregistrée en 1929 par Louis Armstrong, c’est elle qui est le plus couramment reprise. L’arrangement en jazz New Orleans fut pendant des années le plus populaire, tant en instrumental que vocal, Le folk et la pop s’en emparèrent aussi, elle figurera probablement encore dans de nombreux répertoires futurs.
St James Infirmary
Louis Armstrong, version originale 1929
Eddy Mitchell – J’avais Deux Amis (1965)
en français
James – AnnenMayKantereit (2013)
en allemand
Jerzy Porębski – Stary Dziadek (2002)
en polonais
Jan Spálený a Petr Kalandra – Špitál u sv. Jakuba (1983)
en tchèque
Anli – Kuljen katuja pitkin (1966)
en finlandais
La version de l’acteur Hugh Laurie aussi musicien à ses heures (2011)
en anglais
Eric Burdon & The Animals, la première vrai version pop (1967)
en anglais
Si le Diable jouait de la guitare…
Estas Tonne, un fabuleux guitariste venu de l’Ukraine…
Street Play
Saying Hello
Cuban Dance and Cuban Rhapsody
Hello M. Le Boss,
Eh non les Beatles non pas repris St James Infirmary !
Je veux bien faire un pacte avec le diable et Estas Tonne , il fait corps avec son instrument, presque en transe quand il joue ! vraiment grandiose !
Bonne semaine
cooldan
Hello Cooldan,
St James Infirmary, par les Beatles cela aurait pu être pas mal, j’en suis sur. IIs ont bien repris « Sheik Of Araby », mais il est vrai que l’on ne retrouve pas trop le jazz dans leurs inspirations, c’est résolument rock and roll.
Estas Tonne, il joue avec son âme !
Bonne semaine