Des titres faisant partie du garage punk sixties. Mouvement né aux USA quand les adolescent rêvaient de « faire » de la musique. Des centaines réussirent à graver quelques titres principalement sur des petits labels locaux, parfois récupérés par les grandes compagnies. Musique essentiellement spontanée sans contrainte commerciale, mais qui parfois engendre des pépites qui auraient pu se vendre à des milliers d’exemplaires. La plupart de ces artistes sont restés dans l’ombre, mais une ou deux poignées réussirent à acquérir un statut de plus ou moins grande légende. Dans les batailles, la victoire finale récompense les généraux, mais sans les soldats ils n’existent pas.
Voici des sélections de ces pépites plus ou moins brillantes, tirées des centaines de compilations qui existent de cette musique. Ceux qui comme moi l’explorent depuis longtemps, souriront certainement à l’écoute d’un titre ou d’un autre, ils penseront comme moi qu’il n’est pas nécessaire d’être des millions à apprécier un disque pour qu’il soit meilleur qu’un autre.
Chapitre 21
Blue Embers – I Don’t Want To See You
Eddie Peregrina & The Blinkers - Love For Sale
Midnight Angels – I’m Sufferin’
Touch – Not So Fine
The Elite – My Confusion
Others – Until I Heard It From You
Others – Lonely Street
The Hard Times – You Couldn’t Love Me
Rick Lane – Love Me Baby
New Corvets – Goin’ Away
Documents
Des archives musicales, peu importe le pays, de la télévision ou autres durant les sixties
Los Brincos – Flamenco, tv Espagne, 1965
Los Brincos – Sola, tv France, 1966
La France n’a pas le monopole du disque de collection. Il existe ailleurs et même dans des quantités qui peuvent laisser la France loin derrière. Il n’y a pas de formule magique pour qu’un disque devienne un collector. Un des critères pour qu’il le devienne, c’est la rareté multipliée par son attrait pour les collectionneurs. Parmi les artistes, il faut distinguer ceux qui arrivent à franchir la porte du collectionneur, certains ne le sont peu ou pas, d’autres s’installent volontiers dans les discothèques personnelles. Ces critères sont très subjectifs, mais il est certain qu’il y a des disques qui atteignent des fortunes et d’autres dont on a de la peine à se débarrasser pour des sommes très modiques. Des artistes inconnus peuvent avoir des publications qui s’arrachent à prix d’or, tandis que des célébrités sont boudées par les collectionneurs. Nous allons nous promener régulièrement parmi certains de ces collectors internationaux dont vous ne soupçonnez peut-être pas l’existence, mais qui sont souvent des pièces qui se négocient à bon prix. Pour les albums je me contenterai d’un ou deux exemples et pour le reste l’intégralité des titres si disponibles sur Youtube. Vous ferez certainement des découvertes.
Taste / UK single
Une année avant la parution de leur premier album à succès, Taste avait enregistré un single pour le label Major Minor. C’est une première mouture du groupe, seul Rory Gallagher sera présent sur l’album. A cette époque d’autres titres furent enregistrés qui sortiront plus tard. Pour l’instant seul ce single est pré-album, on y retrouvera d’ailleurs ces titres dans une version différente. Le producteur est ici Tommy Scott qui travailla et et composa pour les Them trois ans avant et composa notamment le fameux « I Can Only Give You Everything ». Taste et surtout Rory Gallagher appartiennent maintenant à l’histoire, mais sa légende n’a pas pris un pli.
UK 1968 – Taste – Major Minor MM 560. Meilleure enchère sur Ebay, 223 euros.
Blister On The Moon
Born On The Wrong Side Of Time
Documents Rory Gallagher
Laundromat
Taste – Gambling Blues (Live At The Isle Of Wight)
Tore Down
Toujours la même chanson
Il est toujours curieux d’entendre une chanson que l’on connaît bien dans une autre langue. Le phénomène de reprendre une chanson connue dans une autre langue est un phénomène planétaire. La mélodie reste, mais la consonnance d’une langue peut lui donner une ambiance différente.
Ce fut un des gros succès de l’année 1966. A part quelques chansons bien traditionnelles, c’est la première fois qu’un artiste espagnol version moderne gravit le hit parade anglais et américain. Il faut aussi relativiser le côté espagnol de la chose. Le producteur est anglais, les compositeurs également, et l’enregistrement se fit en Angleterre. Michael Kogel, le chanteur, est venu d’Allemagne où il enregistra un single sous le nom de Michael & The Firebirds pour le label Star-Club. Le reste du groupe est bien composé d’Espagnols, bien que la séance d’enregistrement eut lieu avec des musiciens de studio, on cite John McLaughlin. La chanson redevint un hit disco vi a la version de Belle Epoque, avec cette fois-ci l’ex chanteuse yéyé française Evy.
Black Is Black
Los Bravos, version originale, 1966
Johnny Hallyday – Noir C’est Noir (1966)
en français
Pavel Novák – Černej (1968)
en tchèque
Peter Belli – Sort På Hvidt (1983)
en danois
Topmost – Näen mustaa vain (1966)
en finlandais
The Blackberries – Ich Seh´ Black (1968)
en allemand
Ricky Shayne – Di Me Cosa Ne Sai (1966)
en italien
Margareta Paslaru – Daca Pleci (1968)
en roumain
Dans la rue
Des musiciens de rue interprètent les Doors
Roadhouse Blues
Love Me Two Times
People Are Strange
Hello M. Le Boss,
Rory Gallagher, j’aurais rêvé assister à un de ses concerts….hélas décédé en 1995 !
Black is Black, rien ne vaut pour moi l’original des Los Bravos !
Quel bonheur votre rubrique « Dans la Rue » et quand on voit les gens danser …pas besoin de grand concert dans un stade !!! la musique n’a aucun obstacle et elle est pour tous !
Bonne semaine
cooldan
Hello Cooldan,
Rory Gallagher, je ne l’ai jamais vu non plus. Il paraît qu’il fallait presque couper le courant pour qu’il arrête de jouer sur scène, Ils en avaient pour leur argent.
Los Bravos, c’est pour moi aussi la meilleur version.
Dans la rue, je m’arrête volontiers pour les écouter, et même donner une petite pièce quand cela vaut la peine.
Bonne semaine