Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.
Chapitre 20
The Vestells – Won’t You Tell Me
Twilighters – Nothing Can Bring Me Down
The Most – Sea Of Misery
The Baytovens – My House
Coachmen – Too Many Reasons
Christopher And The Souls – Diamonds, Rats, And Gum
The Others – I Love You So
Henchmen – Get Off My Back
The Hayze – She Won’t Come Back
The Creations – I’ve Paid My Dues
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties
The Gentlemen – Scotch, tv suisse 1966
Les Sauterelles – Dream Machine, tv suisse, 1968
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
Nirvana / US single
Nirvana est incontestablement une groupe qui fait partie de la dernière décennie du siècle précédent, avec un succès considérable. La figure emblématique et meneur du groupe est bien entendu le chanteur et guitariste Kurt Cobain. Il est né en 1967, il est alors au début de Nirvana encore tout jeune. La plupart des artistes qui arrivent à une grande notoriété, n’y accèdent que rarement du premier coup, il y a quelques réglages et tentatives. Choisir une carrière musicale implique qu’ils s’intéressent à cela et subissent souvent des influences antérieures, cela peur venir de ce que les parents écoutent. Pour le premier single on est un peu étonné, mais pas trop quand même, de trouver un titre créé par les Hollandais de Shocking Blue « Love Buzz, mais cela peut venir de la discothèque des parents, Shocking Blue ayant quand même eu une réputation internationale. Ce single fut tiré à 1000 exemplaires numérotés, et bien entendu ces pièces s’arrachent avec des enchères de haute volée. En trouver une copie pour 3000 euros c’est presque un tarif discount.
USA 1988 – Nirvana – Sub Pop SP 25. Meilleure enchère sur Ebay, 10436 euros.
Love Buzz
Big Cheese
Deux autres exemples de reprises en liaison avec Nirvana
Kurt Cobain – And I Love Her (Beatles)
Nirvana – Return Of The Rat (Wipers)
Documents Nirvana live
Smell Like Teen Spirit
Lithium
Drain You
Toujours la même chanson
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.
Le mouvement pop naissant vers le milieu des sixties partit dans bien des directions. Un de ses aspects fut de redécouvrir le chant grégorien et la musique religieuse. La toute première initiative à succès fut celle des Yardbirds avec « Still I’m Sad » en 1965. Ici et là on vit ensuite apparaître quelques tentatives du même genre, dont un des aboutissements fut la messe enregistrée par les Electric Prunes en 1967. En Belgique, ce sont les Mec Op Singers qui firent le premier essai du genre avec « Dies Irae ». Sans être un succès retentissant, le disque rencontra une certaine réputation à travers l’Europe, même en France où il fut programmé à Salut les Copains. Le preuve de cet intérêt fut la reprise du titre en plusieurs langues sur la base de leur arrangement. Il existe une version française « L’héritage » par les Déshérites, qui ne figure pas sur Youtube. J’ai eu par le passé quelques échanges avec les membres du groupe. A ma connaissance, du groupe original il ne reste que le guitariste rythmique qui vit à Las Vegas, et le bassiste qui vit toujours en Belgique. Les autres sont malheureusement décédés.
Dies Irae
The Mec Op Singers, version originale, 1966
Andrea Giordana & Samurai – Dies Irae (1967)
en italien
Christian Anders Dies Irae (1972)
en allemand
Otto Sterman – De Lange Weg (1967)
en hollandais
Formula 3 – Dies Irae 1970)
en italien autres paroles
Los Strik’s – Día De La Ira (1968)
en espagnol
Squallor – Indiani A Worlock (1973)
en italien (version satirique)
The Shiver – Hey Mr Holy Man (1969)
en anglais, paroles différentes
Des Américains très latinos
Pink Martini, orchestre originaire de l’Oregon qui diffusent une musique plutôt cool…
Amado Mio
Ninna Nanna
Una Notte A Napoli
Hello M. le Boss,
NIRVANA , c’est mon fils aîné qui était un grand Fan et du coup j’ai bien suivi et aimé ce groupe ! Bien sûr j’ai acheté la reprise de « And I Love Her » par Kurt Cobain (45 tours ) Avec la voix rauque du chanteur, le morceau prend tout de suite une dimension plus sombre que l’original….
Bonne semaine
cooldan
Hello Cooldan,
Je ne suis pas trop étonné que vous ayez acheté cette reprise, en effet c’est plus sombre. J’ai vu Nirvana en concert, emmené par une copine de l’époque, un mois avant sa mort. Il avait fait une partie acoustique juste avec une guitare et j’avais bien aimé. Personnellement, je fuis assez les grands concerts, le dernier grand truc que j’ai vu c’était les Stooges en 2007. Maintenant, j’y vais quand j’ai une bonne raison d’y aller, que je connais l’un ou l’autre des musiciens, autrement dit je ne vais plus souvent aux concerts. C’est dommage que l’on ne se connaissait pas plus tôt, car j’au vu le batteur Jim McCarty à Frontonas, qui n’est pas très loin de Lyon, C’était une soirée privée, mais l’organisateur était un pote qui n’a rien à me refuser, je vous aurais invité. Je lui avais d’ailleurs recommandé un excellent guitariste pour ses concerts en solo et il jouait avec lui ce soir-là, Dommage.
Bonne semaine
Hello M. Le Boss,
Frontonas , oui c’est pas très loin de aéroport de Lyon St Exupéry , je connais ! dommage mais pas grave !
Les grands concerts, je ne suis pas très fervent non plus , le prochain ce sera Bob Dylan mais ce n’est pas dans une très grande salle !
j’espère que je ne serais pas trop déçu, car avec lui, selon le déroulement ça peut être très pénible !!!
Bonne semaine
cooldan
Hello Cooldan,
Oui Dylan a l’air d’aimer les concerts à petite échelle, ce qui peut augmenter sensiblement le prix des billets. J’imagine le personnage assez fantasque, enfin il n’a plus rien à prouver et c’est sans doute une de ses dernières tournées.
Bonne fin de semaine